FAT & FURIOUS – Episode 8


« N'OUBLIEZ PAS CE SOIR (21/05) CONCERT GRATUIT @WARNETON (BE) !! OVER THE STARS - STUCK BY STORY- EIGHTEEN AND DEAD !! » naaaaaaaan j’oublie pas, j’oublie pas, les emplois du temps pilotés facebook des fois ça le fait! Donc RV au Palais Rameau à 18:30 avec la fonky family et direction Warneton, dans mon souvenir une petite ville pittoresque où y’a un circuit sur lequel des mecs s’amusent à faire dans le demolition derby avec des caravanes… c’était y’a longtemps, est-ce que ça existe encore ? Whatever, on est pas là pour ça… mais pour aller voir OTS, avec le nouveau line-up please, c’est à dire avec Paul… mortel ! On débarque sur la crime scene bien à l’avance… il fait beau, on checke des insectes inconnus, le troquet a l’air cool, familial et détendu. Et aussi en configuration « couloir carrelé », mais ça c’est un truc de musicien… ça va faire dans le son punk-rock quoi ! On glande devant l’église, dans un mini-parc, décoré d’une statue à la gloire de SUNNO)))… en fait il s’agit d’un truc du folklore local à base de moines, processions cheloues et tout le kit. En tout cas cette statue dégomme, c’est genre « Bienvenue à Doom-Metal Park »… ah ah j’adore la Belgique, même du côté Wallon… anyway, ça sent les vacances, la parenthèse qui maintient le quotidien très loin, la stase temporelle indestructible, quelques heures gagnées sur le dos des semaines de mierda, pendant lesquelles faut se colleter des tas de trucs chiants… être avec une poignée de potes ça le fait… on papote et on ricane, dans le bar je sais pas si c’est la balance ou si c’est le premier groupe qui attaque son set… pas envie de bouger, je suis bien là, je profite de l’instant, exactement comme au dernier Groezrock pendant le show des DESCENDENTS… ça sera même scénar pour le second groupe, à ceci près que je suis allé checker un poil… ça me dit rien, c’est trop le bordel, easycore wep si on veut, pas de basse ou juste son dégueu ? Je crois qu’on me confirmera qu’il n’y avait effectivement pas de basse, mais cette info est vite devenue hyper floue… y’avait aussi un type déguisé en rongeur ou en plantigrade, je sais plus… c’est cash comme l’affaire DSK et le LOSC champion de jsaipaquoi : j’en ai rien à foutre. Ce passage fulgurant à l’intérieur m’a surtout permis de voir que ça brasse niveau clients, entre les looks Landscape-stylee et les vieux gonzes habitués du lieu, en voie de torpillage intégral à la Leffe… le temps de siroter un Coke zero en parlant en vrac de SAOSIN, de conception de zines, de Earl Hickey, des SMITHS, de Creative Allies et de graphisme Disneyesque, bref de pop-culture, c’est au tour d’OTS d’entrer en piste. Leur set je commence à le connaître, mais ça me fait toujours autant frétiller. En plus ce soir, c’est les 4 fantastiques : sans déc la présence de Paul à la deuxième guitare ça le fait grave. Gros punch et attaque frontale, son agressif (le carrelage ?), c’est mortel… ça balance de la blague Carambar entre les morceaux comme d’hab, et c’est hyper cool… l’ambiance est détendue, un ponk à l’ancienne (lire avec crête, école GBH/ANTI-PASTI et tout ça) devient le fan numero uno de Tof, le mec m’expliquera après qu’il est batteur lui aussi… qu’il joue avec son band ici même dans deux semaines. Toujours curieux comme un chat je lui demande le nom du groupe, l’adresse myspace et tout le bordel d’usage… el hombre me répond qu’internet il s’en branle, qu’il est dans un combo old-school et tout. Ont-ils sorti un truc ? il me répond que oui, sur cassette ! Whoa, OK c’est concept jusqu’au bout… j’entendrai jamais ça. J’y survivrai je pense.
Pendant le set d’OTS de gens défilent pour aller pisser (évidemment les chiottes sont juste derrière le groupe), ils sont à un degré d’alcoolémie plus ou moins avancé… ça louvoie (et ça titube) entre les zicos, qui doivent aussi gérer une grosse caisse qui avance vers nous… encore une propriété du carrelage… les morceaux fusent, c’est du tube crunchy, je tremblote quand ils envoient « bloody cape »… les gars transpirent, ça remue, c’est génial.
Pas beaucoup de monde mais un bon moment, que je classe direct dans mon fichier « série TV », cool quoi.
On va débriefer dehors, il fait super bon… installés en terrasse, tranquilles, juste un peu sciés de voir un kid de 7 ans pisser contre le mur du bar (qui s’appelle le Rusticana si mes souvenirs sont bons, ça s’invente pas un nom comme aç, ça m’évoque la rustine et aussi le titre de cet album de THE OFFSPRING vraiment pas gégé mais que sa pochette est géniale parce que c’est Kozik qui l’a dessinée…) bref, ce kid, il a l’air bourré. L’est-il ? Mystère. Pis ça vaut pas une investigation…
Vient l’heure des adios, quelques bises et on s‘éparpille, comme la Rébellion dans l’Empire contre-attaque, quand il faut évacuer Hoth, sauf qu’on a pas la flotte impériale au cul. De toute façon on s’en fout, parce que la Force est très puissante dans notre famille.