30 SECONDS TO MARCH



Top mars.

YOUNG HUNGER - demo
Un gars des Swellers (Ryan Collins) qui fait un side project, j’essaie bien sûr… deux titres qui filent comme des balles dum-dum, grosse énergie, punk-rock mélo de haute volée… marrant les mecs définissent leur zique comme suit : « straight forward, catchy songs that could fit in perfectly on a Punk-O-Rama comp » c’est pas faux… bon on peut ajouter leur tambouille des ingrédients issus de combos pop-punk plus récents, NFG, The Wonder Years, Sister Kisser, Banner Pilot, en fait mets les noms que tu veux, y’en a des caisses… il y a une semaine les mecs ouvraient pour Pennywise (pas mon groupe préféré…) mais bon puisqu’on évoquait les compiles Punk-O-Rama… foncez choper ces deux titres, c’est là : http://weareyounghunger.bandcamp.com/ attention, c’est encore chaud… 320 likes sur leur page FB, ça devrait prochainement grimper, garanti ! Ou mon nom n’est plus Nathan Arizona !!! En fait mon nom c’est carrément pas Nathan Arizona. #blaguepourraveraisingarizona



BLUE STREAK
Le dimanche, c’est cuit pour moi, « tout est silencieux et gris » comme dans la cool chanson de Morrissey. Quoi que je fasse, j’ai l’impression de perdre mon temps, donc c’est « un jour parfait » (comme dans la cool chanson de JJ Burnel) pour glander. Tant qu’il y a du pop-corn et des Prince ® d’abord dans le placard puis dans mon estomac ensuite, ça roule… les heures défilent et c’est tout. Priorités aux activités basiques, bouquiner des trucs pas trop prenants, jouer à la console, et mater des films pas trop prenants non plus ! Genre je m’affale devant ce film starring le buddy Martin Lawrence ! BAD BOYZ - BAD BOYZ - WHATCHA GONNA DO ! le mec y joue Miles, un casseur de coffres qui s’empare d’un diam mahousse mais il se fait doubler par un gonze de son équipe (l’acteur qui joue Zed dans Pulp Fiction) le genre pas partageur quoi. Après quelques cascades et roulés-boulés, le mec Miles se retrouve dans un bâtiment en construction, les flics au train, et planque le caillou dans une conduite de ventilation avant de se faire serrer. Prochaine étape: le gnouf ! A sa sortie de taule, il retourne là où il a planqué son butin. Surprise : le bâtiment en construction était un futur commissariat, maintenant terminé, et bourré de flics bien sûr. Une plaque bidon et un changement de look plus tard il se pointe là dans la peau d’un inspecteur pour récupe son diam. Evidemment ça va se compliquer. Un film qui roule tout seul, pas de quoi se défoncer l’intellect mais c’est pas le but, ça bouge bien, les gags sont au poil (niveau light quand même… style la séquence où il se pointe en livreur de pizza… bon le gars a interprété Big Mama on est pas chez Bergman…) OK Martin Lawrence c’est un bon cabotin, mais le scénar appelle ça, genre on a la blague obligatoire et usée jusqu’au trognon sur le flic bouffeur de donuts… le rookie qui fait des mistakes… et le cabotinage, c’est relatif, après avoir vu trois ou quatre films de Hong Kong (genre I Love Maria ou un Mad Mission) on est guéri. Bref bien plaisant, mouvementé et drôle (enfin drôle pour moi), un cast coolos (le gars William Forsythe, toujours content de le voir) une bonne comédie du dimanche ni plus ni moins… j’ai beau être en mode dégradé le jour du Seigneur mais j’ai encore des exigences. Pas encore prêt à me taper une merde avec un triste pignouf comme Dubosc, le mec le moins drôle de l’univers : un constat irréfutable, après tests cliniques, analyses aux labos du MIT, sessions en soufflerie et tout ! Le jour où j’échoue là devant, je serai bon pour croquer ma capsule de cyanure. Martin Lawrence, un de mes remparts contre les comédies franchouilles, dont les seules bandes annonces me filent la gerbe. Blue Streak ça vole pas haut mais les missions en rase-mottes ça me connaît.

LES COOKIES HOMEMADE DE LISA
Sa recette, je sais pas d’où elle la sort (des méandres du www sans doute) n’empêche ses cookies défoncent ! Extérieur croustillant, intérieur moelleux et des pépites de chocolat en rangs serrés… perso je déguste ça avec un grand verre de lait, façon kid qui rentre du bahut.

MONSTER MAGNET – s/t
Dernier week-end de mars : l’amigo Gwardeath se pointe à Sunnydale, en transit entre Portland et Bruxelles. Toujours cool de chiller avec ce globe-trotter impénitent doublé d’un raconteur d’histoires croustillantes ! On blablate, on bouffe des gratins de pâtes aux légumes et on boit des cans de Skol (pas dégueu mais ne pas en abuser)… le 1er soir je claque comme d’hab’ de la pop-punk 2.0 et du David Brohet-core (ha ha) en fond musical mais comme je pense au confort de mon invité, je recadre rapidos la play-list, direction des territoires plus susceptibles de lui plaire ! De ce fait, on s’est retrouvés à écouter pendant deux jours des trucs issus de la décennie 90. On devise tranquilos en éclusant ce breuvage sorti des usines Tuborg (avec ce cool logo un peu métal/viking qui doit bien plaire à mon pote, ha ha ha), en bectant du pop-corn (salé), avec comme bande-son en vrac les Posies, Love Battery, Moving Targets, Midway Still, Pond, Quicksand, Handsome et j’en passe. Après son départ, je continue dans la même veine, vu que j’avais préparé une pile qu’on n’a pas pu terminer. Dans ce tas il y avait le 1er EP de Monster Magnet. Pour l’anecdote, le tout 1er CD que j’ai acheté (en 1990) ! Ce skeud ça a été une sacrée torgnole, et ça passe toujours pas mal ! Carrément le truc psyché/superheavy/stoner avant la trend quoi, en tout cas avant cette rondelle j’avais jamais entendu ça… that 70’s show revisité ! Des sons de guitare à te décoller le papier peint (je m’en fous j’en ai pas), des voix d’insectes cannibales, une ambiance sabbat drogué infernal, un combo déjà à fond dans cette mission spéciale : remettre en marche le golem Black Sabbath complètement freak-outé au jus du bong Grateful Dead… à l’époque quand on me demandait à quoi ça ressemblait Monster Magnet, je décrivais un bulldozer géant en train d’avancer dans un champ de gadoue bien grasse, c’est l’image que je m’en faisais… pour l’anecdote, j’ai vu ces gonzes sur scène l’année suivante dans un fest en Flandre, le truc en plein air (dans une cour d’école) où il y avait aussi The Walkabouts, Les Thugs, Ugly Papas et d’autres choses éliminées de ma mémoire depuis longtemps… par contre impossible d’oublier la prestation du bike gang de Dave Wyndorf : les mecs ont réussi à littéralement chambouler la météo. Cette journée était plutôt ensoleillée, puis Monster Magnet ont déboulé sur scène. Gros nuages noirs qui s’accumulent-o-nimbus, puis coups de tonnerre et pluie… flippant ! et tout ça s’est dissipé au dernier coup de cymbale envoyé par le groupe, retour du soleil et tout… fou non ? Quand je disais infernal… un extrait de ce fameux EP ici (play it loud !) :



EMBROUILLES AU PYPOLAND + LA GUERRE DES OREILLES – Tramber
Deux BD sorties d’un carton, et relues vite fait, toujours aussi bidonnantes. Achetées il y a une éternité, évidemment. Ca date de l’époque (on va dire 85 pour pas se casser le cul) où je me faisais une culture comics via des mags géniaux, Viper, Métal Hurlant, et surtout Rigolo (sous titré « le rire rock »)… des publications sorties des usines Les Humanoïdes Associés, pilotées par MM. Dionnet et Manœuvre (à l’époque le mec était cool, maintenant c’est juste papy rock)… c’est là dedans que j’ai découvert Pierre Ouin, Charlie Schlingo, Peter Pluut et surtout Max. Ce type m’a fait piger un message essentiel, à savoir « tu dessines pas de façon académique, caisse t’en as à foutre, dessine quand même » un principe que j’ai vite adopté… Tramber, c‘était le scénariste de Kebra le rat, dessiné par Jano. Suite à un schisme, le gars Tramber s’est mis à dessiner (de son mieux) de son côté, pour sortir ces tueries, qui mettent en scène William & Pypo, deux clébards qui vivotent « sur la zone » (comme dans la cool chanson de LSD), l’un con comme une boîte et l’autre pseudo intello, à base de petits trafics minables, de plans pourris, d’idées vaseuses qui tournent invariablement à la catastrophe et à la défaite… ils traînent avec Jean-Marc l’éléphant (bah oui c’est comme ça) dans leur quartier pourri, et partent des fois en vacances en Bretagne pour picoler avec El Butor, un marin bourré en permanence… humour déglingué et parfois absurde, des situations folles, et des histoires traitées en une page, voire deux ou trois maxi. Ca se lâchait bien à l’époque, il y avait un vent de folie et d’irrévérence dans la BD française, un esprit iconoclaste et tout, et ces pirates du pinceau squattaient des mags et des vrais albums qu’on trouvait facile partout ! Après peut-être que ça se lâche encore aujourd’hui, j’en sais rien, des BD j’en achète 3 par an. Le mec a remis ses persos en scène dans un album appelé « la grande souris noire » (une histoire d’idole légendaire qui fait office de Viagra) mais là c’était une histoire complète, et à mon avis le gars Tramber assurait plus dans le format gag d’une page. Il a sûrement fait d’autres trucs mais après j’ai lâché l’affaire ! Le suivant (« gromago ») je l’ai jamais ouvert… Bref on trouve encore ça dans les bouquineries / sur Amazon / Price Minister, et c’est du bon investissement à mon avis. Une prochaine fois je parlerai peut-être de « panzer panik » de Max et J-L Boquet, la meilleure BD française de tous les temps, sortie également dans cette fameuse collection « H - humour humanoïde » !

BONUS TRACK : mon corres’ Bir (hi ya mec !) du Wallabirzine me demande de faire tourner cette info… j’ai tourné le dos aux réseaux sociaux, donc voilà, je relaie cet évènement à l’arrache. Juste en dessous. Merci.

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