TOM NOVEMBRE.

AH MERDE, JE VOULAIS DIRE TOP NOVEMBRE.



BULLET LAVOLTA – the gift + swandive
Marrant comme certains groupes reviennent à la surface, tandis que d’autres restent au fond de la mare, comme s’ils étaient lestés de ciment… une explication ? j’en ai aucune… je me retrouve devant le fait accompli et c’est tout. Quelques exemples : Mudhoney je peux plus, Sonic Youth idem, Superchunk carrément oui, Alice Donut non, Seaweed OK, Lunachicks pourquoi pas mais sans plus, Moving Targets fuck yeah… donc, retour à la surface de Bullet Lavolta. Pour l’anecdote, un groupe découvert bicause un t-shirt qu’un type portait à un concert au Democrazy, à Gent, vers 1990 ! Intrigué, ce logo BLV, avec les volatiles en cercle autour, et aussi le fait que le type porte ce truc à un show où tu te trouves, goûts communs, etc etc… Ouais c’était bien avant internet… comme quoi l’effet com du t-shirt fonctionne… bref découverte de ce combo de Boston avec l’album « swandive », topé pour une poignée de cacahuètes dans une échoppe d’occases… et très bonne surprise, ça brasse large, le cocktail est savoureux : c’est pas punk-rock, ni metal, ni pop, ni grungy mais tout ça à la fois ! Le boulot des gratteux est impressionnant, c’est bourré d’énergie, le chanteur a une voix mortelle, en plus d’avoir un nom de perso de cartoon (Yukki Gipe)… j’ai topé « the gift » un peu plus tard, et même recette hyper efficace à la clé… un premier album puissant, plein de hargne et aux compos inspirées… à noter que Ken Chambers (Moving Targets) et Corey Loog Brennan (Lemonheads) ont fait partie du line-up de Bullet Lavolta… c’est pas les premiers mecs venus quoi ! pour tester (vas-y ça vaut le coup), c’est par ici :



THE SNEETCHES – lights out with the sneetches
Encore un CD qui a échappé au tri sélectif, normal, ça rentre encore comme dans du beurre… chopé pour pas cher dans une cool boutique qui se trouvait rue de la clé, avec un sous-sol puant l’humidité et tout (d’ailleurs c’est là qu’il y avait les skeuds les plus cheap), une échoppe où j’ai craqué moult biftons, et découvert des tas de groupes. Les Sneetches (de San Francisco, il me semble), un trio qui officiait dans la pop lumineuse, celle qui prend ses racines dans les compos les plus classieuses des Turtles, Easybeats et autres Kinks, avec la dose parfaite de DB’s, Flamin’ Groovies, Shoes… des arrangements précis, des guitares qui claquent et surtout un sens de la compo fabuleux ! séduit à la première écoute… J’ai jamais trouvé un autre skeud de ce groupe, sinon je l’aurais pris, pas de problème. Mes sessions de chasse au CD d’occase, ça s’amenuise maintenant. Un échantillon ici :



CODE ORANGE – I am king
Coup de coeur immédiat, sur un groupe dont j’avais seulement croisé le nom ici et là. Evoqué lors d’une session Electric Ballroom, au sujet de leur changement de nom (ils ont viré le « Kids » à la fin de Code Orange… pourtant ils sont pas bien vieux)… donc, jamais écouté Code Orange. Jusqu’à un enchaînement de circonstances et autres faisceaux d’indices. Je traîne sur la chaîne YT de No Sleep, et je vois une session acoustique de Adventures (en fait juste Reba Meyers + la meuf au clavier), touché ! Je file voir quelques vidéos de Adventures, dans le trip indie 90’s, bam ! j’apprends ensuite que c’est la même clique qui officie sous ce nom (- la meuf au clavier) évoqué plus haut, d’abord Code Orange Kids, puis Code Orange. Visionnage de vidéos et torgnole en commençant avec le titre « dreams in inertia », whoa, du HC coupé au sludge, avec des passages noisy… tu parles d’un mélange… franchement ça me tue, je trouve ça super audacieux… après je vais être honnête j‘ai bloqué sur cet album une dizaine de jours, c’est déjà pas mal, mais je vais pas non plus écouter Code Orange H 24… de toute façon avec le net (j’en discutais il y a peu avec Frank Slow Death) difficile de rester coincé sur un groupe, vu que ça pousse toujours derrière… d’ailleurs ce skeud, je l’a pas acheté, je l’ai pas téléchargé, je l’ai juste écouté via leur page bandcamp… le but, c’est d’éprouver des sensations, même si c’est pour une courte période… donc, cet album m’a mis à genoux une grosse semaine, et c’est ça qui est cool. Style ce que j’avais envie d’écouter, pile le bon timing et tout… donc carrément à sa place dans un top mensuel… j’ai même visionné quelques concerts via YT, bien intenses, public hyperactif, comme le groupe en fait… et la meuf Reba a un putain de charisme, avec sa tignasse rousse qui virevolte dans tous les sens… coolos !

PIERRE OUIN
Comme pour Patrick Mc Nee il y a peu, une triste nouvelle qui se retrouve dans un top mensuel… zarbi mais bon. Pierre Ouin, il mérite qu’on en parle un peu… en ce qui me concerne, un des dessinateurs qui m’a carrément donné envie de persévérer dans le graphisme, sachant que j’étais pas taillé pour faire des choses à la Jack Kirby ou Frank Frazetta… pas capable de taper dans le réalisme, mais également une part de choix perso… la réalité me soûle, donc pas envie non plus de la représenter sur une feuille de papier… Pierre Ouin, ça me ramène direct à l’époque où j’achetais Metal Hurlant, ainsi que les autres mags des Humanos, Rigolo et Metal Aventures, vers 83/84. Le mec faisait partie des gribouilleurs qui m’ont mis à genoux, dès la première vision de leurs planches. Lui, Michel Pirus, Max, Charlie Schlingo… graphismes sauvages, histoires débridées, ça fonçait tout droit, pas de prisonniers, rien à foutre de l’académisme… et ça m’a scotché d’entrée, à l’inverse d’autres auteurs édités dans ces mêmes pages, des mecs comme Schuiten et Peteers par exemple (jamais su qui écrivait et qui dessinait, ça m’intéressait pas)… ces mags m’ont aussi ouvert les yeux sur Gary Panter, Charles Burns, Richard Corben, Serge Clerc, Yves Chaland… et j’en passe des tonnes. Je dois avouer que Max a été le plus influent sur moi, surtout dans l’esprit. Genre tu dessines pas comme un néo-classique ? Rien à foutre, fais ton truc, comme tu le sens… je le confesse, au niveau dessin pur, Pirus a été la plus grosse claque, ce trip Calvo Disneyesque !!! mais j’arrête de digresser… retour à Ouin. Découvert dans Metal, via des pages de Bloodi, son anti-héros junkie, ses aventures picaresques dans Paname, à la recherche de dope… des dessins géniaux, un genre de ligne claire dynamitée de l’intérieur, avec une foule de détails, qui remplissent l’espace… « Bloodi trouve pas l’égout », « Bloodi et les rongeurs », ainsi que les trucs élaborés avec son acolyte Max, « suck Korea suck » et « fuck, fly & bomb »… des albums bidonnants, wild, ultra cool quoi… un pan de l’histoire de la BD française, à l’époque où les Humanos éditaient des tonnes de choses magiques, avec un esprit irrévérencieux et moderne… j’avoue j’avais lâché le morceau fin des années 80, quand le mec dessinait pour le Psikopat. Ce mag de la bande à Carali, ça ne m’a jamais trop parlé, Fluide Glacial tout ça, pas mon trip du tout. Mais bon, Pierre Ouin, pour moi ça voudra toujours dire quelque chose. So long mec.

FAST N’ LOUD (GAS MONKEY GARAGE)
le prototype du show Discovery Channel que je peux mater à la file, par packs de 6... on y suit les aventures de deux mecs qui gèrent le Gas Monkey Garage à Dallas, Texas. Leur truc c’est de racheter (à bas prix si possible) des vieilles caisses, de les remettre à neuf et de les revendre en faisant un max de profit (si possible, toujours)… le boss (Richard Rawlings) pousse au cul son crew, bicause il a de gros frais, pas seulement les pièces détachées qui peuvent être rares à choper et la main d’œuvre, mais il doit aussi faire tourner son bar/resto/salle de concerts en plus de son garage ! Ouais la libre entreprise aux USA, c’est pas du flan… donc le gars s’énerve et pousse des gueulantes sur ses employés (dont le mécano en chef Aaron Kaufman à la barbe ZZ Top-esque… hey, on est au Tejas ou pas ?) les bagnoles remises à neuf doivent se vendre avec moult bénefs lors des ventes aux enchères… bonne ambiance dans cette série doc, les types aiment bien déconner, faire des burn-out sur le parking, boire des canettes, démolir des trucs (exactement comme les gonzes de American Chopper, d’ailleurs la clique Gas Monkey parodie le clan Teutul dans un épisode bidonnant) et c’est aussi extrêmement bien torché, comme d’hab sur Discovery. Et niveau caisses ben on est du bon côté de l’océan, les mecs vont pas se faire chier à remettre en état des foutues 4L ou des 504 break (ah le temps des cool chignoles françaises, les Aronde P 60 et Rush, Ariane, Versailles, Chambord, Beaulieu…), chez Gas Monkey on sue plutôt sur des Super Bee, des Dart, des Riviera et des Mustang, parfois dégotées dans des granges, toutes déglinguées, en mode abri pour famille de ratons-laveurs !… bref des bagnoles à l’esthétique hyper catchy, aux moulins surgonflés et rugissants, à une époque où on se tapait pas mal des coefficients aérodynamiques et du prix du gallon d’essence… j’adore. Quoi la Yaris hybride ? mais de quoi tu parles ??!

POP PUNK ACIDULEE, GUERRE FROIDE, BARONS DE LA DROGUE, COMEDIE METAL, DES FILLES A VELO

TOP OCTOBRE 2015



AGENT CARTER
Bon l’univers Marvel, attention maintenant, c’est un peu le rollercoaster, à une époque je gobais tout genre requin baleine qui engouffre son plancton, la gueule béante… mais des fois ça nourrit plus trop ! Les Gardiens, j’ai adoré, Age Of Ultron, vachement moins… bon après je suis pas très critique en matière de gros glaviots hollywoodiens comme ça… jamais l’impression de m’être fait complètement plumer quoi. That’s entertainement. Donc Marvel ça déborde niveau séries également, je suis pas mal client question Agents Of SHIELD (la saison 3 déboule), du coup je plonge dans Agent Carter et ça le fait carrément ! Peg Carter, c’est la copine du Captain America (revoir les films SVP), on la retrouve donc en 1946 -après le crash de son boyfriend- au sein du SSR (Secret Scientific Reserve, agence gouvernementale alliée qui ne manque pas de taf en cet après-guerre immédiat), attention aux Nazis vindicatifs qui repointent leurs groins, et aux Russkofs dans le délire world domination ! La petite mère est un peu cantonnée dans le rôle de secrétaire/pourvoyeuse de café fumant, hé oui, elle est la seule nana dans la team… pourtant elle peut kicker le cul des matous sans forcer, dans ses petits tailleurs ajustés et chaussures à talons, on le verra plus tard… elle végète un peu dans les locaux de l’agence, jusqu’au jour où Howard Stark (le père de Tony), capitaine d‘industrie/inventeur/pilote/playboy international (ouais carrément Howard Hugues quoi) est accusé d’avoir vendu de la technologie militaire de choc à l’ennemi… le gars dit que non et demande de l’aide à Peg, histoire de se faire innocenter. La meuf accepte et trouve de l’aide en la personne de Edwin Jarvis, le majordome du mec Stark. C’est parti pour des aventures action/espionnage dans un chouette décor NYC 1946, belles bagnoles genre Packard, mecs en costards et chapeaux, filles super smart lookées à la Jane Russel, Veronica Lake et autres Carole Lombard… un genre Alias version années 40 avec une touche savants fous, espions flippants, armes expérimentales, gunfights et bastons… L.A. Confidential / Indiana Jones ! de très belles images, accompagnées de chansons cool, genre « the way you look tonight »… très bon cast, on y retrouve entre autres Chad Michael Murray, James D’Arcy, Dominic Cooper et la délicieuse Hayley Atwell… sans oublier Lyndsy Fonseca (sa pote Angie), pas moins délicieuse… et Stan Lee ? ben oui il est là aussi, pas de souci… bref un show bien agité, toujours fun, carrément au dessus de ce que j’attendais ! Cool.

SICARIO
Un truc que je vais voir quasi au pif, et qui à l’arrivée m’a bien botté ! réalisé par le mec qui a fait « prisoners » (pas vu, vachement avancé du coup…) ce film raconte l’histoire d’une agent du FBI (Emily Blunt, parfaite) qui va se mettre à bosser en collaboration avec une autre agence gouvernementale aux méthodes super expéditives, dont l’objectif est d’abattre un baron de la drogue qui sévit entre le Texas et le Mexique. La drogue c’est pas bien, le trafic non plus et les méthodes pour combattre tout c’est pas terrible non plus. La meuf se retrouve dans un gang d’agents troubles, menés par un gars louche (James Brolin) et son « conseiller » (Benicio Del Toro) l’est encore plus… elle en veut, motivée et tout, mais on lui file pas d’infos, on répond pas à ses questions, et réalise que les méthodes de travail de ses nouveaux collègues sont brutales. Du coup elle se remet à cloper, ne bouffe plus, porte les mêmes nippes tout le temps, plus de vie perso… cool film, sous tension tout du long, les scènes d’assaut / opérations coup de poing te sautent à la gueule (les scènes de pur chaos urbain à Juarez), c’est réaliste, avec insertion d’images vision nocturne à la clé, c’est nerveux as fuck… idem pour les scènes un peu plus apaisées (genre la scène dans le bar, celles qui mettent scène le flic Mexicain en famille), ça débande pas, on est toujours maintenus en attente d’une foirade… scénar au taquet + images ciselées avec soin, galerie de personnages ultra-dark, du bon polar qui latte, super film !

PAPER GIRLS
Je flashe sur couve du 1er volume de ce comic, lors d’un de mes passages chez les cool guys d’Astro City… une illu sèche et nerveuse, en noir et blanc sur fond jaune, titre en rose, ça pète… je plonge, c’est pas reuch et Damien me dit que c’est son coup de cœur de la semaine ! Go ! Le truc se passe en 1988 (comme Donnie Darko), on y suit une bande d’adolescentes qui se lèvent à 4 h du mat’ pour distribuer des journaux dans une banlieue des USA. L’une d’entre elles se fait chahuter par des kids déguisés, c’est Halloween (comme dans Donnie Darko) et la solidarité des paper girls marche à fond, les morveux lâchent l’affaire… celles qui ne se connaissaient pas encore se lient d’amitié… le boulot peut reprendre, mais des créatures étranges traînent dans le voisinage, et elles n’ont rien à voir avec des kids déguisés… putain cette cool ambiance, à la teen qui tourne rapidos au vinaigre (comme Donnie Darko), rien de bourrin, tout est dans la suggestion, on découvre les bizarreries en même temps que l’équipe de meufs, sans un poil d’explication dans ce premier volume… en fait entre Donnie Darko et The Twilight Zone… ou The Outer Limits (un poil plus flippant)… avec un poil de Stand By Me… Goonies… Monster Squad… OK j’arrête là ! on est bien scotchés par la dernière planche, qui donne envie de continuer le trip… du bon !

TOPSY TURVY’S – I expect nothing & I’m still let down
Nouveau skeud pour un de mes groupes français préférés… mazel-tov ! Super bien emballé, un CD dans un packaging format 7 pouces, pochette noir et blanc (à colorier toi-même, c’est indiqué), avec des pop-ups dedans, les crédits sont planqués sous un pliage… thumbs up ! J’adore ! Tout ça c’est du bonus… question zique un coup au but encore une fois de la part des Topsy : si comme moi t’es branché pop-punk acidulée, vas-y fonce… des réfs en vrac, Midtown du 1er LP, New Found Glory, Veara… ultra punchy, ultra catchy, c’est la grande classe encore une fois ! Evidemment quand la voix de Noémie s’impose dans les morceaux, pour mézigue c’est le grand frisson, le délire bassiste chanteuse à la voix chatoyante, genre Heather des Teen Idols ! Bref des gens au goût sûr et qui se secouent la couenne, ils sont allés user les pneus de leur van du côté de la Pologne et de la Slovénie il y a peu, un petit video-report est visible sur YT pour les curieux… une version vinyle de ce skeud devrait être dispo plus tard, si j’ai tout compris… je valide à fond !!! un échantillon par ici :



LA CHAINE YT DE JARED DINES
« le temps perdu qu’on ne rattrape plus » (Trust)… ouargh que de temps perdu sur youtube en ce qui me concerne… enfin pas vraiment perdu… j’ai plongé sur le channel YT de Jared Dines et j’en suis devenu accro… via les recommandations du site video, à mon avis parce que j’étais allé voir des trucs d’un autre youtuber bien cool, Jarrod Alonge, le type aux parodies (respectueuses) de combos pop-punk/metalcore… qui sort un skeud début décembre… on en reparlera peut-être… bref son pote Jared Dines est lui plus dans le délire metal (même si un de ses skeuds préférés est le « so long Astoria » des Ataris)… le mec est chanteur dans Dissimulator (https://dissimulator.bandcamp.com), groupe metalcore surpuissant, il est aussi un guitariste au niveau stratosphérique, et batteur, ingé-son… et comédien bidonnant. Au menu de sa chaîne : des tas de videos de test de matos, des « 10 crazy metal facts », des « ask Jared », des tutos sur postures de scène quand on est chanteur, des segments sur la drague quand on est musicien, sur la drague quand on est groupie, des battles avec ses potes youtube… c’est touffu, bien fait, bluffant et toujours drôle… le mec sort aussi des t-shirts coolos… le rêve américain niveau auto-entreprise quoi… une cool video par ici :

TOP SEPTEMBRE

Un peu dans le trip rentrée littéraire, mais vraiment un peu. Genre 1/5 ème.



LOLITA PILLE – Hell
Septembre : ma crise bouquins à 1 euro (ça peut monter à 1.50) dans les bacs d’Oxfam. Dingue on y trouve des choses bien cool, pour peu qu’on ait des goûts larges… j’ai tapé dans du Paul Auster, du Oscar Wilde, du Roald Dahl, du Joseph Conrad, j’ai relu avec plaisir le « sa majesté des mouches » de William Golding, un chef d’œuvre… à ce prix là on peut tenter des expériences, style le bouquin (je connaissais que celui là) de Lolita Pille, « hell ». Gros buzz à sa sortie, genre il y a 12 ou 13 ans… dans mon souvenir, un book éreinté par la presse et tout, vu le sujet, et la personnalité de la meuf (au fond on s’en fout)… un portrait de la jeunesse dorée à Paname, vaguement un « less than zero » version XVI ème. Je répète, un bouquin sur les riches à un prix pour les pauvres, je tente ! et c’est pas mal… on y suit les pérégrinations d’ados aux parents bourrés de gnouf (ils sont pas médecins ou architectes, ces losers, mais plutôt dans le commerce de l’armement ou les agences de supermodels…), qui passent leur vie en boîte, dans des restos trendy et autres endroits que je fréquenterai jamais. Je suis allé au Paris-Paris une fois, mais c’était pour un showcase de Metal Urbain, et en plus dans l’après midi, ça compte pas… un univers qui me restera inconnu quoi. Déjà avoir mis les pattes une fois à l’International à Paname, ça m’a paru ultra-smart par rapports aux endroits dans lesquels je traînais à l’époque… retour à ce bouquin : ces jeunes craquent des tonnes de blé, et se font bien chier, comme tout le monde… ça démarre style on évolue sur une planète que vous les plébéiens vous ne foulerez jamais, on est les rois du monde, puis la narratrice (Hell) tombe amoureuse, ça plane pour elle, puis déconfiture, picole, dope, comme chez les moins riches, et enfin atterrissage douloureux. Jusqu’à un dénouement qu’on voir arriver à 200 km ! Mais bon, ça m’a bien plu. Pas bouleversant mais efficace, et même lumineux par moments ! De bonnes réflexions sur la vie, style t’es bourré de pognon mais t’en baves comme tout le monde… ton pire ennemi, c’est toi… rien de très inédit, mais peu importe. Question littérature française, je vais généralement pas au delà de Jules Verne, Dumas père… quelques exceptions dans les contemporains, comme Laurent Chalumeau, Houellebecq il y a longtemps... j’ai essayé un Daeninckx (sorry pour l’orthographe incertaine) il y a peu, j’ai pas insisté… le bouquin de la mère Pille, ça reste de l’exception (culturelle). UN euro, quoi !!! Et vachement plus cool que le bouquin de Kim Gordon « girl in a band » globalement chiant à 97% !

ELEMENTALS – I’m not here, I’m not real
Les années nonante, le retour… heu, ça fait déjà un bout! Le nombre de groupes estampillés shoegaze dans New Noise, le dernier LP en date de Title Fight avec cette prod qui sonne My Bloody Valentine, la patate de groupes à chansonnettes qui renvoient direct à la twee-pop 1986… tous ces putains de bons groupes ramassés sur le net en traînant un peu au pif, comme Wonderflu, Milk Teeth, ou encore Social Square… bonnes vibrations ! Evidemment j’aime mieux des combos avec des influences que j’apprécie, ça m’incite à dépoussiérer des vieux trucs ! donc Elementals déboulent de Toronto (putain encore un groupe de Toronto !!! encore la magie Scott Pilgrim ?? ou ce groupe (années 90 aussi) qui chantait wanna go, wanna go, to Ontario !)… faut pas chercher à compliquer les choses : si t’aimes Nirvana (et Olivelawn, une réf pour faire style ha ha) ça va te plaire. Tous les tricks du groupe de Seattle/Aberdeen sont là, plutôt période post « bleach », le chant, le traitement des guitares, les structures des morceaux, et comment les couplets se rattachent aux refrains, l’aspect pop crade… efficacité maximale, ce bidule inattendu a tourné à donf pendant quelques semaines chez moi…

ON YOUR MARKS – movements in loss EP
Une bande de kids qui viennent de Ashbury Park, New Jersey (comme Springsteen non?)… la comparaison s’arrête là, eux sont dans le délire emotitude extrême, avec ce EP trois titres qui tue ! Concept EP, sur le thème de la rupture amoureuse, d’abord la claque, ensuite l’acceptation, puis le nouveau départ… ouah comment cette thématique me harponne ! La zique est juste parfaite, ton mélanco, guitares expressives et chant chargé de messages… tout ce bonheur dispo en name your price sur leur bandcamp… les gars font partie du Mayflower Collective, comme leurs potes de Cross Town Train, un autre groupe hyper cool ! J’ai bloqué en voyant une video de On Your Marks (d’un titre sorti de leur LP de 2013, « ripped out by the roots » – carrément excellent…) je disais « une bande de kids »… la preuve par là :



GAME OF THRONES
Après avoir traîné de la patte pendant des siècles (un peu l’équation à la con tout le monde aime = caca, ou tout au moins suspect !!!) et après avoir subi un harcèlement de la part de ma propre fille (fan hardcore de cette série) j’ai fini par plonger. Et je l’ai pas regretté. Comme une buse, je rapprochais ça de l’univers des foutus Hobbits (là j’ai vraiment essayé, pas moyen) alors que dans le délire c’est plus Rome, sexe et violence, et trahisons, et sévices, et manipulations, luttes acharnées pour le pouvoir… le merdier Tolkien, c’est carrément les Schtroumpfs à la plage en comparaison ! je vais faire court, bicause sur le net c’est déjà gavé d’infos, de blogs et autres fraternités de la Night’s Watch. Tentez le coup. Ne pas aimer cette série, c’est ne pas aimer les histoires scotchantes, les personnages subtils, les intrigues bien ficelées, les rebondissements qui coupent le souffle. Pas plus, pas moins. Voilà. Alors que je tape ces lignes il me reste 3 épisodes de la S 5 à mater. Ensuite faudra attendre le printemps 2016.
Winter is coming. Et après l’hiver, c’est le printemps.

PVRIS – white noise
1er album de ce groupe venu du Massachusetts, super agréable, dans un bon rip-off de Paramore (purée le groupe à Hayley W aura quand même bien joué un rôle de pionnier dans le trip pop-punk FM), la comparaison est flag’ par moments, les capacités vocales de Lynn Gunn, les structures de morceaux, ceux à base de refrains qui s’envolent, tout ça… un peu plus de tricks boîtes à rythmes/electronica/synthés old-school (lire 80)… de la bonne came, profilée à mort… un album écouté quelques jours d’affilée, de façon intensive, via youtube… même pas éprouvé le besoin de le choper en téléchargement… c’est marrant de plus en plus je me mets à bloquer sur des groupes de façon éphémère, c’est pas plus mal d’ailleurs. Sinon j’ai pu voir que PVRIS seront en Europe d’ici quelques semaines, une bonne plâtrée de dates, Allemagne, pays Scandinaves, Bruxelles (sold out depuis des semaines !) et j’en passe… bref si j’ai bien vu, cette tournée évite soigneusement la Frankreich ! PVRIS, même pas à Paris, ha ha ! Ce groupe c’est pas mal gros déjà non ? ils étaient sur le Warped Tour, + pas mal de couves niveau presse spécialisée… ah quel crétin ! C’est des trucs anglo-saxons… non sérieux, on a ce qu’on mérite. De la heavy rotation Christine & The Queen (rien ne m’avait autant scié les nerfs que cette chose, et depuis des années), la reformation de Téléphone (perso j’ai rien demandé…), JC Satàn plébiscités… bah aucune importance. Allez un petit link histoire de s’aérer :



SUMMER OF METAL ?



TOP JUIN.

CRUCIFIED BARBARA – till death do us party
Un skeud que j’avais reçu dans un paquet promo, et qui revient à la vie, vu que je suis en plein marécage heavy en ce moment (Summer Of Metal, c’est écrit ci-dessus, point d’interrogation ou pas…) cool disque des Scandinaves, à la fois vissé dans un certain classicisme (JUDAS PRIEST / GIRLSCHOOL) et dans la modernité (cette prod’ solide, à la fois clean, ample et puissante)… les morceaux sont coolos, pas de surprise, on est bien dans un genre défini et parfaitement respecté au niveau cahier des charges. La chanteuse a une putain de voix, dont elle fait ce qu’elle veut, d’ailleurs ça envoie également des harmonies vocales bien carrées par moments… bien évidemment les morceaux qui me font le plus tripper sont un peu mid-tempo ou carrément dans le registre balades (argh les balades heavy, ça me tue) bref c’est loin d’être un skeud qui va changer ta life mais c’est du boulot fait avec soin et conviction. Des fois il en faut pas plus…

METALLICA – all nightmare long
Un titre issu d’un skeud que j’ai relativement peu écouté (“death magnetic”) mais de haute volée, je m’y remets et ça le fait carrément. Sombre, tordu, morceaux à tiroirs, structures éclatées… bonnard. Mieux que leur projet tout bidon avec Lou Reed ! ha ha ha Un clip par ici, non seulement le titre est over-cool mais le clip est une tuerie. Et aux images ô combien adaptées à l’ambiance générale… extra.


MANIC STREET PREACHERS – gold against the soul
Un drôle de groupe, une drôle de tambouille alt-pop mélancolique coupée au hard-rock, des gros hits (« if you tolerate this », « Kevin Carter »…), des destructions de matos sur scène, la disparition énigmatique d’un de ses membres en 95… et aussi du talent, à n’en point douter, un sens de la mélodie hyper-catchy (« from despair to where » = refrain générateur de frissons !), des arrangements subtils, de la prod’ ciselée, des textes en mode conscience sociale bien éveillée, bref ce second album des Gallois me fait toujours un gros effet. Même après l’avoir remisé au fond d’une pile pendant genre plus de cinq ans… et ça me donne envie de tester leurs disques que je connais pas, je me suis arrêté à « everything must go ». Et la dernière fois que je les ai entendus c’était une cover de Rihanna !


SOUL ASYLUM – hang time
On lâche un peu la mamelle hard-rock (c’est toujours écrit ci-dessus)… les guys de Twin Cities j’aime pas trop leurs débuts période « Karl sold the truck » et je les ai abandonnés après leur méga-hit « grave dancers union », à l’époque ou « runaway train » c’était heavy rotation et que Dave Pirner sortait avec Winona Ryder (salopard !) en plus d’être le champion intercontinental catégorie jeans déchiquetés. Leur période du milieu, wow… kif les Replacements, Soul Asylum ont fini par bidouiller une tambouille avec des restes de leur période punk-rock, en y ajoutant des bouts de trucs plus r’n’r, des épices Led Zep ainsi que des cubes de racines folk/americana. Le résultat ; un genre de gumbo des plus délicieux, ça reste spicy mais bien plus subtil, à base de structures bien torchées.

RIP PATRICK MACNEE
Un énormoïde big up à cet acteur qui vient de nous quitter, la coolitude britannique incarnée et tête d’affiche d’une série archi-culte (le mec est resté et a épuisé 5 sidekicks féminins), The Avengers… un truc que je peux encore me taper régulièrement, toutes saisons confondues (là je découvre celle de 62/63 avec Cathy Gale/Honor Blackman), du mystère, de la bizarrerie, des savants fous, du flegme, de la classe et des bastons… so long, John.
MR STEED, YOU’RE NEEDED !
Pour ne pas rester sur une note tristos, voici une chanson bien dans le trip de cette série unique :

SUCH GOLD @ Electric Ballroom (2015-05-19)




We got this radio show since a forever now but rarely talk about it here, I don't know why, but since we did one with SUCH GOLD maybe we should spread the word a little bit ... So the band from Rochester NY passed by the show to talk about "The New Sidewalk", their new full length. What's the secret of their mix between modern hardcore, melodic hardcore, math rock and class-rock (even) ? Why an artwork so psychedelic ? Why Ben don't like that when you park next to him ? They'll answer all of these questions. We'll talk also about touring, the Groezrock, I'll push them to say nasty shit about their tour-friends TR♥NSIT ... They'll play two acoustic songs : "Nauseating" and "Don't Park Next To Me". And because we rarely talk metalcore in the show, I'll take advantage of the fact that Matt was in SHAI HULUD to play some of that. Jon gets intrigued about MUTINY ON THE BOUNTY and we finish this off with a bang with one of my favorite song from their album ....

TOP 5 (PERSO) DES BALADES HAIR METAL



T’en vas pas, ça fait pas mal. Au contraire.

SKID ROW – I remember you


AEROSMITH – cryin’


MÖTLEY CRÜE – on with the show


FASTER PUSSYCAT – please dear


BON JOVI – living on a prayer

#ThePlotToBlowUpRealHardcore



And that's why they're the best, esé ! #ThePlotToBlowUpRealHardcore #Groezrock2015

TOP APRIL O’ NEIL: back in the garage

5 plus ou moins tubes 60’s-punk.


WE THE PEOPLE – You Burn Me Up And Down


THE FABS – That’s The Bag I’m In


KENNY AND THE KASUALS – Come On Kid


THE ELECTRAS – Action Woman


THE BOLD – Gonna Get Some


"Is This Guy Dead ?" GROEZROCK 2015


30 SECONDS TO MARCH



Top mars.

YOUNG HUNGER - demo
Un gars des Swellers (Ryan Collins) qui fait un side project, j’essaie bien sûr… deux titres qui filent comme des balles dum-dum, grosse énergie, punk-rock mélo de haute volée… marrant les mecs définissent leur zique comme suit : « straight forward, catchy songs that could fit in perfectly on a Punk-O-Rama comp » c’est pas faux… bon on peut ajouter leur tambouille des ingrédients issus de combos pop-punk plus récents, NFG, The Wonder Years, Sister Kisser, Banner Pilot, en fait mets les noms que tu veux, y’en a des caisses… il y a une semaine les mecs ouvraient pour Pennywise (pas mon groupe préféré…) mais bon puisqu’on évoquait les compiles Punk-O-Rama… foncez choper ces deux titres, c’est là : http://weareyounghunger.bandcamp.com/ attention, c’est encore chaud… 320 likes sur leur page FB, ça devrait prochainement grimper, garanti ! Ou mon nom n’est plus Nathan Arizona !!! En fait mon nom c’est carrément pas Nathan Arizona. #blaguepourraveraisingarizona



BLUE STREAK
Le dimanche, c’est cuit pour moi, « tout est silencieux et gris » comme dans la cool chanson de Morrissey. Quoi que je fasse, j’ai l’impression de perdre mon temps, donc c’est « un jour parfait » (comme dans la cool chanson de JJ Burnel) pour glander. Tant qu’il y a du pop-corn et des Prince ® d’abord dans le placard puis dans mon estomac ensuite, ça roule… les heures défilent et c’est tout. Priorités aux activités basiques, bouquiner des trucs pas trop prenants, jouer à la console, et mater des films pas trop prenants non plus ! Genre je m’affale devant ce film starring le buddy Martin Lawrence ! BAD BOYZ - BAD BOYZ - WHATCHA GONNA DO ! le mec y joue Miles, un casseur de coffres qui s’empare d’un diam mahousse mais il se fait doubler par un gonze de son équipe (l’acteur qui joue Zed dans Pulp Fiction) le genre pas partageur quoi. Après quelques cascades et roulés-boulés, le mec Miles se retrouve dans un bâtiment en construction, les flics au train, et planque le caillou dans une conduite de ventilation avant de se faire serrer. Prochaine étape: le gnouf ! A sa sortie de taule, il retourne là où il a planqué son butin. Surprise : le bâtiment en construction était un futur commissariat, maintenant terminé, et bourré de flics bien sûr. Une plaque bidon et un changement de look plus tard il se pointe là dans la peau d’un inspecteur pour récupe son diam. Evidemment ça va se compliquer. Un film qui roule tout seul, pas de quoi se défoncer l’intellect mais c’est pas le but, ça bouge bien, les gags sont au poil (niveau light quand même… style la séquence où il se pointe en livreur de pizza… bon le gars a interprété Big Mama on est pas chez Bergman…) OK Martin Lawrence c’est un bon cabotin, mais le scénar appelle ça, genre on a la blague obligatoire et usée jusqu’au trognon sur le flic bouffeur de donuts… le rookie qui fait des mistakes… et le cabotinage, c’est relatif, après avoir vu trois ou quatre films de Hong Kong (genre I Love Maria ou un Mad Mission) on est guéri. Bref bien plaisant, mouvementé et drôle (enfin drôle pour moi), un cast coolos (le gars William Forsythe, toujours content de le voir) une bonne comédie du dimanche ni plus ni moins… j’ai beau être en mode dégradé le jour du Seigneur mais j’ai encore des exigences. Pas encore prêt à me taper une merde avec un triste pignouf comme Dubosc, le mec le moins drôle de l’univers : un constat irréfutable, après tests cliniques, analyses aux labos du MIT, sessions en soufflerie et tout ! Le jour où j’échoue là devant, je serai bon pour croquer ma capsule de cyanure. Martin Lawrence, un de mes remparts contre les comédies franchouilles, dont les seules bandes annonces me filent la gerbe. Blue Streak ça vole pas haut mais les missions en rase-mottes ça me connaît.

LES COOKIES HOMEMADE DE LISA
Sa recette, je sais pas d’où elle la sort (des méandres du www sans doute) n’empêche ses cookies défoncent ! Extérieur croustillant, intérieur moelleux et des pépites de chocolat en rangs serrés… perso je déguste ça avec un grand verre de lait, façon kid qui rentre du bahut.

MONSTER MAGNET – s/t
Dernier week-end de mars : l’amigo Gwardeath se pointe à Sunnydale, en transit entre Portland et Bruxelles. Toujours cool de chiller avec ce globe-trotter impénitent doublé d’un raconteur d’histoires croustillantes ! On blablate, on bouffe des gratins de pâtes aux légumes et on boit des cans de Skol (pas dégueu mais ne pas en abuser)… le 1er soir je claque comme d’hab’ de la pop-punk 2.0 et du David Brohet-core (ha ha) en fond musical mais comme je pense au confort de mon invité, je recadre rapidos la play-list, direction des territoires plus susceptibles de lui plaire ! De ce fait, on s’est retrouvés à écouter pendant deux jours des trucs issus de la décennie 90. On devise tranquilos en éclusant ce breuvage sorti des usines Tuborg (avec ce cool logo un peu métal/viking qui doit bien plaire à mon pote, ha ha ha), en bectant du pop-corn (salé), avec comme bande-son en vrac les Posies, Love Battery, Moving Targets, Midway Still, Pond, Quicksand, Handsome et j’en passe. Après son départ, je continue dans la même veine, vu que j’avais préparé une pile qu’on n’a pas pu terminer. Dans ce tas il y avait le 1er EP de Monster Magnet. Pour l’anecdote, le tout 1er CD que j’ai acheté (en 1990) ! Ce skeud ça a été une sacrée torgnole, et ça passe toujours pas mal ! Carrément le truc psyché/superheavy/stoner avant la trend quoi, en tout cas avant cette rondelle j’avais jamais entendu ça… that 70’s show revisité ! Des sons de guitare à te décoller le papier peint (je m’en fous j’en ai pas), des voix d’insectes cannibales, une ambiance sabbat drogué infernal, un combo déjà à fond dans cette mission spéciale : remettre en marche le golem Black Sabbath complètement freak-outé au jus du bong Grateful Dead… à l’époque quand on me demandait à quoi ça ressemblait Monster Magnet, je décrivais un bulldozer géant en train d’avancer dans un champ de gadoue bien grasse, c’est l’image que je m’en faisais… pour l’anecdote, j’ai vu ces gonzes sur scène l’année suivante dans un fest en Flandre, le truc en plein air (dans une cour d’école) où il y avait aussi The Walkabouts, Les Thugs, Ugly Papas et d’autres choses éliminées de ma mémoire depuis longtemps… par contre impossible d’oublier la prestation du bike gang de Dave Wyndorf : les mecs ont réussi à littéralement chambouler la météo. Cette journée était plutôt ensoleillée, puis Monster Magnet ont déboulé sur scène. Gros nuages noirs qui s’accumulent-o-nimbus, puis coups de tonnerre et pluie… flippant ! et tout ça s’est dissipé au dernier coup de cymbale envoyé par le groupe, retour du soleil et tout… fou non ? Quand je disais infernal… un extrait de ce fameux EP ici (play it loud !) :



EMBROUILLES AU PYPOLAND + LA GUERRE DES OREILLES – Tramber
Deux BD sorties d’un carton, et relues vite fait, toujours aussi bidonnantes. Achetées il y a une éternité, évidemment. Ca date de l’époque (on va dire 85 pour pas se casser le cul) où je me faisais une culture comics via des mags géniaux, Viper, Métal Hurlant, et surtout Rigolo (sous titré « le rire rock »)… des publications sorties des usines Les Humanoïdes Associés, pilotées par MM. Dionnet et Manœuvre (à l’époque le mec était cool, maintenant c’est juste papy rock)… c’est là dedans que j’ai découvert Pierre Ouin, Charlie Schlingo, Peter Pluut et surtout Max. Ce type m’a fait piger un message essentiel, à savoir « tu dessines pas de façon académique, caisse t’en as à foutre, dessine quand même » un principe que j’ai vite adopté… Tramber, c‘était le scénariste de Kebra le rat, dessiné par Jano. Suite à un schisme, le gars Tramber s’est mis à dessiner (de son mieux) de son côté, pour sortir ces tueries, qui mettent en scène William & Pypo, deux clébards qui vivotent « sur la zone » (comme dans la cool chanson de LSD), l’un con comme une boîte et l’autre pseudo intello, à base de petits trafics minables, de plans pourris, d’idées vaseuses qui tournent invariablement à la catastrophe et à la défaite… ils traînent avec Jean-Marc l’éléphant (bah oui c’est comme ça) dans leur quartier pourri, et partent des fois en vacances en Bretagne pour picoler avec El Butor, un marin bourré en permanence… humour déglingué et parfois absurde, des situations folles, et des histoires traitées en une page, voire deux ou trois maxi. Ca se lâchait bien à l’époque, il y avait un vent de folie et d’irrévérence dans la BD française, un esprit iconoclaste et tout, et ces pirates du pinceau squattaient des mags et des vrais albums qu’on trouvait facile partout ! Après peut-être que ça se lâche encore aujourd’hui, j’en sais rien, des BD j’en achète 3 par an. Le mec a remis ses persos en scène dans un album appelé « la grande souris noire » (une histoire d’idole légendaire qui fait office de Viagra) mais là c’était une histoire complète, et à mon avis le gars Tramber assurait plus dans le format gag d’une page. Il a sûrement fait d’autres trucs mais après j’ai lâché l’affaire ! Le suivant (« gromago ») je l’ai jamais ouvert… Bref on trouve encore ça dans les bouquineries / sur Amazon / Price Minister, et c’est du bon investissement à mon avis. Une prochaine fois je parlerai peut-être de « panzer panik » de Max et J-L Boquet, la meilleure BD française de tous les temps, sortie également dans cette fameuse collection « H - humour humanoïde » !

BONUS TRACK : mon corres’ Bir (hi ya mec !) du Wallabirzine me demande de faire tourner cette info… j’ai tourné le dos aux réseaux sociaux, donc voilà, je relaie cet évènement à l’arrache. Juste en dessous. Merci.

MAC & CHEESE #2



Le 3-way all-star split zine Mickson / Thierry ROTTEN EGGS SMELL TERRIBLE / Frank SLOW DEATH avec une couverture de David Brohet. Tout est dit !

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XTC - Go 2 (1978)

Great album art concept by Hipgnosis






[source]

Février, c’est le nom du clébard des Hart dans « l’amour du risque » !

Putain pourquoi j’ai stocké cette info ???
Top Février.



JOHN WATERS – crackpot
Un bouquin que j’aurais jamais imaginé lire, arrivé dans mes mains par accident (un prêt…) mais une agréable surprise. Comme un crétin j’étais un peu réticent puisque le bouquin est contemporain des films du père Waters que j’aime pas trop, Pink Flamingos, Female Trouble, Polyester et tout ça. Le type a commencé à vraiment m’intéresser à partir de Serial Mom, perso je pense que ses meilleurs films sont postérieurs à toute cette période heavy-trasho, des trucs vraiment cool comme Pecker et surtout Cecil B. Demented. Donc ce bouquin (une compile d’articles) est vraiment bien, parce que le mec nous fait partager ses goûts (et dégoûts), ça inclut des éléments du quotidien, ça sort de la case cinéma stricto sensu. Un chapitre par thème abordé, la projection de ses films en prison entre deux tournages, des 100 trucs qu’il déteste le plus, une interview de Pia Zadora, un sujet sur William Castle, un mogul de la série B des années 50/60, à l’imagination sans limites et à qui Joe Dante a rendu hommage dans Matinee (vraiment cool !) et j’en passe. C’est agréable à lire, un petite plongée dans la trash et pop culture qui nourrit depuis toujours ce réalisateur hors du commun… mon chapitre préféré s’intitule « the nicest kids in town » et parle de ce qui lui a inspiré Hairspray et un peu Cry-Baby aussi je pense… super article donc, sur un show TV de Baltimore fin 50 / début 60, calqué sur le American Bandstand de Ed Sullivan, dans le trip teens en folie, nouvelles danses, chartbusters, socquettes, queues de cheval et gomina dans les tifs ! C’est super bien écrit et ça fait voyager dans le temps… Crackpot, c’est très agréable à bouquiner, calé dans le canape et à bouffer des crackers… un très bon gars, le mec à la moustache Don Diego stylee !

PLUMTREE – predicts the future
Scott Pilgrim pour moi c’est l’univers étendu de Star Wars, en pire même ! Directement, le mini comics « the wonderful world of Kim Pine », le fanart sur DeviantArt, le jeu video Ubisoft, (à quand les figurines Scott P chez Funko Pop ?), la réédition couleurs + pages bonus chez Milady et indirectement tout ce que ça m’apporte, comme ressortir du Metric ou du Buffalo Springfield (bicause Stephen Stills « le talent »), aller boire un jus dans une boutique à café en m’imaginant que je suis à Second Cup (pas encore vu de Stacey P derrière le comptoir) et aussi croiser cette rouquine à Sunnydale, qui speede sur ses rollers dans les voies de bus, avec un sac en bandoulière –pas un sac subspatial mais estampillé HEI ! bref ce qui se rapproche le plus de Ramona dans la vraie vie… Dans cette oeuvre aux multiples couches, il y a bien évidemment la zique (un ingrédient essentiel) genre il y a quelques jours je ressors le 1er Lp de Frank Black, dont le morceau « I heard Ramona sing » figure sur la BO du film… et c’est Bryan Lee O’Malley lui même qui parle de Plumtree (groupe de meufs de Halifax) qui ont écrit en 97 un titre qui s’appelle « Scott Pilgrim »… titre qui a servi pour baptiser le perso principal de sa saga… corny ? bah non, ces jeux de pistes j’adore… donc, le morceau « Scott Pilgrim » ça faisait belle lurette que je l’avais chopé (la version video, avec une intro à l’harmonica, un instrument que je ne souhaite pas trop entendre, comme le saxo)… dernièrement je me retape les 6 volumes de la BD + le film, et je file chercher l’album de Plumtree qui inclut cette chanson. Et ça le fait ! Des cool mélodies, indie-pop à crever (pas trop noisy) un bidule proche de la scène twee-pop du milieu des années 80, des fois ça me fait grave penser à du Talulah Gosh mixé avec The Amps… la chanteuse a vraiment une chouette voix, des intonations à la Belinda Carlisle un peu, en plus fragile et avec moins de coffre. Un peu plus de 30 mn d’émotions poppy à base de guitares cradoques et de chansons merveilleuses. Fuckin’ A.


BANGLES – all over the place
Avoir un ordi qui claque pour de bon, ça incite à se retourner vers les stocks existants… comme quoi rien n’est jamais totalement perdu (après avoir fait un tri, évidemment)… pas de plantage possible avec le 1er LP des Bangles, un mega-classic pour ma pomme! Les meufs faisaient partie de la scène Paisley Underground de L.A. début des années 80, une clique qui avait dans ses rangs des groupes bien coolos comme Dream Syndicate, Three O’Clock, Rain Parade… des gonzes branchés sur la zique sixties et seventies, attitude cool et tout… et quand je parle de ces deux décennies, on vise des combos comme les Byrds, le Velvet U, Buffalo Springfield, MC5… pour les poupées Bangles, ça tapait aussi pas mal dans la grosse power-pop garage, Remains et autres Ohio Express… ce skeud (sorti en 84) ne contient que des perles, des guitares parfois cristallines, parfois agressives, des refrains magiques et elles excellaient également dans les harmonies vocales. Faut dire que toutes les quatre se tapaient à tour de rôle le chant lead, avec un grain de voix bien marqué et identifiable pour chacune d’entre elles… perso je crush particulièrement pour l’organe de Susanna Hoffs, qui est également la plus jolie du paquet (anecdote : Prince a craqué sur elle en matant une de leurs vidéos et leur a composé le hit « manic monday »)… bref, rien à jeter sur cette rondelle, ça file à grande vitesse, entre titres lancinants genre « hero takes a fall » et balades tuantes (« dover beach »)… sans oublier les trucs plus punchy à la « silent treatment »… génial. A noter que leur LP suivant, « different light » contient le tube planétaire « walk like an egyptian »… très bon skeud, mais sans l’urgence poppy-nerveuse et toutes guitares dehors du 1er shot. Un petit échantillon par ici :


TITLE FIGHT – hyperview
Ce groupe j’en suis tombé raide depuis leur EP « the last thing you forget », HC sous tension et mélo, voix abrasives et tout, avec des cool réminiscences Jawbreaker. Puis déboule l’album « shed » et tuerie again… du coup je les suis quoi. Pas déçu jusqu’à présent. Celui qui vient de tomber me baffe aussi, cette fois on est en plein délire 90 (une influence déjà présente sur l’album « floral green » et encore plus -je trouve- sur le 4 titres « spring songs »), ils ont ouvert les vannes indie/noisy/pop en grand, envoyez le jus Ride, The Telescopes, Teenage Fanclub, My Bloody Valentine, Wolfhounds, Lush… putain les sons de guitare noyés d’effets c’est pile ça ! Les voix éthérées, les mélodies envapées, pas de lèze… des fois on se dit mais pourquoi s’immerger autant là-dedans mais c’est leur groupe ; les mecs font ce qu’ils veulent, en tout cas perso je me sens tellement en terrain connu… je suis pas non plus le dernier pour apprécier un changement de registre, pour peu que ça me plaise… donc, pas déçu, ni même dérouté, je répète, ils avaient préparé le terrain. Jusqu’à présent, toutes les périodes de Title Fight me vont, pas de souci.


COTTON WEARY – s/t
Un skeud remis à jour après ce fameux crash d’ordi, je parcours mes piles à nouveau et je me rends compte que certains trucs un peu oubliés passent bien l’épreuve du temps. J’avais chopé ce CD sur la liste de distro de Yann Sanjam – salut mec ! j’espère que tu vas bien… (également boss de Sanjam Records, une pelletée de sorties géniales au compteur, genre Kidsgofree, Emily et Serotonin entre autres…) grâce à qui j’ai découvert début 2000 la tonne de petits combos bien obscurs, venant des quatre coins du globe, des Italiens, des Ecossais, des Américains, des Espagnols… petits mais balèzes ! De la haute qualité. Bref, je lui avais commandé Cotton Weary (groupe Anglais) bicause le chouette descriptif dans son cata et le nom du groupe bien classieux… comme d’hab aucune déception à l’arrivée du colis, ce skeud étant hyper énergique et catchy à mort. Du bon punk-rock mélo, qui file droit, au son râpeux et aux compos gorgées d’émotion. J’en fais pas plus, pour tester c’est là : http://www.last.fm/music/Cotton+Weary

J’ai perdu un laptop dans l’affaire mais conséquence : j’ai pu rebrancher quelques connexions pas mal poussiéreuses. Et qui fonctionnent encore bien. Cool.


SPLIT ZINE - SLIME / STREET KLEANER

Comme d'hab, ce zine est sold-out dans l'underground de la photocopie alors on le met ici, cette fois c'est un split entre Mickson et Buen (aka Mr. Buenax, présentement IRRADIATES, RED GLOVES, NOTHING TO PROVE, ex-HAWAII SAMURAI, ex-RONNIE ROCKETS, mercenaire pour SIMON CHAINSAW, SCOTT DRAKE ... et puis boss de SLIME ZINE du coup)

Ah ouaih, et c'est splitté en deux PDF parce que c'est plus simple ... Bonne lecture !



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NU YEAR, SAME SHIT



2015: tout est possible. Même des top 5 avec 4 trucs dedans.
TOP JANVIER.


SHORT ANSWERS – this is a perfect place

Jimmy Dix est accro aux anti-douleurs et moi à la pop-punk. Est-ce que dans tout ce que je ramasse de façon quasi-hebdomadaire il n’y a que du gros calibre ? Certes non. Mais bon, je veux pas tomber en rade, sinon c’est stupeur et tremblements, yeux hagards, mauvaise humeur… il m’en faut toujours plus ! La « faim dévorante » de Galactus quoi ! mais parfois, ça crève le plafond et là c’est vraiment cool. Parfait exemple avec les guys de Short Answers qui déboulent de Palo Alto, California, avec un skeud mirifique, et au nom très évocateur (air connu, les noms de groupes ça doit me titiller au 1er regard, bla bla bla, OK j’arrête de radoter…) et à la zique qui me parle, un genre de mix entre Get Up Kids des débuts et Jimmy Eat World des débuts aussi, puis Hey Mercedes, Sense Field, Hot Rod Circuit… un chouille plus frontal dans l’approche, peut être… très belles mélodies, hyper accrocheuses et poignantes, un chanteur qui officie genre un octave plus bas que ce qu’on peut généralement entendre dans des combos de ce tonneau, les guitares qui se complètent à la perfection, c’est du bon ! Le son est un peu roots mais adapté à leur zique, on sent percer le gros potentiel !



CASEY BOLLES – the fever + freshman
Un prince de la pop-song emo ! Après les claques Into It Over It et un autre type que je ne citerai pas (pour des raisons complètement extra-musicales) voilà que déboule un kid de Buffalo, au talent stratosphérique, pour moi un héritier de Chris Carraba, Chris Conley, Cristopher Drew et Dave Melillo… « the fever » c’est sorti en décembre 2013, le mec y montre déjà tout son talent, autant seul qu’en configuration groupe… une palanquée de titres à la fois catchy et mélancoliques, argh putain j’adore ! « freshman », sorti un an plus tard, et toujours aussi cool… et cette fois en solo. Ca le fait ! J’en rajoute pas. Les mots c’est très faiblard pour parler d’un truc de cette qualité. Je trouve.



SYMPOSIUM – on the outside
Une galette qui revient à la surface, un abum archi-culte pour ma pomme! Un combo Londonien découvert fin 90 sur MTV (une vidéo au bord d’une piscine… sorry, c’est assez flou), accroché direct ! Peu de temps après je me suis procuré ce CD (leur seul album je crois, 1998) et c’est une tuerie, dans le trip pop-punk mixé avec de l’indie/grungy/alt-rock/whatever ! Des tubes punchy en rafale taillés dans un son hyper mahousse et clean. Des chansons qui s’impriment bien dans la tronche, serties d’harmonies vocales de folie… « paint the stars », « the answer to why I hate you », j’arrête là l’énumération, tout le skeud est génial ! La carrière du groupe a été assez courte (6 ans) mais brillante, de la tournée aux USA, des premières parties classe, et certains des membres de Symposium ont continué l’aventure dans Hell Is For Heroes… Du coup je me suis recollé une dose de My Vitriol… et c’est pas impossible que la prochaine fois je chante les louanges d’un album de Ash (période Charlotte Hatherley)… wait & see.



ASH – free all angels
Beuh pourquoi attendre la prochaine fois? Un album de Ash, période Charlotte Hatherley ? Bam le voilà… le skeud des Irlandais (du Nord) que j’écoute le plus, et depuis le plus longtemps, même si j’ai découvert le combo à l’époque où Lenoir animait son émission sur France Inter (période « 1977 »)… la vraie raclée est venue plus tard, et elle coïncide avec l’arrivée dans le groupe de la môme Charlotte H, l’équation talent + charme quoi ! Cet album tue ! Gros flash back des années MTV où je me cramais les rétines à mater Singled Out, Sifl & Olly et le Jenny Mc Carthy Show, sans oublier Beavis & Butthead ! rentré du taf, le temps de me torcher un bon café et quelques tartines Nutellisées, et direct bercé par les clips de gangs pop maintenant plus ou moins oubliés (mais pas par moi…) = Wannadies, New Radicals, Fastball, Cast, Dodgy, Lightning Seeds, Ghost Town, Smoke City et aussi les plus fat, Oasis, The Verve, Blur, Cranberries (ouah le clip de “favourite game” vu un nombre incalculable de fois…) et j’en passe des R. Kelly et Dee-Lite ! Mon skeud préféré de la bande à Tim Wheeler, avec « nu-clear sounds »… inusable !

XWIZEX - TOP ALBUMS/LIVE 2014




The LAST.FM top from last year was pretty honest, because you know, if I don't listen to the record, why put it on a fucking top. Anyway, here it is :

1 - HE IS LEGEND - Heavy Fruit
Christian-core chaotic turned dirty-south-stoner-metalcore now turns satanist-from-the-woods-doing-their-own-hybrid-metal-shit-that-regular-metal/hardcore-people-don't-seem-to-understand. GENIUSES !

2 - EMMURE - Eternal Enemies
21st century hopcore

3 - WEEZER - Everything Will Be Alright In The End
If you forgot who were the kings of Power-Pop ...

4 - FOREVER CAME CALLING - What Matters Most
Best pop-punk melodies of the year

5 - THE COPYRIGHTS - Report
Basic orgcore band turns punk-rock-melody-bulldozer after signing on Fat Wreck Chords

6 - MAC MILLER - Faces
Jazzy hip hop something something, so good that I didn't even noticed it was a mixtape

7 - MASKED INTRUDER - M.I.
Easy listening punk-pop at his best.

8 - FRONT PORCH STEP - Aware
Friendzone-creep-acoustic-core, this dude's carreer went so fast that's it's already over

9 - HOW TO DRESS WELL - What Is This Heart ?
His Primavera 2013 set blew my mind, pure Pitchfork hipster r'n'b masterpiece

10 - KIMBRA - The Golden Echo
A pop record with thousand of ideas in it, too smart for radio I guess

11 - TRANSIT - Joyride
Boston emo beatdown keeping it real

12 - CLOSURE IN MOSCOW - Pink Lemonade
Math shamanist post-hardcore from Australia (read with Bill Hader's "Stefon" voice now) "this record got everything in it"

TOP LIVE 2014
Probably in that order yep :

- LIMP BIZKIT @ Maubeuge
- THE CAULFIELD CULT @ Lille
- NORMA JEAN @ Groezrock
- HE IS LEGEND @Antwerp

TOP ALBUMS 2014 - DAVID





BATON ROUGE - Totem
NOTHING - Guilty of Everything
DELAY - Circle Change
PRAWN - Kingfisher
SPORT - Bon Voyage
TREMBLING HANDS - S/T
PUNCH - They Don't Have to Believe
THE HOTELIER - Home, Like Noplace Is There
THE TIDAL SLEEP - Vorstellungskraft
SHIROKUMA - Sun Won't Set
FAKE OFF - Climatic Accidents, Landscape-Making
THE SADDEST LANDSCAPE & MY FICTIONS - When You Are Close, I Am Gone (sorti fin 2013, écouté en 2014)


TOP 2014 MICKSON



TOP 10 SKEUDS 2014

TAYLOR SWIFT – 1989
La princesse du songwriting dans le bouillon 80

YOUNG FUNERALS – Young Fuckin’ Funerals
HXC mélo hypertendu et passionné

I CAN SEE MOUNTAINS – Gone Beachy EP
Pop-punk indie neo-emo, genre

5 SECONDS OF SUMMER – s/t
Boys band ? oui absolument, pas de souci.

BRIGHTER BRIGHTEST - Arrow EP
Pop-punk avec une bonne touche radio friendly

COPPER & STARS – Doghouse EP
Frais et crunchy : du snickers glacé pour tes oreilles

WONDERFLU – The Heart Of Seashells EP
Noisy pop inspirée et acidulée

SHIROKUMA – Sun Won’t Set
Emo/screamo post ado, mucho bueno

WIZ KHALIFA – Blacc Hollywood
Album inégal... mais c’est my main man Wiz K

HE IS LEGEND – Heavy Fruit
Jesus-Christ pose revisited

TOP 10 FILMS 2014
(VUS EN SALLES OBSCURES EN BOUFFANT DES MIKADO)

CLOUDS OF SILS MARIA
NINJA TURTLES
LES GARDIENS DE LA GALAXIE
LE ROLE DE MA VIE
CAPTAIN AMERICA - THE WINTER SOLDIER
WHITE BIRD IN A BLIZZARD
HORNS
LE VIEUX QUI VOULAIT PAS FETER SON ANNIVERSAIRE
DRAGONS 2
HUNGER GAMES - MOCKINGJAY part 1