FAT & FURIOUS - Episode 11 : « Nous sommes de la même étoffe que les songes, et notre vie infime est cernée de brouillard… » (William Shakespeare / La tempête)



Puta madre. Quand j’ai commencé cette colonne je pensais alimenter le bidule au moins deux fois par mois. Allez une fois par mois. C’est pas le biscuit qui manque, c’est la volonté. Parce qu’avec ce que je me prends dans la gueule tous les jours, son, images, infos diverses, y’aurait grave moyen… et faut partager les richesses comme dit Homer ! Bref j’aurais jamais dû sous-estimer le pouvoir hypnotique des redifs de 7 A LA MAISON.

pour compenser je me permets le coup de projo sur un gars qui lui assure niveau régularité, j’ai nommé el hombre Gwardeath et sa GWARDEATH MIXTAPE, une émission de radio 2.0 dédiée à la nourriture pour la cervelle… dropez sur WWW.GWARDEATH.FR à l’heure où je tape ces quelques lignes le gaillard en est à son épisode #10. Et ça cause (entre autres) de MONARCH ! Mais quelle assiduité ! ça me troue le cul. Une couche de plus pour le mec, dans le mille-feuilles de ses activités déjà ultra-variées. Perso certains jours j’ai juste assez d’énergie pour ouvrir un boîtier de DVD… enfin bref. De la culture indé-geek-punk au sens large, interviews de graphistes, musicos, journalistes, artistes, du beau linge, du catering fait maison pour l’esprit, avec de la playlist de compète pour ménager des respirations. Du cousu main, dans un format nickel (une trentaine de minutes) moi je dis bravo. Le genre de chose qui me fait turbiner la cervelle : je m’éclaterais bien aussi à faire un podcast, surtout pour le plaisir d’élaborer des playlists qui ratissent large, de MILEY CYRUS à NORMA JEAN, de KE$HA à RATT. Juste pour le fun quoi. Niveau itw je serais un peu plus dans la merde, à moins de claquer un micro sous le pif de ma boulangère. « Alors ton pain aux céréales, quel temps de cuisson ?? » j’y pense et pis j’oublie… dans le brouillard ! Il a raison le grand Will !

C’est décembre. Grande roue, illuminations, ambiance unique… l’occase de ressortir les classiques, MIRACLE SUR LA 34ème RUE, LA VIE EST BELLE, GREMLINS, HOME ALONE
Et aussi de se taper le nouveau Disney. La nouvelle cuvée c’est LA REINE DES NEIGES, et ça défonce. Un conte d’Andersen revisité, l’histoire de deux princesses dont une qui est affligée d’un don qu’elle ne maîtrise pas, elle produit de la glace et déglingue la météo (un mix parfait entre Ororo et Iceberg quoi, Marvel Comics style)… ça fout le bordel dans sa vie sociale et également le jour de son couronnement… scandale ! la pauvre est accusée de sorcellerie et doit s’exiler dans la montagne où elle se construit un château de glace (sa forteresse de solitude, cette fois c’est à la DC Comics) dans lequel elle est condamnée à errer seule… mais sa petite sœur Anna (et bam ! encore une héroïne de cartoons rouquine) lui vient en aide… c’est frais (ouais facile vu le temps hivernal), enlevé, fun, emo, et graphiquement ça déchire, certaines scènes sont d’une beauté à couper le souffle… le premier long métrage Disney à être réalisé par une fille (Jennifer Lee), et une foutue réussite. Les filles toujours : Kristen Bell assure la voix de la princesse Anna, puis pousse la chansonnette (dans ma tête flash back de cette scène d’un épisode de VERONICA MARS dans lequel elle chante un morceau de Blondie en karaoke…), Demi Lovato est présente dans le soundtrack, « Let It Go » version 2 en générique de fin… du caviar… bon OK je cherche pas à influencer qui que ce soit, je sais pertinemment que je vais trop loin dans le X-Mas Spirit et la culture kiddy mais j’y peux rien je suis comme ça, ma scène c’est celle-là, et ça marche toujours sur moi ! Après chacun fait ce qu’il veut, genre aller voir le nouveau Peter Jackson, mais ça j’en parlerai pas, pas la peine de se fourvoyer sciemment sur des terrains minés…

Depuis des semaines (des mois ?) je soûle tout le monde (allez, on va dire 5 ou 6 personnes) avec DOCTOR WHO… la série légendaire de la BBC, créée en 1963, autour de laquelle j’avais tourné pendant des siècles avant de m’y mettre. Je fonce et l’addiction est aussi rapide que brutale, je suis scotché, depuis c’est 2 ou 3 épisodes par jour… le pitch de base s’y prête bien dans le style tous azimuts (un extraterrestre humanoïde qui voyage dans le temps) mais faut admettre que les scénaristes sont pas constipés (avec des contributeurs aussi classieux que Neil Gaiman et Richard Curtis), les idées se téléscopent à grande vitesse dans leur cafetière et sont généralement surprenantes. Ils se permettent quasi tout, et c’est ça qui est cool. Rarement j’ai pu voir un tel mix de genres dans une seule série, de la référence culturelle et sous culturelle, du fun purement British, du vrai flip -devenu trop rare dans les films d’horreur (argh les anges pleureurs)- et du space-opéra… à la croisée de FUTURAMA, de RED DWARF et du FLYING CIRCUS des Monty Python… je me suis mis au taf avec le docteur # 9 (Christopher Eccleston) puis j’ai enchaîné… le 10 (David Tennant) puis maintenant le 11 (Matt Smith), pas de baisse de régime, c’est toujours aussi agréable à suivre… à noter que ce Doc # 11 a pour sidekick la plus chou des compagnes de voyage (un trick récurrent de cette série) = Amy Pond (jouée par Karen Gillan), une rouquine d’1 m 80 avec la peau très blanche et les yeux très verts… une bouille de perso de chez Pixar… née à Inverness… SCOTLAND RULES, AYE ? ouah cet électrochoc… pour un gonze comme ma pomme à la « vie infime cernée de brouillard » ce genre de détail ça vaut des points… bref je suis pas près de lâcher mes trips temporels et quotidiens à bord du TARDIS…

Niveau zique, idem que pour le Docteur j’ai un peu brouté une poignée de personnes (la même poignée je pense !) avec le EP « Everything Goes Away » de TROPHY EYES… le combo britannique m’a envoyé cette roquette en pleine tronche, résultat, ça fait fête nationale dans ma cervelle, et des noms s’allument en lettres de feu, SNUFF, NUFAN, LIFETIME, KID DYNAMITE, SUCH GOLD, HANDGUNS et j’en passe des caisses dans le créneau HC mélo incendiaire. De la mélodie king size enrobée de rythmiques qui pilonnent et de guitares que tronçonnent… aussi délicieux qu’un Snickers glacé… rien que la voix rocailleuse as fuck du chanteur me permet de m’éjecter du pageot sans trop renâcler (on trouve ses motivations où on peut)… ce skeud c’est rien de moins que le coup de pétard du starter pour attaquer frontalement la journée, tel le quarterback qui fonce vers le touchdown, dopé par le public (et les cheerleaders)… c’est pas rien ! Pour tester c’est là trophyeyes.bandcamp.com

Pas le temps de poser mon cul (faut que j’évite ça de toute façon) voilà que déboule une autre galette bien cool (un peu plus au Sud par rapport à ma géo-localisation = la connexion stéphanoise), j’ai nommé le EP de ZERO GAIN. Toujours aussi dingue de voir qu’un crew local de potes est 4 ever au taquet pour former et reformer des groupes !!! Dans ZERO GAIN on retrouve au chant Maz, ex PERFECT COUSINS, PROTEX BLUE, MUCKRACKERS, TAKE WARNING… le gars est également le boss de MEANTIME, un fanzine de haute tenue dans lequel on peut se régaler de dossiers concernant des groupes géniaux, un peu (ou beaucoup) oubliés, tels que les BARRACUDAS, EXIT CONDITION ou les SUNNYBOYS ! Pour ceux qui souhaiteraient faire connaissance, sa version blog c’est là : http://meantime42.blogspot.com/
Bref le mec Maz a une culture mahousse (quand on me parle de BIG STAR, des REPLACEMENTS et de MC4 ça fait snap-crackle & pop dans ma tête) qu’il aime faire partager mais c’est pas tout : il est également doté d’une voix hyper cool, pop et abrasive, qu’on reconnaît rapidos… une poignée de titres pour ZERO GAIN donc, dans le délire punk-rock in ya face et ouvertement mélodique, façon THE BOMB, meets HÜSKER DÜ (c’est du moins ce qui me saute aux oreilles)… c’est net, râpeux, pop et sans bavure. Et hautement accrocheur. A noter qu’on retrouve le sieur Junior dans ce combo, qui a sorti un fantastique album folk/pop en solo il y a quelques mois… il jouait aussi dans BOXING ELENA sauf erreur de ma part… un autre groupe foutrement coolos. Pour s’en mettre une couche, par ici : zerogain.bandcamp.com

J’achève de faire chier le peuple avec LOU REED. Toujours triste de voir un type de ce calibre partir, même si sa carrière est jonchée de trucs dégueulasses (à mon avis), genre le côté jazzeux refoulé. Des albums affreux (vas-y enfile toi « The Blue Mask » d’une traite et je te paie une boîte de Zanimo ®), bavards et boursouflés… mais à l’inverse des choses complètement lumineuses (« Perfect Day », juste… parfait)… comme pour TONY SLY, le jour de sa mort j’y vais de mon petit hommage perso, et je fais péter quelques disques du sieur Reed. En avant pour la doublette noisy « the gift » et « Lady Godiva’s Operation » sur « White Light/White Heat ». Ca faisait des siècles que j’avais pas fait tourner ça, et ça passe tout seul… et tout ce qui se rapproche d’un cauchemar pour les hippies, ça me va ! J’embraye avec mon skeud préféré du VELVET U, sorti de façon archi-posthume (titres enregistrés en 1969, album sorti en 1985), celui qui s’appelle « v.u »… de la pop à fond les manettes, comme s’ils avaient creusé plus profond dans la veine de titres comme « There She Goes Again» sur l’album à la banane. Rien à jeter, que de la top quality, des mélodies qui s’impriment à vie dans le cortex… parfois envapé (« ocean », en mode comptine (« i’m sticking with you ») ou 197% poppy-tubesque (« She’s My Best Friend », monumental) un disque fantastique, light et chatoyant… pour moi la plus belle trace laissée par ce groupe, touché par la grâce et inspiré à mort ! Des trucs qui ont 40 ans au compteur au bas mot… faut toujours taper large. Rester coincé dans le passé c’est archi-con, le foutre en l’air ça l’est tout autant… certaines choses n’ont pas de date de péremption.

Pour rester dans la rubrique nécro, mes pensées (boostées au NOS) foncent vers Paul Walker. RIP boy.

Allez adios.
Joyeux Noël Motherfuckers.

MAC & CHEESE



Mickson & Thierry REST unissent leurs plumes dans ce split fanzine PDF
(et en photocop' pour quelques happy fews)

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(PDF - 25mo)

FAT & FURIOUS - Episode 10: “la chaleur… elle est chaude” (Spud)



Ouais c’est carrément ça qu’il dit le Spud, une formule foireuse mais éloquente… caoutchouté par le soleil d’Edinburgh, sous la statue de la reine « Vicki Saloperie »… perso c’est la seule période de l’année où je mate la météo comme un damné, à l’ancienne complet, maison de retraite stylee, pour savoir jusqu’à quel point je vais suer comme un phoque… je hais les températures supérieures à 19 degrés, je conchie l’été, j’abhorre les tongs, j’emmerde les pâtés de sable et je vomis les gonzes enduits de crème solaire en train de becter des beignets périmés… l’été ça fait ressortir le pire de la populace, ça se la joue défilé de mode, ça parle fort, une foutue pollution les plébéiens en short, je regrette amèrement la vague de froid de mars dernier, la neige ça c’est bonnard. Que ne suis-je natif d’Alaska ou de Nouvelle-Zélande (du Sud) histoire d’être plus près de l’Antarctique… bref on s’en fout.

Direction les lieux climatisés, les salles de cinoche par exemple… en plus cet été on n’est pas en rade de gros films bubblegum, c’est ça qui est bon. Bubblegum OK mais ça empêche pas de garder un chouille de sens critique, par exemple avec le cas PACIFIC RIM. Un trailer vu vingt fois, d’abord sur le net puis enfin dans les salles obscures. Guillermo Del Toro aux commandes, des images scotchantes mi-TRANSFORMERS mi-PATLABOR, des Kaiju, des images acidulées façon SPEED RACER ! J’avais mis la barre super haut, j’en attendais beaucoup, kolossale erreur… ce scénario indigent, farci aux pires clichés (pas les clichés cool, les autres !) écrit par Del Toro lui-même et Travis Beacham, qui avait pondu celui du CHOC DES TITANS (un signe ? déjà un bel exemple de truc visuellement réussi mais à l’histoire bancale) mais les scènes de bastons kaiju/jägers sont vraiment terribles… super boulot sur les robots et les monstres (dans le trip de cette créature végétale dans HELLBOY 2), dommage de tout niquer avec une histoire fadasse, peuplée de persos sans charisme, et de situations qu’on voit débouler à 10 km ! Tant pis… à l’opposé complet du nouveau WOLVERINE, que je vais voir sans attente particulière, pour tuer le temps avec une série B (un peu luxe)… et à l’arrivée, excellente surprise. Mis en scène par James Mangold (son 1er film = HEAVY, une pellicule que j’adore) mais c’est vrai qu’avec ce genre de prod’ généralement le côté auteur passe au second plan. Logan est contacté par un richissime Japonais (dont il avait sauvé la vie à Nagazaki le 9 août 45), devenu entretemps capitaine d’industrie, et qui peut à son tour payer sa dette en aidant le Wolverine à retrouver son humanité (exit le côté indestructible) mais ça se complique rapidos… envoyez les yakuza, les ninja et les samurai, la totale. Pas de temps mort, on se laisse porter par une histoire bien huilée, les persos sont cool… la plus grande partie du film se passe au Japon, donc par ici l’exotisme, franchement ça le fait…. Bonnes bastons, courses poursuites, pas un film marquant mais super agréable et sans prétention, c’est l’été, donc ça passe nickel. Ca rattrape bien le Wolverine précédent, celui avec Liev Shreiber, qui était tout naze.

Un peu de gastronomie… bon OK de junk-food. Plus Man Vs Food qu’un dîner presque parfait. Ouverture d’un Nabab Kebab (1ère chaîne de kebab en Europe d’après le flyer) faut que je teste ça. Ils s’installent rue de Béthune (entre SoGood et le McDo) juste en face de chez Gür, ouch, concurrence sauvage ! Ca me fait penser à Lucky Luke, dans « le juge », les deux magistrats/tenanciers de saloon qui se tirent dessus, ça c’est de défense d’intérêts, la justice à l’Ouest du Pecos… bref j’y go et j’opte pour le menu cheese nan falafel (inclus frites + une boisson) eh ben c’est pas mal du tout ! Ce pain indien c’est déjà la tuerie sans rien dedans, mais là farci de boulettes de falafel + les légumes habituels ça le fait grave ! Le falafel manque un peu de croustillance (jusqu’à présent pour moi le king du falafel à Lille c’est chez Turquoise rue Masséna) mais les frites sont OK, pas très grasses (par rapport à leurs concurrents d’en face… là où les serviettes sont transformées en papier calque dès qu’on t’apporte le plateau)… la salle est agréable, ambiance hip-hop/RnB qui coule de la télé grand écran. Coolos. On change de quartier (à peu près de 200 km au Sud ha ha) pour aller chez FROGBURGER, rue du Faubourg St Antoine, Paris 11 (côté place de la Bastille, à quelques pas du Starbucks)… bam un veggie burger royal, avec option onion rings, le tout arrosé d’un jus de pomme/rhubarbe, délicieux ! Plus y’a de spots meat-free mieux c’est. Ouais j’aurais dû faire un saut à EAST SIDE BURGERS mais j’étais accompagné d’une viandosaure, j’impose rien.

Quand je flashe sur un disque j’emmerde tout le monde avec ça (façon de parler, en réalité je passe l’info de façon un peu plus exaltée que la moyenne à 4 ou 5 personnes)… il y a peu c’était avec le dernier CAPTAIN CHUNK … il y a deux jours je soûle Frank SLOW DEATH au sujet du « Diwhy ? » des RASOIRS ELECTRIQUES, parce que je suis retombé dedans. En matière de punk –rock mélo made in France j’avais pas entendu grand chose d’aussi cool depuis un bout. La frange pop, LES RATS, LES BUZZCOCKS jusqu’à des tricks plus récents (et Ricains), BRIEFS, BLINK, ANTI-FLAG… Les gaillards ont indéniablement un petit knack de plus que les autres ; c’est fougueux, direct, fun (j’ai pas dit festif), les paroles sont bien torchées, et les thèmes abordés vont de la solitude aux patrons pète-couilles… des refrains qui scotchent et des guitares qui cisaillent, avec cet élément qui fait à mon avis tout le sel de ce combo : les harmonies vocales hyper torchées… trop la classe ces refrains qui s’envolent. Y’a pas à chiquer tous les groupes qui pratiquent cet exercice trouvent grâce à mes yeux, et donnent grave de l’ampleur à leurs chansons… imaginez un peu X sans ce taf sur les voix entre John Doe et Exene Cervenka, pas de refrains harmonisés dans NEW FOUND GLORY (et 10 millions d’autres groupes pop-punk)… ou encore chez LES BYRDS… ou les putains de BEATLES !… je m’égare comme d’hab… donc ce 2ème shot des Rasoirs, excellent, à déguster sans modération, perso je peux me taper des petites fusées pop comme « à contre-emploi » quatre fois d’affilée… un clip par ici :


Autre rescapé des piles, le dernier (ça fait un bout que c’est le dernier) SEVEN HATE « Matching The Profile », un skeud vraiment bon de bout en bout, rien à jeter, des compos de ouf, en tout cas c’est celui qui me parle le plus (les tempos ralentis…), sous influence KNAPSACK et autres TEXAS IS THE REASON. J’ai eu le bol de les voir sur la dernière tournée, et c’était fantastique, du punch, et de la mélodie radioactive… à mon humble avis un album marquant, que je mets dans le même sac (celui où c’est écrit « inusable ») que le 2nd BUSHMEN ou le « grinding to dust » de SECOND RATE. Je conclus avec quelque chose de VRAIMENT vieux… quitte à faire l’archéologue autant y aller à fond. Je me retape une compile de singles des MONKEES là. De la sixties pop excessivement light, rien à voir avec les hommes des cavernes qui étaient en train de relifter l’esprit punk-rock dans leurs garages et qui allaient farcir moult compiles dans les années 80. Je suis pas leur biographe aux MONKEES mais j’ai toujours entendu parler de cette histoire comme quoi c’est pas un vrai groupe. Une des réponses US à l’invasion du Nouveau Monde par les BEATLES et autres combos British Beat, pour faire du pognon rapidos. Un boys band quoi ! Puis les gonzes se sont mis à écrire et à jouer pour du vrai, paraît-il. Il me semble bien que « Different Drum » (une perle poppy de 1ere classe) a été composée par Mike Nesmith… Les MONKEES c’était aussi une série débile, aux scénars clownesques, un genre de Scooby-Doo en live, sans meufs, sans chien et sans surnaturel. Il n’y a pas de fumée sans feu, et en tout cas il y a une scène dans les Simpson où Marge éructe « LES MONKEES ETAIENT UN VRAI GROUPE !!! » parce qu’elle s’était fait charrier à l’école à cause de sa lunchbox à leur effigie. Peu importe tout ça, il reste les chansons, qui sont vraiment bonnes, de la pure pâtée à charts. C’était la course aux tubes, et ces morceaux étaient foutrement efficaces, qui que ce soit qui les ait composés… franchement quand j’écoute « I’m A Believer » je me dis qu’ils n’ont pas à souffrir de la comparaison avec d’autres groupes qui étaient leurs contemporains (et considérés comme plus respectables) comme les REMAINS par exemple (au pif)… un petit échantillon là :


Matez donc la tronche de Micky Dolenz (le batteur) qui a l’air pas trop concerné, ou sous substances… et leurs fringues qui piquent les yeux !!! mais la chanson est grave cool.

Cheers

YOU'RE NOT GREG SMETS. GET OVER IT. #1

FAT & FURIOUS - Episode 9: Sometimes They Come Back


Oh purée… ça fait des siècles que je suis pas venu ici… y’a quelqu’un? Comme le temps passe. Toujours à donf dans la procrastination, c’est une seconde nature chez moi… bon il n’y a pas que ça : l’explication se niche ailleurs, c’est beaucoup plus simple… en fait ça fait un an (OK un peu moins) que je vais plus nulle part, hormis au cinoche, du coup vas-y, va raconter des trucs maintenant ! Limite je pourrais faire des reports d’évènements où je vais pas, à la HUNTER S. THOMPSON, style un petit compte rendu du show des SMASHING PUMPKINS il y a quelques jours, au Zénith de Lille, en direct de mon canapé ! Un petit article sur les THERMALS à la Péniche, alors que je serais resté à mater un vieux flick d’horreur… tu crois pas que je vais aller suer comme un phoque dans une cale de péniche alors que je peux me caler devant le DVD de « DEAD AND BURIED »…
Les concerts ça me manque pas de toute façon, le dernier où j’ai foutu les pieds, j’ai vu aucun groupe jouer !!! Je voulais seulement faire la bise à Romain Boule et jacasser un peu avec lui… ça a été l’occase de revoir d’autres cool gonzes, mais vers 22 h j’ai levé l’ancre, direction Pizza Hut et ensuite cash mi casa ! Plein trip Roger Murtaugh, « je suis trop vieux pour ces conneries »… franco, le dernier truc que j’ai envie de faire là maintenant c’est de me retrouver dans une cave étriquée, à subir les assauts d’un groupe de punk-rock, en essayant de pas me mettre du soda sur les grolles mais bien dans le gosier… dernièrement mes sorties les plus rock c’est au HD DINER que ça se passe, à siroter un milkshake « Kiss Me Deadly » en écoutant d’une oreille semi-distraite ce qui sort de leurs enceintes, BUDDY HOLLY, EDDIE COCHRAN et même « Green Fuz » (la version originale) y’a pire comme bande-son ! C’est cool, je m’y sens bien, la déco est chouette, la bouffe est bonne, les serveuses jolies, c’est comme une enclave Ricaine en plein Lille aux esclaves, pourquoi je ferais des milliers de km simplement pour bouffer un burger arrosé d’un Mountain Dew ? rien que l’idée de remplir un sac de voyage me débecte. Rien ne change vraiment : toujours d’humeur primesautière, le Mick’s …
comme je le disais plus haut, me rendre dans un rade à 20 mn de chez moi ça me tente pas, les concerts je me les mate sur mon laptop, en bouffant des Mikado. Ca tombe bien c’est la foire aux full sets sur Youtoob ! Bon OK je suis prêt à faire des exceptions, genre le prochain show de CHUNK NO CAPTAIN CHUNK dans le coin (ce qui comprend Paris) je tâcherai d’y être ! Les lascars easy-core m’ont mis une fameuse raclée avec leur « pardon my french », ce skeud je me roule dedans quasi tous les jours depuis des mois, énorme patate, les refrains les plus catchy jamais entendus de ce côté du Pecos, mix BLINK 182 (les mélodies)+ SEPULTURA (le crunch) et un son qui défonce, c’est merveilleux… vas-y sois pas frileux, clique là-dessus :

Et comme quoi parfois les pièces du puzzle s’imbriquent à la perfection, je réécoute leur reprise de KE$HA aux CAPTAIN CHUNK, et bam la série/doc « my crazy beautiful life » débarque sur MTV… yeepee ! Je suis les déambulations de la belle en tournée, dans les chambres d’hôtel, en mode meet & greet en compagnie des fans, de sa mère (vaguement dérangée on dirait), avec son boyfriend barbu… du coup je me claque une poignée de ses hits, dont le redoutablement efficace « tik tok » et ça fait du bien. J’en demande pas lourd ! Genre l’ermite dans sa grotte sur la montagne, mais avec un portable sur les genoux ! Grosse rechute VERUCA SALT… l’été c’est l’occase de gratter les fonds de piles, on dépoussière, on checke si certains skeuds passent toujours aussi bien… l’occase aussi de se dire qu’on garde beaucoup trop de choses… vrai mal de chien à me replonger dans MUDHONEY par exemple… idem pour les MONO MEN… les temps changent, mes oreilles réclament autre chose… trop tard ? son trop pourri ? intérêt érodé (comme dans un vieux couple) ? Des connections neuronales qui se sont modifiées ??? Bref y’a une pile prête à être revendue/balancée à la benne. Toujours vérifier de toute façon, style le « mondo bizarro » des RAMONES, que je me suis enfilé d’une traite, et j’aurais pas parié 50 cents là dessus… gros son, compos diversifiées, super skeud… un peu mystérieux tout ça puisque il m’est impossible d’écouter plus de trois morceaux de « leave home » et je parle même pas du putain de « it’s alive » !!! En tout cas c’est cool, et j’attends la prochaine livraison de T-shirts RAMONES chez H&M, ha ha ha. Non j’en suis pas là quand même, par contre un tee WIZ KHALIFA… merde je digresse comme un sagouin, donc je reviens à VERUCA SALT. Le dossier Nina Gordon + Louise Post. Un groupe dans lequel il y a eu grave du changement de line-up ! Même un passage de Stacy Jones à la batterie, mais juste pour les tournées je crois… bon OK c’est vite fait, pas de discographie qui s’étire, de toute façon je bloque comme un porc sur le second « eight arms to hold you », sorti en 1997. Oh là là ce trip intact, sans une once de nostalgie, simplement à genoux devant cette classe, à l’époque elles ont tout, les meufs : charme, allure, talent de composition… elles ont rallongé leur sauce poppy-indie de tricks 70 (c’est leur période platform boots, après les sneakers pourries), sans chercher à nous rebalancer un second « seether ». Hey pas de lèze, c’est un super morceau… pour aller voir c’est là :

Je compte plus le nombre de fois où j’ai maté cette vidéo, non plus que le nombre de fois où j’ai soûlé les gens en leur balançant ce lien YT… donc une version live de « seether » au Glastonbury 1995, les demoiselles ont l’air de bien s’amuser (les mecs aussi d’ailleurs)… j’adore particulièrement le look vacances à la ferme de Louise… deux ans plus tard le hit c’est ça :

Envoyez les riffs référencés heavy… mais toujours ces voix de sirènes et ces harmonies vocales qui tuent, les plus belles depuis celles entonnées 10 ans plus tôt par les BANGLES… magnifique album, prod impeccable de Bob Rock, enregistrement sous le soleil d’Hawaii, du frontal (« don’t make me prove it ») du sirupeux (« Benjamin »), un groupe à l’apogée de son art !
Dans le registre vieilleries, flash-back GOO GOO DOLLS… j’ai le dernier et je l’ai même pas encore écouté, je retourne naturellement vers « dizzy up the girl » & « gutterflower » et c’est toujours la torgnole… leurs premiers shoots plus pop-punk sont cool mais je me suis mis à ce groupe avec leur live à Buffalo du coup c’est leur trip stadium rock qui me parle le plus, c’est simple, efficace, costaud et gavé de refrains fédérateurs et lacrymaux… un échantillon représentatif ici :

Ça troue le cul. Pour ceux qui trouvent ça trop US/mainstream je conseille « a boy named goo », leur album charnière, le cul entre deux chaises, plus rentre-dedans (wa-hoo cette reprise de « slave girl » des LIME SPIDERS, à peine plus clean que la version d’origine) mais déjà en voie d’affinement, vers ces pistes défrichées par les pionniers Bruce Springsteen et John Mellencamp… bah voilà ce que je voudrais entendre chez HD même si ça niquerait leur concept rock n’ roll basique.
Mon pote Slim Buen (excellent batteur, ex NOTHING TO PROVE, HAWAII SAMURAI, mercenaire entre autres chez SIMON CHAINSAW et SCOTT DRAKE, présentement IRRADIATES, rédac-chef de l’excellent zine SLIME, et gros lecteur entre autres de polars hard-boiled) se fait plaisir avec ses potes de JACK & THE BEARDED FISHERMEN en sortant un single terrible sur Slow Death, sous le nom de RED GLOVES… ça envoie du rock ultra-tendu mais mélodique, sur la brèche, on pense très fort à HOT SNAKES et à HWM période « no division »… deux titres c’est short, d’autant plus que la recette est savoureuse mais pas de panique, ils ont du stock paraît-il. Ca devrait nous tomber dessus sous peu. A noter aussi une pochette au design classieux… la totale ! Va donc voir par là : http://redgloves.bandcamp.com
J’oublie pas mes racines (Nashville ou Belleville ?.. plutôt San Diego ou Coral Springs)… beuh là on file à Trenton, NJ. En 2009 j’avais coincé comme ùn puerco sur le « this will be the death of us » de SET YOUR GOALS, punchy et frétillant, mélo et musclé… c’est le même délicieux parfum qui se dégage du EP de SAVE FACE (avec une touche FOB 2003), c’est le kick catchy à mort, pop-punk véloce et tubesque… fabuleux… on check là (et c’est GRATOS !!! ils sont pas gentils ces gonzes ??) : http://saveface.bandcamp.com
Allez je décroche, pas que ça à foutre, style finir la S5 de FRINGE (les scénaristes plus déglingués que jamais, Josh Jackson convaincant, Anna Torv idem, et palme d’or à John Noble dans le rôle du scientifique ultra-brillant et barge, accro au LSD et aux bâtons de réglisse… sans déc si un gonze comme lui existait dans la vraie vie, Discovery Channel lui ferait un pont d’or pour présenter un show, genre WALTER BISHOP & LES MONDES PARALLELES…)

Oh ouais, cool nouveau morceau funky-disco des PLASTISCINES, avec un clip ambiance Charlie’s Angels VS Starsky & Hutch ! C’est juste là :


Rendez-vous la semaine pro, dans un mois ou dans deux ans…
Aloha et mahalo.
Fat Mick

LOUVRELENS-CORE

[via]

MÖRSE - Bisou & Bagarre Tour 2013

BISON BISOU @ Les Bars En Trans 2012

Bison Bisou Bars En Trans Transmusicales Rennes 2012 Video Live

POWER-UP



Thanks for the tip @Nicholas Bryant Copeland !

N.Y.E.M.O

DAYBREAKER - N.Y.E.

THE ROCKET SUMMER - Cars And The Pixies

MIXTAPES - Anyways

WE THE KINGS - Last Christmas (WHAM! cover)