Top novembre.
MR PICKLES
Un big up à David Bro, qui me branche sur ce cartoon de chez Adult Swim, au détour d’un mail sous le ton de la conversation badine… les bons potes sont toujours là pour me déverser des bennes de pop-culture dans la tronche, merci à eux… « trop, c’est jamais assez » comme dit Riton dans Nos Voisins Les Hommes… bref. Déjà, un dessin animé : donc j’ai l’oeil qui frise… qui met en scène Satan, sous la forme d’un chien, dans une famille de ploucs… obligé de checker ça ! Aussitôt dit, aussitôt fait : deux heures avant, je soupçonne pas l’existence de ce machin, et voilà que je m’en goinfre 6 épisodes d’affilée… histoires délirantes et crades, graphismes trashy (perso, je pense Johnny Ryan et même Mike Diana, pour ces persos aux gueules toutes pourries) et suites évènements bien orientés gore et cul… il a une bonne tête ce Mr Pickles, genre chien de berger noir & blanc, mais le bestiau cache son jeu : il retient prisonnier des gens dans une cave située sous sa niche, il en découpe d’autres à la tronçonneuse, il hypnotise des animaux pour servir ses plans, c’est le Mal ! Mais il reste néanmoins dévoué à son maître, un kid semi handicapé, champion pour se mettre dans des situations tendues (et non-kiddy !)… une chouette galerie d’abrutis, de pervers et de bouseux, aux intentions louches, qui finissent généralement mal, donc ça baigne dans une certaine forme de moralité… bravo Mr Pickles… démoniaque à 86 % quoi !
Très bon pour se bidonner, pas de prise de chou, on n’est pas dans le trip humour sophistiqué… et comme toujours j’apprécie de voir des cartoons malsains et grossiers, aux graphismes déglingués, vu que dans l’esprit de la plupart des gens (et après un siècle d’animation) cet art est encore considéré comme un produit pour les enfants… mais heureusement c’est faux. Un medium hyper riche et protéiforme, qui m’attire toujours autant, de Frozen à Gumball, de Wall-E à Billy & Mandy, de Pépé le putois à Steven Universe, mais sans passer par la case Titeuf, ha ha ha
GLOIRE A MR PICKLES !
STOLAS - allomaternal
Un big up itou à Wize pour cette méchante claque audio… à l’origine un morceau qui figurait sur sa playlist amenée à Electric Ballroom (émission jsais pas combien / saison jmen fous pas mal !) bref c’était le 11 novembre dernier, d’ailleurs des gars ont défilé avec des drapeaux pour commémorer l’événement, c’est dire si c’était cool !… on a beau continuer à dire des conneries hors antenne, je garde mes capteurs à l’affût, au cas où ! Là, bam, une big torgnole à l’écoute de ce titre de Stolas, groupe signé sur Blue Swan rds, le label d’un Dance Gavin Dance… putain l’éruption volcanique dans les feuilles ! Stolas ça mixe tellement de choses qu’on pourrait passer des heures à établir des connexions… ce qui me saute aux oreilles, c’est ce cocktail ambiant/planant/metalcore/metal + plein d’autres trucs ! En gros une soupe délicieuse avec en vrac des morceaux de ATDI, de Muse, Love, RHCP, Nomeansno, Pelican, The Chariot, Fear Before The March Of Flames… à la fois aérien et ultra-plombant… les mecs ont un de ces niveaux, ça tue… évidemment je me suis maté quelques vidéos via Youtube, notamment une itw agrémentée de prestations live et wow misère, les gonzes ont l’air de kids un poil plus vieux que le crew des Wassup Rockers, mais il jouent salement mieux !!! Les guitaristes se taillent des parties ahurissantes tout en gambadant, histoire de se dégourdir les pattes, manger-bouger dot com !… la section rythmique démonte aussi, le batteur (qui se tape aussi des choeurs) assure comme un salaud ! genre mate pas ça si tu envisages de te mettre à la batterie, ça te dégoûterait… direct le retour à ce que tu sais faire de mieux, style te défoncer à Mario Kart ! Les structures des compos sont bien éclatées, genre c’est fini là et bim ça repart à donf… heavy rotation chez ouam, et une entrée dans le top 2014…
DR HORRIBLE SING ALONG BLOG
Cimer à Lisa pour le visionnage (en bouffant des Prince ®) de ce petit chef d’oeuvre de coolitude, produit par le cerveau bien geeky de Joss Whedon. Elaboré, écrit et tourné rapidos pendant la grève des scénaristes de Hollywood (2008, c’est ça ?) le mec Joss voulait prouver qu’on peut faire de la qualité en quelques jours, avec une cool histoire, une petite poignée d’acteurs et un budget minimal. Nickel… sauf que c’est Joss Whedon quoi, donc le gars se permet de claquer en plus quelques petites chansons par dessus ! Remember le fameux épisode musical de Buffy ? même délire. Le Dr Horrible (Neil Patrick Harris) est un super-vilain qui voudrait intégrer la Evil League Of Evil, et il bosse dur dans ce but… mais le mec a un gros côté emo-kid, genre il est amoureux d’une petite nana (Felicia Day) qu’il voit tout le temps au lavomatic, et il ne sait pas comment l’aborder… ah la dualité de l’homme… ça le perturbe, et pire, Captain Hammer (Nathan Filion), super-héros aussi balaise que crétin et égocentrique déboule au milieu d’une des opérations dont dépend son adhésion au club des méchants ! Ca lui casse d’autant plus la baraque que la miss n’est pas insensible au charme du Captain… Chouette web-série en 3 chapitres de 15 mn, Dr Horrible Sing Along Blog remplit son but, c’est cheap (enfin j’ai déjà vu beaucoup plus cheap) mais futé, plein d’humour, et bourré de mélotitude ! La fin m’a carrément pris au dépourvu mais shhh je vais pas spoiler.
KEYSTONE KIDS – things get shaky
Très chouette découverte, lors d’une session internet sans but précis… un duo (+ un batteur en renfort), soit un gars & une fille pour une tuerie poppy qui sort chez Deep Elm … la fille bosse également en solo sous son nom (Carly Comando) dans le trip chansons éthérées au piano, c’est aussi sur Deep Elm. Keystone Kids, c’est des mélodies sucrées, des harmonies vocales, des petits arrangements chatoyants et inventifs, guitares, claviers, un skeud qui glisse tout seul… je suis plus un gamin donc je me permets de rapprocher ce groupe de quelques combos qui faisaient partie de l’écurie Sarah Records dans les années 90. Dans le style un peu twee pop (selon l’appellation contrôlée et officielle), tu vois le truc ? Mais avec un aspect moins brinquebalant que ces groupes brits des années 90. Plus pro.
A écouter dans le noir quand la pluie fouette tes fenêtres…
HUNGER GAMES, MOCKINGJAY - part 1
On termine avec du lourd, la suite de cette franchise pour teens qui m’éclate (la plus subtile à mon avis), ready to go, pas de questions j’y fonce… je raccroche à la volée aux tribulations de Katniss dans son combat contre le Capitol… la pauvre est encore en mode récupération, blessée et hospitalisée, et en proie à des cauchemars affreux… et pas de nouvelles de Pitta dont elle est éperdument amoureuse… de plus la rébellion compte l’utiliser pour incarner le mouvement en vue de la confrontation qui se pointe à l’horizon… ça fait beaucoup pour une ado non ? Bien plus lourd à gérer que des prises de chou via facebook ou trouver le bon sweater pour aller au bahut… j’ai pu lire ça et là que ça manquait de punch et de baston, normal, la partie 2 nous filera tout ça… ce segment traité en mode guerre de la com, exfiltration, OP secrètes, blitz kif à London en 1941 et hacking extrême m’a bien plu, un aspect plus politique là dedans, à n’en point douter, info et intox, idéologies qui se clashent, revoir les bouquins d’histoire please…… à noter (pour retourner à la triste réalité) que les opposants au régime au Myanmar utilisent lors des manifs le signe du mockingjay pour montrer leur défiance… c’est pas fou ça ? Katniss, dont l’image déboule dans la vraie vie, dans des circonstances difficiles, comme dans le film… oppression et riposte. Réalité / fiction, la vie qui imite l’art et vice versa. Cette partie 1 file tout droit, et m’a bien scotché pendant deux heures… si vous êtes déjà fan des précédents films, toujours aussi cool, voire mieux : ça ne fait que monter en puissance… j’ajouterais que la photo troue le cul, idem que la réalisation, pas un plan à la ramasse, tout est au millimètre, fluide, efficace, à sa place et nickel. Pour l’anecdote, le réalisateur est entre autres aux manettes du cool clip « skater boi » de Avril Lavigne (2002)… un gars qui connaît son taf quoi… qui a dit pop-culture ? Ultra-chaud pour la suite.
Un big up à David Bro, qui me branche sur ce cartoon de chez Adult Swim, au détour d’un mail sous le ton de la conversation badine… les bons potes sont toujours là pour me déverser des bennes de pop-culture dans la tronche, merci à eux… « trop, c’est jamais assez » comme dit Riton dans Nos Voisins Les Hommes… bref. Déjà, un dessin animé : donc j’ai l’oeil qui frise… qui met en scène Satan, sous la forme d’un chien, dans une famille de ploucs… obligé de checker ça ! Aussitôt dit, aussitôt fait : deux heures avant, je soupçonne pas l’existence de ce machin, et voilà que je m’en goinfre 6 épisodes d’affilée… histoires délirantes et crades, graphismes trashy (perso, je pense Johnny Ryan et même Mike Diana, pour ces persos aux gueules toutes pourries) et suites évènements bien orientés gore et cul… il a une bonne tête ce Mr Pickles, genre chien de berger noir & blanc, mais le bestiau cache son jeu : il retient prisonnier des gens dans une cave située sous sa niche, il en découpe d’autres à la tronçonneuse, il hypnotise des animaux pour servir ses plans, c’est le Mal ! Mais il reste néanmoins dévoué à son maître, un kid semi handicapé, champion pour se mettre dans des situations tendues (et non-kiddy !)… une chouette galerie d’abrutis, de pervers et de bouseux, aux intentions louches, qui finissent généralement mal, donc ça baigne dans une certaine forme de moralité… bravo Mr Pickles… démoniaque à 86 % quoi !
Très bon pour se bidonner, pas de prise de chou, on n’est pas dans le trip humour sophistiqué… et comme toujours j’apprécie de voir des cartoons malsains et grossiers, aux graphismes déglingués, vu que dans l’esprit de la plupart des gens (et après un siècle d’animation) cet art est encore considéré comme un produit pour les enfants… mais heureusement c’est faux. Un medium hyper riche et protéiforme, qui m’attire toujours autant, de Frozen à Gumball, de Wall-E à Billy & Mandy, de Pépé le putois à Steven Universe, mais sans passer par la case Titeuf, ha ha ha
GLOIRE A MR PICKLES !
STOLAS - allomaternal
Un big up itou à Wize pour cette méchante claque audio… à l’origine un morceau qui figurait sur sa playlist amenée à Electric Ballroom (émission jsais pas combien / saison jmen fous pas mal !) bref c’était le 11 novembre dernier, d’ailleurs des gars ont défilé avec des drapeaux pour commémorer l’événement, c’est dire si c’était cool !… on a beau continuer à dire des conneries hors antenne, je garde mes capteurs à l’affût, au cas où ! Là, bam, une big torgnole à l’écoute de ce titre de Stolas, groupe signé sur Blue Swan rds, le label d’un Dance Gavin Dance… putain l’éruption volcanique dans les feuilles ! Stolas ça mixe tellement de choses qu’on pourrait passer des heures à établir des connexions… ce qui me saute aux oreilles, c’est ce cocktail ambiant/planant/metalcore/metal + plein d’autres trucs ! En gros une soupe délicieuse avec en vrac des morceaux de ATDI, de Muse, Love, RHCP, Nomeansno, Pelican, The Chariot, Fear Before The March Of Flames… à la fois aérien et ultra-plombant… les mecs ont un de ces niveaux, ça tue… évidemment je me suis maté quelques vidéos via Youtube, notamment une itw agrémentée de prestations live et wow misère, les gonzes ont l’air de kids un poil plus vieux que le crew des Wassup Rockers, mais il jouent salement mieux !!! Les guitaristes se taillent des parties ahurissantes tout en gambadant, histoire de se dégourdir les pattes, manger-bouger dot com !… la section rythmique démonte aussi, le batteur (qui se tape aussi des choeurs) assure comme un salaud ! genre mate pas ça si tu envisages de te mettre à la batterie, ça te dégoûterait… direct le retour à ce que tu sais faire de mieux, style te défoncer à Mario Kart ! Les structures des compos sont bien éclatées, genre c’est fini là et bim ça repart à donf… heavy rotation chez ouam, et une entrée dans le top 2014…
DR HORRIBLE SING ALONG BLOG
Cimer à Lisa pour le visionnage (en bouffant des Prince ®) de ce petit chef d’oeuvre de coolitude, produit par le cerveau bien geeky de Joss Whedon. Elaboré, écrit et tourné rapidos pendant la grève des scénaristes de Hollywood (2008, c’est ça ?) le mec Joss voulait prouver qu’on peut faire de la qualité en quelques jours, avec une cool histoire, une petite poignée d’acteurs et un budget minimal. Nickel… sauf que c’est Joss Whedon quoi, donc le gars se permet de claquer en plus quelques petites chansons par dessus ! Remember le fameux épisode musical de Buffy ? même délire. Le Dr Horrible (Neil Patrick Harris) est un super-vilain qui voudrait intégrer la Evil League Of Evil, et il bosse dur dans ce but… mais le mec a un gros côté emo-kid, genre il est amoureux d’une petite nana (Felicia Day) qu’il voit tout le temps au lavomatic, et il ne sait pas comment l’aborder… ah la dualité de l’homme… ça le perturbe, et pire, Captain Hammer (Nathan Filion), super-héros aussi balaise que crétin et égocentrique déboule au milieu d’une des opérations dont dépend son adhésion au club des méchants ! Ca lui casse d’autant plus la baraque que la miss n’est pas insensible au charme du Captain… Chouette web-série en 3 chapitres de 15 mn, Dr Horrible Sing Along Blog remplit son but, c’est cheap (enfin j’ai déjà vu beaucoup plus cheap) mais futé, plein d’humour, et bourré de mélotitude ! La fin m’a carrément pris au dépourvu mais shhh je vais pas spoiler.
KEYSTONE KIDS – things get shaky
Très chouette découverte, lors d’une session internet sans but précis… un duo (+ un batteur en renfort), soit un gars & une fille pour une tuerie poppy qui sort chez Deep Elm … la fille bosse également en solo sous son nom (Carly Comando) dans le trip chansons éthérées au piano, c’est aussi sur Deep Elm. Keystone Kids, c’est des mélodies sucrées, des harmonies vocales, des petits arrangements chatoyants et inventifs, guitares, claviers, un skeud qui glisse tout seul… je suis plus un gamin donc je me permets de rapprocher ce groupe de quelques combos qui faisaient partie de l’écurie Sarah Records dans les années 90. Dans le style un peu twee pop (selon l’appellation contrôlée et officielle), tu vois le truc ? Mais avec un aspect moins brinquebalant que ces groupes brits des années 90. Plus pro.
A écouter dans le noir quand la pluie fouette tes fenêtres…
HUNGER GAMES, MOCKINGJAY - part 1
On termine avec du lourd, la suite de cette franchise pour teens qui m’éclate (la plus subtile à mon avis), ready to go, pas de questions j’y fonce… je raccroche à la volée aux tribulations de Katniss dans son combat contre le Capitol… la pauvre est encore en mode récupération, blessée et hospitalisée, et en proie à des cauchemars affreux… et pas de nouvelles de Pitta dont elle est éperdument amoureuse… de plus la rébellion compte l’utiliser pour incarner le mouvement en vue de la confrontation qui se pointe à l’horizon… ça fait beaucoup pour une ado non ? Bien plus lourd à gérer que des prises de chou via facebook ou trouver le bon sweater pour aller au bahut… j’ai pu lire ça et là que ça manquait de punch et de baston, normal, la partie 2 nous filera tout ça… ce segment traité en mode guerre de la com, exfiltration, OP secrètes, blitz kif à London en 1941 et hacking extrême m’a bien plu, un aspect plus politique là dedans, à n’en point douter, info et intox, idéologies qui se clashent, revoir les bouquins d’histoire please…… à noter (pour retourner à la triste réalité) que les opposants au régime au Myanmar utilisent lors des manifs le signe du mockingjay pour montrer leur défiance… c’est pas fou ça ? Katniss, dont l’image déboule dans la vraie vie, dans des circonstances difficiles, comme dans le film… oppression et riposte. Réalité / fiction, la vie qui imite l’art et vice versa. Cette partie 1 file tout droit, et m’a bien scotché pendant deux heures… si vous êtes déjà fan des précédents films, toujours aussi cool, voire mieux : ça ne fait que monter en puissance… j’ajouterais que la photo troue le cul, idem que la réalisation, pas un plan à la ramasse, tout est au millimètre, fluide, efficace, à sa place et nickel. Pour l’anecdote, le réalisateur est entre autres aux manettes du cool clip « skater boi » de Avril Lavigne (2002)… un gars qui connaît son taf quoi… qui a dit pop-culture ? Ultra-chaud pour la suite.
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