I NEED A NEW DRUG

Un peu marre des tops. Provisoirement? Aucune idée… on se prend pas le chou, l’objectif c’est le même : mettre l’accent sur une poignée de trucs qui m’ont bien plu dernièrement.



Bon, « nouveau » truc… putain par où je commence… ah ouais. Aujourd’hui je me lève avec « talking in your sleep » des ROMANTICS



où j’ai chopé ça ? pas entendu récemment… juste un truc enfoui dans la cervelle et qui revient à la surface, comme un cadavre plombé par la mafia quand il est bien gonflé de gaz… bref ça pourrait être bien pire, j’aime bien ces vieux tubes. Au point de m’en faire des playlists sur youtube à l’occase. Des trucs comme « my sharona » de The Knack, « brass in pocket » des Pretenders, “making plans for nigel” de XTC, “loverboy” de Billy Ocean, “purple rain” de Prince, “sexy boy” de Air… du classique. Pour certains tubes 80, le mieux c’est qu’à l’époque je trouvais ça nul. Mais plus maintenant. Les temps changent. Vu qu’il faut partager les richesses, en voilà quelques uns de tubes : THE KORGIS – everybody’s gotta learn sometimes



Putain ce morceau me fait sauter au plafond. Plutôt me rouler en boule, en fait. Pop song parfaite, blindée de vibes géniales, génératrice d’images mentales et tout. Pas ouvertement plombante mais un peu quand même. Mélancolique. Je me suis rendu compte il y a peu que ce truc était sorti en 1980, j’avais l’impression que c’était plus ancien que ça, genre issu des 70’s… comme si je l’avais toujours connu. Jamais entendu quoi que ce soit d’autre de ce groupe (les Korgis, tu parles d’un nom, c’est la race des clébards que kiffe SM Elizabeth II) et whatever… méga claque !!! et retour (de claque) quand en matant pour la 1ère fois « Eternal Sunshine Of The Spotless Minds » mon poil s’est hérissé en entendant la version hyper cool signée Beck Hansen… à une époque ce mec me foutait carrément les boules (sa période « odelay » tout ça) mais il est redevenu mon pote suite à cette fameuse reprise et aussi puisqu’il a composé les putains de chansons noisy poppy des Sex Bob Omb. Ah oui et son passage dans Futurama S 3, bonnard. Sans rancune, mec.



SOFT CELL – tainted love : Monumentale chanson de ce duo, super mélodie, super voix de Marc Almond, arrangements rachitiques mais qui tapent dans le mille, un synthé + une boîte à rythmes ultra cheap et roulez… toujours l’oreille qui se dresse quand j‘entends ça. Un genre de classic radio-friendly. Chouette reprise aussi de Shades Apart, dans le trip pop punk vitaminé… prise de risque mini, je pense que ce morceau de Soft Cell, faudrait vraiment mettre le paquet pour en faire une version craignos. Mission quasi impossible.
Dans les vieilleries remises sur le dessus de la pile depuis quelque temps (et carrément racheté neuf !) il y a le mellon collie & the infinite sadness des SMASHING PUMPKINS. Increvable ce truc, le mec Corgan au top de son talent, pour moi un super mix entre le 1er LP du groupe et « siamese dream »… morceaux mellon-coliques gavés d’arrangements, cordes, claviers (« tonight », « 1979 »…) et d’autres plus frontaux, aux riffs bien costauds (« jellybelly ») c’est la tuerie. Le format double LP c’est pas trop ma came mais là je fais une exception. Les Pumpkins en 95 c’était l’apogée, ça vendait des caisses et ça restait très cool, ensuite ils sont partis explorer d’autres terrains, et ça m’a moins parlé… j’aime mieux figer dans le temps cette période là du groupe, les t-shirts ZERO du Billy, ce putain d’équilibre entre niaque jouissive et introspection / angst, et purée que D’Arcy Wretzky était fabuleusement merveilleuse (merveilleusement fabuleuse, ça marche aussi) au milieu des 90’s… mince quand j’ai vu dernièrement sur le net le mugshot avec sa bouille détruite au crack ça m’a foutu les boules… la drogue c’est de la merde, définitivement. Tout l’inverse de ce skeud.
Je me la rejoue exhumation et je me retape le 1er SUPERGRASS, I shoud coco. Le seul album du groupe que j’ai écouté en entier ! Pour moi Supergrass c’était des hitmakers, et plutôt doués les gars, difficile de ne pas succomber à « pumpin’ on your stereo », « Mary », « Richard III » … hyper cool d’entendre ça, n’importe où, n’importe quand… le truc labellisé brit-pop mais à l’époque du 1er LP on pouvait déceler des influences punk 77 et aussi 60’s genre Kinks et autres Pretty Things… des titres comme « caught by the fuzz » ou « mansize rooster » c’est imparable… + un tube d’entrée, bam ! (« we’re alright »)… j’ai suivi les mecs d’Oxford jusqu’à l’album éponyme (le 3ème) et ensuite j’ai lâché le morceau.
Fab m’envoie le dernier CD de WOODSON (merci mec !) intitulé fieldhouse. J’avais bien aimé le précédent, 3545 miles tu parles avec cette pochette à la Friday Night Lights ! Niveau zique coolos aussi, c’est punk / emo « à l’ancienne », de grosses réminiscences Jawbreaker, Texas Is The Reason, et un chouille de Trucs DC genre Capitol City Dusters, Bluetip… très bonnes compos, en place et tout, c’est du super boulot… clear eyes, full hearts, can’t lose.
Les trucs cheesy à chanteuses, c’est mon vice, et ça défile à mort. C’est pas la matière qui manque, ni mon envie régulière de m’en enfiler. Il y a quelque temps c‘était petit blocage sur l’album de PVRIS. Un soir au concert, quelqu’un que je connais (et qui connaît mes goûts) me fait un bref topo sur AGAINST THE CURRENT. Obligé d’aller voir, et pas déçu par ce groupe, je fais la version courte : des gens qui faisaient des reprises sur youtube, puis leurs propres compos sont arrivées… buzz, repérage, etc etc… pas de surprise, terrain ultra-balisé, si tu te perds c’est que t’es vraiment naze. Ce genre de combo déboule à l’occase et c’est toujours cool. En plus il a passé haut la main mon test de l’acoustique, avec simplement une gratte et une voix, ça le fait sérieusement. Dans le mille, Emile. Marrant, Chrissy (la chanteuse de Against The Current a une page dans le dernier RS, avec sa playlist perso. Donc voilà, c’est ma période Against The Current. Aucune idée de combien de temps ça va durer… échantillon ici



Niveau zique ça mollit pas, trop de trucs ! Ce que je chope, les potes qui me bombardent de liens et de suggestions… c’est du sport. La plupart du temps j’écoute ça, je stocke quand ça me branche bien puis d’autres couches viennent s’additionner… chaud ! Mais bon, je m’en tiens au motto de Riton dans « nos voisins les hommes » : TROP, C’EST JAMAIS ASSEZ ! Evidemment, certains groupes surnagent, parce qu’ils ont le petit knack qui tue en plus. Les gagnants de ces dernières semaines, les Texans de CHEAP HAIRCUTS. Leur album « you are the dream star » est addictif à mort !!! Les gars officient dans un trip punky/folky/emo genre fracturé avec une tension et de la trompette (sur certains titres)… ouais de la trompette… mais cool. Parce qu’à la base je sais même pas comment on peut avoir envie de se mettre à pratiquer de cet instrument… OK toujours dans le jazz mais pas dans la trompette. Mais chez les Texans, c’est juste quelques notes par-ci par-là histoire d’enrober le bordel. Comme chez les regrettés Pale Fountains quoi. Une volée de titres d’une fraîcheur incroyable, désarmants de simplicité (enfin ça a l’air simple) avec en plus des paroles géniales style « je suis fou d’une fille qui lit Sylvia Plath et qui pourrait aussi me botter le cul »… addictif à fond ce petit groupe. 800 likes et des patates sur FB. Fais péter le compteur.
Dans les DVDs au prix d’une poignée de cacahuètes, je tombe sur THE CAR un truc que je voulais voir depuis des siècles… le signal vers mon cerveau ça a été les multiples visionnages de l’épisode de Futurama avec la voiture-garoute (saison 2 je crois) qui est en partie une parodie de ce flick… je résume vite fait : Bender se fait renverser par une voiture-garoute et il en devient une à son tour. Le crew Planet Express l’aide à briser la malédiction en partant sur les traces de l’origine du mal… fumant ! quand l’homme de fer est en mode lycanthrope (si on peut dire) il revêt le look de la bagnole tueuse dans The Car, soit une Lincoln Continental 71 pimpée… le pitch du film va pas plus loin : une énorme berline noire qui renverse des gens… qui est au volant ? personne on diraît ! bagnole diabolique ?? Une curiosité ce truc, un genre de Dents de La Mer dans le désert de l’Utah, avec une bagnole qui remplace Bruce le requin. Un peu bancal, quelques longueurs, mais c’est une curiosité. Casting chelou (James Brolin, Ronny Cox jeunot et John Marley, un habitué de chez Cassavetes) mais ça fonctionne… la fin fait penser très fort à un autre film de Spielberg mais chut… nickel pour un samedi soir en bouffant des Pringles… chic & pas cher. On continue avec la série « tout à deux boulles » avec MAMA’S BOY. Comédie avec Jon Heder, je prends… Jeffrey est un post-post ado (de 29 ans) limite asocial et vit chez sa mum (Diane Keaton), leur vie est carrée as fuck, jusqu’au jour où celle-ci rencontre un guru / life coach (Jeff Daniels) et ça clique bien entre eux. Ca commence à foutre le merdier dans la vie du fiston. Jeffrey va essayer de bousiller cette relation qui menace ses petites habitudes (pas cool) et d’un autre côté il rencontre Nora (Anna Faris), serveuse dans un coffee shop et chanteuse « engagée »… ça va encore plus bordeliser sa pauvre tête… un film qui souffre d’un manque de rythme, mais bon l’histoire est cool, les délires de misfits j’adore ça. Bon cast aussi, que des gens que j’aime bien (même ceux qui font que passer, le archi vétéran Eli Wallach + la jolie Sarah Chalke / Elliooooooooooott)… quelques bonnes scènes, au mini-golf, avec l’ex de Nora au Starbucks (bah oui elle est anti-corporate !!!), elle qui porte un casque de la Wehrmacht pour faire du vélo, le vieux boss qui prête sa vieille bagnole … pas de quoi s’en relever la nuit mais bonnard dans l’intention, et y’a pas à chiquer, Jon Heder j’en suis pas mal fan… un peu plus sobre que d’hab le gaillard, mais c’est le pitch un peu bittersweet qui veut ça. Puis bon, ce genre de DVD qui coûte moins cher qu’un expresso en terrasse moi je valide !
Du truc encore tiède maintenant : 10 CLOVERFIELD LANE Bon on essaie de pas trop dévoiler de choses… mentionner le fait que celui-ci n’a pas grand chose à voir avec le Cloverfield de 2008 c’est pas un secret, ni suite, ni prequel, juste dans le même univers à priori, ce titre c’est un peu une auto-référence, une simple filiation avec le film de Matt Reeves … à la base, on reste dans la thématique très grosse cata qui s’abat sur notre planète (et encore, au début, le doute est raisonnablement permis), cette fois du point de vue de trois personnages, retranchés dans un bunker. Un fermier ex-marin « prêt » depuis longtemps à ce genre d’éventualité (Howard) et deux personnes qu’il a recueillies (sauvées, selon lui), Michelle et Emmet. Alors Howard, un vrai héros altruiste ou un mec cinglé, conspirationniste et simple geôlier psychotique ? On peut se poser la question, vu que le mec peut avoir des réactions complètement flippantes. Son motto c’est FAUT SURTOUT PAS SORTIR. Un bon gros huis clos à la l’enfer c’est les autres, pas d’infos sur ce qui se passe réellement à l’extérieur, autres que celle données au compte gouttes par Howard lui-même (sa radio est muette, en tout cas c’est lui qui le dit) : air pollué / empoisonné, il faut rester confinés, et pendant combien de temps ? Cool numéro d’acteurs, le trio est très convaincant, l’ambiance est pesante, fini la shaky-cam, on reste dans la sobriété, au plus près des personnages (ça renforce le côté exigu du refuge)… on jouit d’un certain confort, mais Michelle veut à tout prix aller voir ce qui se trame à l’extérieur… on finira par découvrir ce qui se passe, en même temps qu’elle, mais chut, on en dit pas plus… un bon thriller (à 80%) qui finit par tourner SF, de la mise en scène sobre et efficace, de la tension… hyper bien foutu et prenant, dans un tout autre trip que l’autre film, c’est vraiment du super boulot, rien à dire… ici le truc c’est de te maintenir sous pression et pas de te faire sursauter (même si on sursaute un peu)… très cool film.
Un peu de lecture, avec le REST 32. En compagnie de son pote de Kraspek (pour une deuxième fois) il envoie une bonne bordée d’interviews, Syndrome 81 (marrant, le Dav m’avait envoyé des liens BC du groupe il y a peu), des mecs qui font une émission de radio sur Brest, un gars qui tient une pizzeria (j’adore ce genre d’itw) + quelques autres activistes de la scène punk… toujours cool ce zine, même si la ligne éditoriale est assez éloignée de mes goûts, mais c’est la preuve que quasiment tout est poreux dans la vie, après on a un peu collaboré à deux trois reprises avec Mr REST (hey mec, chaud pour te refaire une illu à l’occase…), et le gars a un style détendu et d’écriture bidonnant, avec des questions folles, trop cool. Sinon marrant, à chaque numéro Thierry évoque un groupe (même fugacement) qui me donne envie de m’y recoller, et cette fois c’est au tour de Justin Trouble -un dauphin du mec Jojo Thunders- de faire une réapparition dans ma vie, le temps d’une poignée de morceaux, via YT évidemment, j’avais un de ses LP (celui où il y a « missile » ) mais aucune idée de ce qu’il est devenu ce skeud…

Bon, c’est tout pour cette fois.
Cheerz

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