NOVEMBER RAIN (je l’ai déjà faite celle-là non ? bah, on s’en fout.)



Top novembre.

MR PICKLES
Un big up à David Bro, qui me branche sur ce cartoon de chez Adult Swim, au détour d’un mail sous le ton de la conversation badine… les bons potes sont toujours là pour me déverser des bennes de pop-culture dans la tronche, merci à eux… « trop, c’est jamais assez » comme dit Riton dans Nos Voisins Les Hommes… bref. Déjà, un dessin animé : donc j’ai l’oeil qui frise… qui met en scène Satan, sous la forme d’un chien, dans une famille de ploucs… obligé de checker ça ! Aussitôt dit, aussitôt fait : deux heures avant, je soupçonne pas l’existence de ce machin, et voilà que je m’en goinfre 6 épisodes d’affilée… histoires délirantes et crades, graphismes trashy (perso, je pense Johnny Ryan et même Mike Diana, pour ces persos aux gueules toutes pourries) et suites évènements bien orientés gore et cul… il a une bonne tête ce Mr Pickles, genre chien de berger noir & blanc, mais le bestiau cache son jeu : il retient prisonnier des gens dans une cave située sous sa niche, il en découpe d’autres à la tronçonneuse, il hypnotise des animaux pour servir ses plans, c’est le Mal ! Mais il reste néanmoins dévoué à son maître, un kid semi handicapé, champion pour se mettre dans des situations tendues (et non-kiddy !)… une chouette galerie d’abrutis, de pervers et de bouseux, aux intentions louches, qui finissent généralement mal, donc ça baigne dans une certaine forme de moralité… bravo Mr Pickles… démoniaque à 86 % quoi !
Très bon pour se bidonner, pas de prise de chou, on n’est pas dans le trip humour sophistiqué… et comme toujours j’apprécie de voir des cartoons malsains et grossiers, aux graphismes déglingués, vu que dans l’esprit de la plupart des gens (et après un siècle d’animation) cet art est encore considéré comme un produit pour les enfants… mais heureusement c’est faux. Un medium hyper riche et protéiforme, qui m’attire toujours autant, de Frozen à Gumball, de Wall-E à Billy & Mandy, de Pépé le putois à Steven Universe, mais sans passer par la case Titeuf, ha ha ha
GLOIRE A MR PICKLES !

STOLAS - allomaternal
Un big up itou à Wize pour cette méchante claque audio… à l’origine un morceau qui figurait sur sa playlist amenée à Electric Ballroom (émission jsais pas combien / saison jmen fous pas mal !) bref c’était le 11 novembre dernier, d’ailleurs des gars ont défilé avec des drapeaux pour commémorer l’événement, c’est dire si c’était cool !… on a beau continuer à dire des conneries hors antenne, je garde mes capteurs à l’affût, au cas où ! Là, bam, une big torgnole à l’écoute de ce titre de Stolas, groupe signé sur Blue Swan rds, le label d’un Dance Gavin Dance… putain l’éruption volcanique dans les feuilles ! Stolas ça mixe tellement de choses qu’on pourrait passer des heures à établir des connexions… ce qui me saute aux oreilles, c’est ce cocktail ambiant/planant/metalcore/metal + plein d’autres trucs ! En gros une soupe délicieuse avec en vrac des morceaux de ATDI, de Muse, Love, RHCP, Nomeansno, Pelican, The Chariot, Fear Before The March Of Flames… à la fois aérien et ultra-plombant… les mecs ont un de ces niveaux, ça tue… évidemment je me suis maté quelques vidéos via Youtube, notamment une itw agrémentée de prestations live et wow misère, les gonzes ont l’air de kids un poil plus vieux que le crew des Wassup Rockers, mais il jouent salement mieux !!! Les guitaristes se taillent des parties ahurissantes tout en gambadant, histoire de se dégourdir les pattes, manger-bouger dot com !… la section rythmique démonte aussi, le batteur (qui se tape aussi des choeurs) assure comme un salaud ! genre mate pas ça si tu envisages de te mettre à la batterie, ça te dégoûterait… direct le retour à ce que tu sais faire de mieux, style te défoncer à Mario Kart ! Les structures des compos sont bien éclatées, genre c’est fini là et bim ça repart à donf… heavy rotation chez ouam, et une entrée dans le top 2014…

DR HORRIBLE SING ALONG BLOG
Cimer à Lisa pour le visionnage (en bouffant des Prince ®) de ce petit chef d’oeuvre de coolitude, produit par le cerveau bien geeky de Joss Whedon. Elaboré, écrit et tourné rapidos pendant la grève des scénaristes de Hollywood (2008, c’est ça ?) le mec Joss voulait prouver qu’on peut faire de la qualité en quelques jours, avec une cool histoire, une petite poignée d’acteurs et un budget minimal. Nickel… sauf que c’est Joss Whedon quoi, donc le gars se permet de claquer en plus quelques petites chansons par dessus ! Remember le fameux épisode musical de Buffy ? même délire. Le Dr Horrible (Neil Patrick Harris) est un super-vilain qui voudrait intégrer la Evil League Of Evil, et il bosse dur dans ce but… mais le mec a un gros côté emo-kid, genre il est amoureux d’une petite nana (Felicia Day) qu’il voit tout le temps au lavomatic, et il ne sait pas comment l’aborder… ah la dualité de l’homme… ça le perturbe, et pire, Captain Hammer (Nathan Filion), super-héros aussi balaise que crétin et égocentrique déboule au milieu d’une des opérations dont dépend son adhésion au club des méchants ! Ca lui casse d’autant plus la baraque que la miss n’est pas insensible au charme du Captain… Chouette web-série en 3 chapitres de 15 mn, Dr Horrible Sing Along Blog remplit son but, c’est cheap (enfin j’ai déjà vu beaucoup plus cheap) mais futé, plein d’humour, et bourré de mélotitude ! La fin m’a carrément pris au dépourvu mais shhh je vais pas spoiler.


KEYSTONE KIDS – things get shaky
Très chouette découverte, lors d’une session internet sans but précis… un duo (+ un batteur en renfort), soit un gars & une fille pour une tuerie poppy qui sort chez Deep Elm … la fille bosse également en solo sous son nom (Carly Comando) dans le trip chansons éthérées au piano, c’est aussi sur Deep Elm. Keystone Kids, c’est des mélodies sucrées, des harmonies vocales, des petits arrangements chatoyants et inventifs, guitares, claviers, un skeud qui glisse tout seul… je suis plus un gamin donc je me permets de rapprocher ce groupe de quelques combos qui faisaient partie de l’écurie Sarah Records dans les années 90. Dans le style un peu twee pop (selon l’appellation contrôlée et officielle), tu vois le truc ? Mais avec un aspect moins brinquebalant que ces groupes brits des années 90. Plus pro.
A écouter dans le noir quand la pluie fouette tes fenêtres…


HUNGER GAMES, MOCKINGJAY - part 1
On termine avec du lourd, la suite de cette franchise pour teens qui m’éclate (la plus subtile à mon avis), ready to go, pas de questions j’y fonce… je raccroche à la volée aux tribulations de Katniss dans son combat contre le Capitol… la pauvre est encore en mode récupération, blessée et hospitalisée, et en proie à des cauchemars affreux… et pas de nouvelles de Pitta dont elle est éperdument amoureuse… de plus la rébellion compte l’utiliser pour incarner le mouvement en vue de la confrontation qui se pointe à l’horizon… ça fait beaucoup pour une ado non ? Bien plus lourd à gérer que des prises de chou via facebook ou trouver le bon sweater pour aller au bahut… j’ai pu lire ça et là que ça manquait de punch et de baston, normal, la partie 2 nous filera tout ça… ce segment traité en mode guerre de la com, exfiltration, OP secrètes, blitz kif à London en 1941 et hacking extrême m’a bien plu, un aspect plus politique là dedans, à n’en point douter, info et intox, idéologies qui se clashent, revoir les bouquins d’histoire please…… à noter (pour retourner à la triste réalité) que les opposants au régime au Myanmar utilisent lors des manifs le signe du mockingjay pour montrer leur défiance… c’est pas fou ça ? Katniss, dont l’image déboule dans la vraie vie, dans des circonstances difficiles, comme dans le film… oppression et riposte. Réalité / fiction, la vie qui imite l’art et vice versa. Cette partie 1 file tout droit, et m’a bien scotché pendant deux heures… si vous êtes déjà fan des précédents films, toujours aussi cool, voire mieux : ça ne fait que monter en puissance… j’ajouterais que la photo troue le cul, idem que la réalisation, pas un plan à la ramasse, tout est au millimètre, fluide, efficace, à sa place et nickel. Pour l’anecdote, le réalisateur est entre autres aux manettes du cool clip « skater boi » de Avril Lavigne (2002)… un gars qui connaît son taf quoi… qui a dit pop-culture ? Ultra-chaud pour la suite.

OKTOBER FEST... par ici les chopes de mutagène! prosit !

Top octobre.



NINJA TURTLES
Putain, une sacrée histoire ces tortues! Un délire (vu le pitch bien gonzo…) devenu monument de la pop-culture, sorti des cervelles conjointes de Kevin Eastman & Peter Laird, qui a touché la Terre entière fin 80… phénomène de société, qu’on dit dans ces cas-là ! Des gars partis de rien pour arriver au top, c’est le rêve américain… perso, j’ai jamais ouvert un seul comic des deux lascars, la série animée n’était pas terrible et le jeu vidéo (sur NES) demandait des nerfs d’acier. C’est à l’arrivée du 1er film live (signé Steve Barron) que j’ai adhéré à mort, puis quand j’ai découvert que des auteurs de comics de grand talent (Richard Corben, Mark Martin..) se sont mis à dessiner les TMNT… bref ça a marqué pas mal d’esprits, y compris dans les milieux rock n’ roll, genre la scène thrash et plus récemment les gonzes de Maladroit qui ont sorti un méga-cool t-shirt reptilien… donc un nouveau film. Produit par Michael Kaboom Bay. Avec Megan Fox. Comment louper ça, à moins de me faire buter par des guerriers du Foot Clan sur le chemin qui mène au cinoche… COWABUNGA !
Donc ce reboot… pour commencer, c’est peut-être pas utile de préciser, mais ta cervelle tu peux la laisser à l’entrée, dans le bocal près de la meuf qui déchire ton ticket, pas la peine pas se surcharger… réalisé par le mec qui a fait (entre autres) l’excellent Texas Chainsaw Massacre 2006, le film patine un peu au départ, normal puisqu’ils faut penser aux kidz qui découvriraient le bidule (ouais ouais c’est un film pour les kidz, pas de problème… et vu le nombre de séries animées torchées début XXIè siècle, qui ne connaît pas les TMNT ?)… Quand on est familier du pitch, ça fait juste piaffer d’impatience, style envoyez les bastons… bref un peu trop de scènes d’exposition, mais ça dure pas heureusement ! A partir du moment où April rencontre les frangins, c’est parti… belle photo, des flares pire que chez JJ Abrams, du punch et de la caméra dopée au Red Bull… ça le fait ! cette scène avec le semi-remorque qui dévale la montagne, ça déboîte ! Les persos qui sautent d’un véhicule à l’autre, qui se mettent des gros pains, les ennemis qui s’éclatent la poire dans les arbres… ça tue ! Le monteur, je lui paie une tournée de B-52 quand il veut, parce que c’est un vrai cador… idem pour son taf à la fin, sur le toit du Sacks building pour l’affrontement final… extra ! Franchement j’attends les suites… déjà histoire de faire entrer en scène Bebop et Rocksteady, Krang et Casey Jones… de l’action, des blagues à base de geek & pop-culture, et la présence de Megan Fox en grande(s) forme(s)… cette meuf est géniale… moi je dis : MADEMOISELLE FOX ! Chouette cabotinage de Mr William Fitchner aussi… du pur bubblegum, j’applaudis à 4 mains (bicause le mutagène…)
MORTEL !

HORNS
Le nouveau film de Aja, tiré d’un bouquin de Joe Hill (soit le fils de Stephen King) j’ai trouvé ça très cool. Thriller barbouillé de surnaturel, graphiquement très réussi - il faut dire que les décors m’ont fait penser à Forks dans Twilight, grisaille, flotte, forêts… ouais la Colombie Britannique et l’Etat de Washington c’est limitrophe - donc on suit les mésaventures d’un mec accusé du meurtre bien trash de sa copine (violée / crâne défoncé), meurtre dont il n’a aucun souvenir (puisqu’il était bourré ce fameux soir)… et qui parallèlement se met à avoir des cornes de démon qui lui poussent… et c’est pas que du look : les gens qu’il rencontre se mettent à lui confier leurs secrets et sont comme désinhibés, l’instinct reprend le dessus, et ça devient vite chaotique dans cette petite ville pluvieuse. Il se met à enquêter pour démasquer le meurtrier, aidé par cet étrange pouvoir. Une chouette bobine ! Un cast nickel, le père Radcliffe tout à fait convaincant, comme la petite Juno Temple, mais aussi James Remar et David Morse… fun, tendu, intelligent et beau (félicitations au directeur de la photo), un film qui fonctionne à plusieurs niveaux, qui met à jour les désirs obscurs des gens débarrassés du vernis social, plein d’émotions différentes (et contradictoires), avec son lot de surprises. Ca sent bon la complète implication de chacun, et ça se voit sur l’écran. Fuckin’ A.

BRIGHTER BRIGHTEST – arrow EP
Le bidule qui a failli se trouver sur le top septembre… du coup ça déborde sur octobre. Obligé d’en parler ! Coup de cœur immédiat ! Pop punk - ultra pop de l’Ontario qui rappelle FOB, The Academy Is…, Paramore… un chanteur à la très chouette voix, de la compo redoutable, punch et mélancolie… un petit EP magique, tubesque à crever (le titre qui ouvre le skeud est fabuleux !) des lascars que je vais prendre en filature, avec mon chapeau, ma moustache et mon imper, Clouseau style ! Vous êtes repérés les mecs…



A SCENE IN BETWEEN - tripping through the fashions of UK indie music – 1980 / 1988 (Sam Knee) Houlà la mega-classe ce bouquin, format semi-carré, grosse couve pare-balles, et un contenu des plus intéressants : la pop indie-Brit des années 80. Tellement indie qu’un tas de groupes me sont carrément inconnus, ou presque. Style croisés du regard dans des articles du NME et du Melody Maker (Josef K, Meat Whiplash, June Brides… d’autres découverts avec 10 ans de retard, style Orange Juice ou TV Personalities) … perso tout ce bordel m’est tombé dessus au lycée via The Jesus & Mary Chain (j’avais JAMAIS entendu un truc qui sonne comme leur 45 « never understand ») et les Pastels… faut bien démarrer quelque part. Les premiers écrivaient les plus cool comptines pop enrobées de guitares apocalyptiques, et les seconds les plus cool comptines pop enrobées d’un amateurisme bluffant… deux groupes locomotives de cette période, tous deux sous influence Velvet U (la pop sucrée « sunday morning » pour les Pastels, le complot bruitiste « sister Ray » pour J&MC), deux groupes que je peux encore tout à fait réécouter, comme Talulah Gosh et les Shop Assistants… quelques interviews au menu (Stephen Pastel, Amelia de Talulah Gosh puis ensuite Heavenly), et surtout une patate de photos que le mec Knee a collectées, dont certaines sont franchement inédites, style les Smiths au tout début de leur carrière, dans un club devant une poignée de gens, et aussi de la déconne sur un parking durant une tournée Pastels / Vaselines… à noter une grosse pelletée de groupes Ecossais, ça bouillonnait à mort au nord du mur d’Hadrien… une chouette époque, en sandwich entre la new wave/post punk de Joy Division et les délires de Madchester ! Ah oui, il est pas mal question de lookologie aussi (c’est carrément dans le sous-titre), genre ce que les groupes portaient, où ils achetaient leurs fringues, avec les détails incontournables, vestes en cuir noir, anoraks, t-shirts rayés à la Beano, les lunettes à la Morrissey… mais ça perso je trouve que c’est pas hyper intéressant… à chacun de voir… toujours marrant d’entendre des gens dire « les années 80 c’était ça » en parlant de George Michael, de Jacko, des Simple Minds, de Prince… ouais OK, c’était ça, mais pas que ! C’est un peu plus riche que ça, et heureusement. La Peel session de Talulah Gosh (1987) c’est là :



FOREVER CAME CALLING - What Matters Most
Allez pas la peine de se prendre le chou, le nouveau Forever Came Calling est une tuerie… le truc qui déboule direct dans le top 2014 ! Tout y est, les compos de qualité supérieure, l’interprétation, les tricks de guitares, les structures, la voix du chanteur expressive as Hell, c’est ni plus ni moins un mètre étalon de la pop-punk heu… new wave… avec une touche emo ! les mecs se paient le luxe de repousser leurs limites, par rapport à leur skeud précédent (« contender », 2012, attention : déjà de la très très bonne came), c’est plus fouillé, plus varié, plus inspiré ! L’équilibre parfait entre punch et émotion, du songwriting de folie. Le haut du panier, comme pas mal de groupes chez Pure Noise… pas la peine d’en rajouter.
Un extrait là :

MAXIMUM DEMEROL



La version papier de ce zine est épuisée, alors Mickson le balance en ligne !

TÉLÉCHARGER
(PDF - 18mo)

« SCHOOL DAZE, STARTING TO SLIP, I’M LOSING MY MIND” (The Runaways)

Chanson dans laquelle la mère Jett dit qu’elle a jamais ouvert un bouquin …
Ben bravo, c’est du joli !



C’est la rentrée. Nouveau sac et tout. J’espère que j’aurai un bon emploi du temps.

TOP 5 SEPTEMBRE



JEAN_HUB – the distance between us
Whoa la connexion PACA! Les pop-punkers du 06 encore chauds patate… et c’est cool! Je suis toujours à l’affût en ce qui les concerne, depuis la demo de Chasing Paperboy ! L’addiction immédiate, les deux doigts dans la prise, tu verras c’est la crise… (à peu près, puisque là je cite approximativement un groupe de Montpellier) 10 années de réconfort auditif, de boostage intense et de bons moments, via les Chasing P, mais aussi Kids Against Crosses, Smelly Socks, Can’t Bear This Party… le Jeannot me branche sur ses derniers travaux en date, soit une poignées de titres (qui annoncent un album), trois perles bidouillées avec le chanteur de Sail To North… et c’est énorme ! punchy as fuck, pop à mort, du petit programming qui défonce, et par dessus tout : des mélodies bien aiguisées, plantées dans le cortex à la première écoute !!! wham bam, thank you m’am ! si tu kiffes Blink 182, Hellogoodbye période aliens - dinosaurs, The Summer Set et des zillons de choses aussi catchy vas-y plonge ! Elle est bonne !!!



WORSHIP THIS! – The nard years 7”
Boing boing je rebondis sur la toile, ces séances de band-hunting j’adore ça… du temps bien employé quoi. Et cool, pas salissant, amusant, c’est de la sous-culture quasi instantanée qui déboule dans le disque dur… à la Sherlock Holmes : indices, recoupements… tant qu’on a un début de piste, c’est facile… mon compadre David Bro ramène à Electric Ballroom un titre de Signals Midwest, ça me plaît bien, je fais une investigation à la maison, j’écoute ça plus en détail, et je tombe sur Worship This !, qui ont partagé un split avec les autres lascars sus-nommés… je teste et bam ! Une chouette découverte en une poignée de secondes, elle est pas belle la vie ? Ici ça râpe pas mal, oserais-je labelliser ce groupe de « org-core » ? why not ? ces appellations, c’est un peu chiant… je me la joue créatif - Greg Smets style : « pop-punk grinçante et organique débridée avec une tension, à la Polar Bear Club, HWM, Leatherface… » ça va c’est bon ? une poignée de titres, ramassée rapidos, du bon niveau, de l’inspiration, franchement c’est fresh …

NEW JACK CITY
Mr Contradiction? Présent! J’arrête pas de me dire qu’il faut que je trie mes DVDs, certains jours j’ai carrément envie d’en balancer par la fenêtre… et quand je déboule à Cash Land, impossible d’en sortir les mains vides… genre ouah c’est pas cher, tout ça… j’arrive à me limiter mais c’est tout. Souvent je chope des cartoons, et aussi des films « cultes », en tout cas pour moi… cette fois j’achète New Jack City (que j’ai déjà en VHS, n’importe quoi !), donc vu un bon paquet de fois, mais bon 2.99, c’est pas cher… un film de culte je te dis ! Ouais OK des fois les gens pigent pas trop ces choix, style faut pas me lancer sur des flicks comme Johnny Mnemonic, Repo Man, Point Break, Young Guns I & II, Un Monde Sans Pitié ou Planète Interdite… pas vraiment des trucs estampillés « chef d’œuvre » quoi ! mais ce label c’est moi qui décide de le coller dessus… bref. Le film de Mario Van Peebles, j’en suis fan jusqu’au trognon. A la base une distribution blindée de gens que j’aime vachement, Wesley Snipes, Ice-T, Judd Nelson, Chris Rock, Vanessa Williams… une histoire qui se situe dans les années Reagan, on suit l’ascension d’un gros dealer de crack, Nino Brown (Snipes), au parcours calqué sur celui de Tony Montana (ouais la réf y est, en gros plan, « say hello to my little friend » tout ça)… le type est talonné par un crew de super flics /chiens fous (Ice-T + Nelson), aux méthodes street-style, faut bien ça pour serrer le lascar, devenu un hommes d’affaires qui a pignon sur rue et un compte en banque monstrueux… ouais y’a plus fin sur Terre comme scénar, mais c’est efficace as fuck, l’ambiance est nickel, la BO également, un chouette cameo de Flavor Flav qui fait le MC au Spotlite (le club du Nino), de toute façon les films gangsta ça me botte bien, genre je suis fan de Boyz N’ The Hood. Du bon polar urbain, qui montre la pauvreté du ghetto, le rien-à-foutrisme des autorités, une bobine bien épicée avec des scènes punchy, c’est du bon taf ! Pour moi New Jack City c’est de l’inoxydable, ça résiste au temps et c’est pas la dernière fois que je me le tape ! T’es super, Mario ! ha ha ha

THE 'BURBS
Des films au cinoche j’en ai vus pas mal ces derniers temps (comme d’hab en fait)… les deux derniers : Sin City 2 et Pride. Mais j’en parlerai pas ici. Tout ça parce que (même trip que ci-dessus) je suis tombé sur un DVD cheap d’un flick que j’adore, et oui, bien vu, je l’avais déjà en VHS… peu importe. Avant de me défoncer chez Judd Apatow en compagnie de Seth Rogen, Jonah Hill et Paul Rudd, j’étais – et je reste- client chez les rigolos Eugene Levy, Seann William Scott, Jim Carrey, Martin Lawrence, Mike Myers, Dana Carvey, Steve Martin, Chevy Chase, Chris Rock, Adam Sandler, Jim et John Belushi, Dan Aykroyd, John Candy, Richard Pryor, Jerry Lewis et les frangins Marx, j’arrête là l’énumération… ça pourrait durer longtemps. Avec Joe Dante je suis jamais déçu ! Même dans ses films estampillés fantastique / horreur, il a toujours claqué une bonne poignée de fun. Du genre poil à gratter ! The ‘Burbs (Les Banlieusards en VF) c’est de la bombe ! Une histoire simple de voisins dans un quartier résidentiel, style typiquement ricain, qui trompent l’ennui en s’épiant les uns les autres. Justement l’un d’entre eux (Tom Hanks) est en vacances pour une semaine, et il remarque que l’un de ses voisins a disparu. Les derniers arrivés dans la rue ont l’air étrange, et habitent une baraque flippante genre celle des Addams. Celle-ci laisse échapper des bruits et des sons bizarres la nuit ! Du coup un « commando » se forme, composé du mec en question, épaulé d’un ancien combattant (maqué avec une bimbo) et d’un parasite (toujours au taquet pour vider votre frigo)… prêts pour l’enquête dans le délire neighborhood watch ! suspicion et effraction à la clé… Ce film c’est du pur cartoon sur pélloche, pas étonnant de la part du mec Dante, qui a toujours été influencé par les Looney Tunes… genre il devait tourner Termi Terrace, un film consacré aux animateurs mythiques de la Warner mais ça n’a jamais vu le jour… et à voir aussi, son segment de Twilight Zone (le film) vraiment dans le délire animation à la Chuck Jones, mais avec des personnages réels… donc là le crew de banlieusards va se prendre les pieds dans le tapis, démolir des trucs et bien faire rire la bande de kids de la rue (dont Corey Feldman) qui matent les adultes faire n’importe quoi, en buvant des canettes et en bectant des pizzas, comme au spectacle ! Comme d’hab chez Joe, des petites piques dans les flancs de l’American Way Of life… les gens différents, à la pelouse mal taillée : suspects des pires crimes en un clin d’œil … quoique là… j’en dis pas plus. Un film pas si vieux (1989) mais déjà bien à l’ancienne.

COPPER & STARS – Doghouse EP
Vas-y, l’atterrissage va se faire dans le feutré, tu sors les volets, le train d’atterrissage et tu t’alignes sur les balises : un nom de groupe qui vient d’une chanson de Planes Mistaken For Stars, un titre de skeud qui me rappelle un cool label, le premier titre intitulé « not Penny’s boat »… j’adore ces petits repères. De toute façon j’avais déjà attrapé leur 1er EP (sorti l’année dernière) - « the realist I can be » - aux guys de Virginia Beach. Leur nouvelle livraison est vraiment extra, pop-punk / indie râpeuse assurément + une bonne dose d’emo fin 90 également, ça tient grave la route… la classe ! sauf erreur encore un groupe en dessous des 500 likes FB (ça me sert de baromètre) la vache ils mériteraient que ça gonfle ! Enfin je dis ça je m’en fous, j’ai quitté ce réseau social depuis un moment… allez écouter ce groupe au lieu d’envoyer des pokes !


Maladroit - Old & Poor



Au début de l'été, Maladroit nous on demandé de faire la pochette de leur compilation de rares et d'inédits.
On en a donc fait une ode au mini golf !

C'est dispo à partir de maintenant via les labels qui ont sortis la galette: Slow Death / Guerilla Asso / Monster Zero et aux concerts du groupe !