MAC & CHEESE #2



Le 3-way all-star split zine Mickson / Thierry ROTTEN EGGS SMELL TERRIBLE / Frank SLOW DEATH avec une couverture de David Brohet. Tout est dit !

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XTC - Go 2 (1978)

Great album art concept by Hipgnosis






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Février, c’est le nom du clébard des Hart dans « l’amour du risque » !

Putain pourquoi j’ai stocké cette info ???
Top Février.



JOHN WATERS – crackpot
Un bouquin que j’aurais jamais imaginé lire, arrivé dans mes mains par accident (un prêt…) mais une agréable surprise. Comme un crétin j’étais un peu réticent puisque le bouquin est contemporain des films du père Waters que j’aime pas trop, Pink Flamingos, Female Trouble, Polyester et tout ça. Le type a commencé à vraiment m’intéresser à partir de Serial Mom, perso je pense que ses meilleurs films sont postérieurs à toute cette période heavy-trasho, des trucs vraiment cool comme Pecker et surtout Cecil B. Demented. Donc ce bouquin (une compile d’articles) est vraiment bien, parce que le mec nous fait partager ses goûts (et dégoûts), ça inclut des éléments du quotidien, ça sort de la case cinéma stricto sensu. Un chapitre par thème abordé, la projection de ses films en prison entre deux tournages, des 100 trucs qu’il déteste le plus, une interview de Pia Zadora, un sujet sur William Castle, un mogul de la série B des années 50/60, à l’imagination sans limites et à qui Joe Dante a rendu hommage dans Matinee (vraiment cool !) et j’en passe. C’est agréable à lire, un petite plongée dans la trash et pop culture qui nourrit depuis toujours ce réalisateur hors du commun… mon chapitre préféré s’intitule « the nicest kids in town » et parle de ce qui lui a inspiré Hairspray et un peu Cry-Baby aussi je pense… super article donc, sur un show TV de Baltimore fin 50 / début 60, calqué sur le American Bandstand de Ed Sullivan, dans le trip teens en folie, nouvelles danses, chartbusters, socquettes, queues de cheval et gomina dans les tifs ! C’est super bien écrit et ça fait voyager dans le temps… Crackpot, c’est très agréable à bouquiner, calé dans le canape et à bouffer des crackers… un très bon gars, le mec à la moustache Don Diego stylee !

PLUMTREE – predicts the future
Scott Pilgrim pour moi c’est l’univers étendu de Star Wars, en pire même ! Directement, le mini comics « the wonderful world of Kim Pine », le fanart sur DeviantArt, le jeu video Ubisoft, (à quand les figurines Scott P chez Funko Pop ?), la réédition couleurs + pages bonus chez Milady et indirectement tout ce que ça m’apporte, comme ressortir du Metric ou du Buffalo Springfield (bicause Stephen Stills « le talent »), aller boire un jus dans une boutique à café en m’imaginant que je suis à Second Cup (pas encore vu de Stacey P derrière le comptoir) et aussi croiser cette rouquine à Sunnydale, qui speede sur ses rollers dans les voies de bus, avec un sac en bandoulière –pas un sac subspatial mais estampillé HEI ! bref ce qui se rapproche le plus de Ramona dans la vraie vie… Dans cette oeuvre aux multiples couches, il y a bien évidemment la zique (un ingrédient essentiel) genre il y a quelques jours je ressors le 1er Lp de Frank Black, dont le morceau « I heard Ramona sing » figure sur la BO du film… et c’est Bryan Lee O’Malley lui même qui parle de Plumtree (groupe de meufs de Halifax) qui ont écrit en 97 un titre qui s’appelle « Scott Pilgrim »… titre qui a servi pour baptiser le perso principal de sa saga… corny ? bah non, ces jeux de pistes j’adore… donc, le morceau « Scott Pilgrim » ça faisait belle lurette que je l’avais chopé (la version video, avec une intro à l’harmonica, un instrument que je ne souhaite pas trop entendre, comme le saxo)… dernièrement je me retape les 6 volumes de la BD + le film, et je file chercher l’album de Plumtree qui inclut cette chanson. Et ça le fait ! Des cool mélodies, indie-pop à crever (pas trop noisy) un bidule proche de la scène twee-pop du milieu des années 80, des fois ça me fait grave penser à du Talulah Gosh mixé avec The Amps… la chanteuse a vraiment une chouette voix, des intonations à la Belinda Carlisle un peu, en plus fragile et avec moins de coffre. Un peu plus de 30 mn d’émotions poppy à base de guitares cradoques et de chansons merveilleuses. Fuckin’ A.


BANGLES – all over the place
Avoir un ordi qui claque pour de bon, ça incite à se retourner vers les stocks existants… comme quoi rien n’est jamais totalement perdu (après avoir fait un tri, évidemment)… pas de plantage possible avec le 1er LP des Bangles, un mega-classic pour ma pomme! Les meufs faisaient partie de la scène Paisley Underground de L.A. début des années 80, une clique qui avait dans ses rangs des groupes bien coolos comme Dream Syndicate, Three O’Clock, Rain Parade… des gonzes branchés sur la zique sixties et seventies, attitude cool et tout… et quand je parle de ces deux décennies, on vise des combos comme les Byrds, le Velvet U, Buffalo Springfield, MC5… pour les poupées Bangles, ça tapait aussi pas mal dans la grosse power-pop garage, Remains et autres Ohio Express… ce skeud (sorti en 84) ne contient que des perles, des guitares parfois cristallines, parfois agressives, des refrains magiques et elles excellaient également dans les harmonies vocales. Faut dire que toutes les quatre se tapaient à tour de rôle le chant lead, avec un grain de voix bien marqué et identifiable pour chacune d’entre elles… perso je crush particulièrement pour l’organe de Susanna Hoffs, qui est également la plus jolie du paquet (anecdote : Prince a craqué sur elle en matant une de leurs vidéos et leur a composé le hit « manic monday »)… bref, rien à jeter sur cette rondelle, ça file à grande vitesse, entre titres lancinants genre « hero takes a fall » et balades tuantes (« dover beach »)… sans oublier les trucs plus punchy à la « silent treatment »… génial. A noter que leur LP suivant, « different light » contient le tube planétaire « walk like an egyptian »… très bon skeud, mais sans l’urgence poppy-nerveuse et toutes guitares dehors du 1er shot. Un petit échantillon par ici :


TITLE FIGHT – hyperview
Ce groupe j’en suis tombé raide depuis leur EP « the last thing you forget », HC sous tension et mélo, voix abrasives et tout, avec des cool réminiscences Jawbreaker. Puis déboule l’album « shed » et tuerie again… du coup je les suis quoi. Pas déçu jusqu’à présent. Celui qui vient de tomber me baffe aussi, cette fois on est en plein délire 90 (une influence déjà présente sur l’album « floral green » et encore plus -je trouve- sur le 4 titres « spring songs »), ils ont ouvert les vannes indie/noisy/pop en grand, envoyez le jus Ride, The Telescopes, Teenage Fanclub, My Bloody Valentine, Wolfhounds, Lush… putain les sons de guitare noyés d’effets c’est pile ça ! Les voix éthérées, les mélodies envapées, pas de lèze… des fois on se dit mais pourquoi s’immerger autant là-dedans mais c’est leur groupe ; les mecs font ce qu’ils veulent, en tout cas perso je me sens tellement en terrain connu… je suis pas non plus le dernier pour apprécier un changement de registre, pour peu que ça me plaise… donc, pas déçu, ni même dérouté, je répète, ils avaient préparé le terrain. Jusqu’à présent, toutes les périodes de Title Fight me vont, pas de souci.


COTTON WEARY – s/t
Un skeud remis à jour après ce fameux crash d’ordi, je parcours mes piles à nouveau et je me rends compte que certains trucs un peu oubliés passent bien l’épreuve du temps. J’avais chopé ce CD sur la liste de distro de Yann Sanjam – salut mec ! j’espère que tu vas bien… (également boss de Sanjam Records, une pelletée de sorties géniales au compteur, genre Kidsgofree, Emily et Serotonin entre autres…) grâce à qui j’ai découvert début 2000 la tonne de petits combos bien obscurs, venant des quatre coins du globe, des Italiens, des Ecossais, des Américains, des Espagnols… petits mais balèzes ! De la haute qualité. Bref, je lui avais commandé Cotton Weary (groupe Anglais) bicause le chouette descriptif dans son cata et le nom du groupe bien classieux… comme d’hab aucune déception à l’arrivée du colis, ce skeud étant hyper énergique et catchy à mort. Du bon punk-rock mélo, qui file droit, au son râpeux et aux compos gorgées d’émotion. J’en fais pas plus, pour tester c’est là : http://www.last.fm/music/Cotton+Weary

J’ai perdu un laptop dans l’affaire mais conséquence : j’ai pu rebrancher quelques connexions pas mal poussiéreuses. Et qui fonctionnent encore bien. Cool.