Un peu dans le trip rentrée littéraire, mais vraiment un peu. Genre 1/5 ème.
LOLITA PILLE – Hell
Septembre : ma crise bouquins à 1 euro (ça peut monter à 1.50) dans les bacs d’Oxfam. Dingue on y trouve des choses bien cool, pour peu qu’on ait des goûts larges… j’ai tapé dans du Paul Auster, du Oscar Wilde, du Roald Dahl, du Joseph Conrad, j’ai relu avec plaisir le « sa majesté des mouches » de William Golding, un chef d’œuvre… à ce prix là on peut tenter des expériences, style le bouquin (je connaissais que celui là) de Lolita Pille, « hell ». Gros buzz à sa sortie, genre il y a 12 ou 13 ans… dans mon souvenir, un book éreinté par la presse et tout, vu le sujet, et la personnalité de la meuf (au fond on s’en fout)… un portrait de la jeunesse dorée à Paname, vaguement un « less than zero » version XVI ème. Je répète, un bouquin sur les riches à un prix pour les pauvres, je tente ! et c’est pas mal… on y suit les pérégrinations d’ados aux parents bourrés de gnouf (ils sont pas médecins ou architectes, ces losers, mais plutôt dans le commerce de l’armement ou les agences de supermodels…), qui passent leur vie en boîte, dans des restos trendy et autres endroits que je fréquenterai jamais. Je suis allé au Paris-Paris une fois, mais c’était pour un showcase de Metal Urbain, et en plus dans l’après midi, ça compte pas… un univers qui me restera inconnu quoi. Déjà avoir mis les pattes une fois à l’International à Paname, ça m’a paru ultra-smart par rapports aux endroits dans lesquels je traînais à l’époque… retour à ce bouquin : ces jeunes craquent des tonnes de blé, et se font bien chier, comme tout le monde… ça démarre style on évolue sur une planète que vous les plébéiens vous ne foulerez jamais, on est les rois du monde, puis la narratrice (Hell) tombe amoureuse, ça plane pour elle, puis déconfiture, picole, dope, comme chez les moins riches, et enfin atterrissage douloureux. Jusqu’à un dénouement qu’on voir arriver à 200 km ! Mais bon, ça m’a bien plu. Pas bouleversant mais efficace, et même lumineux par moments ! De bonnes réflexions sur la vie, style t’es bourré de pognon mais t’en baves comme tout le monde… ton pire ennemi, c’est toi… rien de très inédit, mais peu importe. Question littérature française, je vais généralement pas au delà de Jules Verne, Dumas père… quelques exceptions dans les contemporains, comme Laurent Chalumeau, Houellebecq il y a longtemps... j’ai essayé un Daeninckx (sorry pour l’orthographe incertaine) il y a peu, j’ai pas insisté… le bouquin de la mère Pille, ça reste de l’exception (culturelle). UN euro, quoi !!! Et vachement plus cool que le bouquin de Kim Gordon « girl in a band » globalement chiant à 97% !
ELEMENTALS – I’m not here, I’m not real
Les années nonante, le retour… heu, ça fait déjà un bout! Le nombre de groupes estampillés shoegaze dans New Noise, le dernier LP en date de Title Fight avec cette prod qui sonne My Bloody Valentine, la patate de groupes à chansonnettes qui renvoient direct à la twee-pop 1986… tous ces putains de bons groupes ramassés sur le net en traînant un peu au pif, comme Wonderflu, Milk Teeth, ou encore Social Square… bonnes vibrations ! Evidemment j’aime mieux des combos avec des influences que j’apprécie, ça m’incite à dépoussiérer des vieux trucs ! donc Elementals déboulent de Toronto (putain encore un groupe de Toronto !!! encore la magie Scott Pilgrim ?? ou ce groupe (années 90 aussi) qui chantait wanna go, wanna go, to Ontario !)… faut pas chercher à compliquer les choses : si t’aimes Nirvana (et Olivelawn, une réf pour faire style ha ha) ça va te plaire. Tous les tricks du groupe de Seattle/Aberdeen sont là, plutôt période post « bleach », le chant, le traitement des guitares, les structures des morceaux, et comment les couplets se rattachent aux refrains, l’aspect pop crade… efficacité maximale, ce bidule inattendu a tourné à donf pendant quelques semaines chez moi…
ON YOUR MARKS – movements in loss EP
Une bande de kids qui viennent de Ashbury Park, New Jersey (comme Springsteen non?)… la comparaison s’arrête là, eux sont dans le délire emotitude extrême, avec ce EP trois titres qui tue ! Concept EP, sur le thème de la rupture amoureuse, d’abord la claque, ensuite l’acceptation, puis le nouveau départ… ouah comment cette thématique me harponne ! La zique est juste parfaite, ton mélanco, guitares expressives et chant chargé de messages… tout ce bonheur dispo en name your price sur leur bandcamp… les gars font partie du Mayflower Collective, comme leurs potes de Cross Town Train, un autre groupe hyper cool ! J’ai bloqué en voyant une video de On Your Marks (d’un titre sorti de leur LP de 2013, « ripped out by the roots » – carrément excellent…) je disais « une bande de kids »… la preuve par là :
GAME OF THRONES
Après avoir traîné de la patte pendant des siècles (un peu l’équation à la con tout le monde aime = caca, ou tout au moins suspect !!!) et après avoir subi un harcèlement de la part de ma propre fille (fan hardcore de cette série) j’ai fini par plonger. Et je l’ai pas regretté. Comme une buse, je rapprochais ça de l’univers des foutus Hobbits (là j’ai vraiment essayé, pas moyen) alors que dans le délire c’est plus Rome, sexe et violence, et trahisons, et sévices, et manipulations, luttes acharnées pour le pouvoir… le merdier Tolkien, c’est carrément les Schtroumpfs à la plage en comparaison ! je vais faire court, bicause sur le net c’est déjà gavé d’infos, de blogs et autres fraternités de la Night’s Watch. Tentez le coup. Ne pas aimer cette série, c’est ne pas aimer les histoires scotchantes, les personnages subtils, les intrigues bien ficelées, les rebondissements qui coupent le souffle. Pas plus, pas moins. Voilà. Alors que je tape ces lignes il me reste 3 épisodes de la S 5 à mater. Ensuite faudra attendre le printemps 2016.
Winter is coming. Et après l’hiver, c’est le printemps.
PVRIS – white noise
1er album de ce groupe venu du Massachusetts, super agréable, dans un bon rip-off de Paramore (purée le groupe à Hayley W aura quand même bien joué un rôle de pionnier dans le trip pop-punk FM), la comparaison est flag’ par moments, les capacités vocales de Lynn Gunn, les structures de morceaux, ceux à base de refrains qui s’envolent, tout ça… un peu plus de tricks boîtes à rythmes/electronica/synthés old-school (lire 80)… de la bonne came, profilée à mort… un album écouté quelques jours d’affilée, de façon intensive, via youtube… même pas éprouvé le besoin de le choper en téléchargement… c’est marrant de plus en plus je me mets à bloquer sur des groupes de façon éphémère, c’est pas plus mal d’ailleurs. Sinon j’ai pu voir que PVRIS seront en Europe d’ici quelques semaines, une bonne plâtrée de dates, Allemagne, pays Scandinaves, Bruxelles (sold out depuis des semaines !) et j’en passe… bref si j’ai bien vu, cette tournée évite soigneusement la Frankreich ! PVRIS, même pas à Paris, ha ha ! Ce groupe c’est pas mal gros déjà non ? ils étaient sur le Warped Tour, + pas mal de couves niveau presse spécialisée… ah quel crétin ! C’est des trucs anglo-saxons… non sérieux, on a ce qu’on mérite. De la heavy rotation Christine & The Queen (rien ne m’avait autant scié les nerfs que cette chose, et depuis des années), la reformation de Téléphone (perso j’ai rien demandé…), JC Satàn plébiscités… bah aucune importance. Allez un petit link histoire de s’aérer :
Septembre : ma crise bouquins à 1 euro (ça peut monter à 1.50) dans les bacs d’Oxfam. Dingue on y trouve des choses bien cool, pour peu qu’on ait des goûts larges… j’ai tapé dans du Paul Auster, du Oscar Wilde, du Roald Dahl, du Joseph Conrad, j’ai relu avec plaisir le « sa majesté des mouches » de William Golding, un chef d’œuvre… à ce prix là on peut tenter des expériences, style le bouquin (je connaissais que celui là) de Lolita Pille, « hell ». Gros buzz à sa sortie, genre il y a 12 ou 13 ans… dans mon souvenir, un book éreinté par la presse et tout, vu le sujet, et la personnalité de la meuf (au fond on s’en fout)… un portrait de la jeunesse dorée à Paname, vaguement un « less than zero » version XVI ème. Je répète, un bouquin sur les riches à un prix pour les pauvres, je tente ! et c’est pas mal… on y suit les pérégrinations d’ados aux parents bourrés de gnouf (ils sont pas médecins ou architectes, ces losers, mais plutôt dans le commerce de l’armement ou les agences de supermodels…), qui passent leur vie en boîte, dans des restos trendy et autres endroits que je fréquenterai jamais. Je suis allé au Paris-Paris une fois, mais c’était pour un showcase de Metal Urbain, et en plus dans l’après midi, ça compte pas… un univers qui me restera inconnu quoi. Déjà avoir mis les pattes une fois à l’International à Paname, ça m’a paru ultra-smart par rapports aux endroits dans lesquels je traînais à l’époque… retour à ce bouquin : ces jeunes craquent des tonnes de blé, et se font bien chier, comme tout le monde… ça démarre style on évolue sur une planète que vous les plébéiens vous ne foulerez jamais, on est les rois du monde, puis la narratrice (Hell) tombe amoureuse, ça plane pour elle, puis déconfiture, picole, dope, comme chez les moins riches, et enfin atterrissage douloureux. Jusqu’à un dénouement qu’on voir arriver à 200 km ! Mais bon, ça m’a bien plu. Pas bouleversant mais efficace, et même lumineux par moments ! De bonnes réflexions sur la vie, style t’es bourré de pognon mais t’en baves comme tout le monde… ton pire ennemi, c’est toi… rien de très inédit, mais peu importe. Question littérature française, je vais généralement pas au delà de Jules Verne, Dumas père… quelques exceptions dans les contemporains, comme Laurent Chalumeau, Houellebecq il y a longtemps... j’ai essayé un Daeninckx (sorry pour l’orthographe incertaine) il y a peu, j’ai pas insisté… le bouquin de la mère Pille, ça reste de l’exception (culturelle). UN euro, quoi !!! Et vachement plus cool que le bouquin de Kim Gordon « girl in a band » globalement chiant à 97% !
ELEMENTALS – I’m not here, I’m not real
Les années nonante, le retour… heu, ça fait déjà un bout! Le nombre de groupes estampillés shoegaze dans New Noise, le dernier LP en date de Title Fight avec cette prod qui sonne My Bloody Valentine, la patate de groupes à chansonnettes qui renvoient direct à la twee-pop 1986… tous ces putains de bons groupes ramassés sur le net en traînant un peu au pif, comme Wonderflu, Milk Teeth, ou encore Social Square… bonnes vibrations ! Evidemment j’aime mieux des combos avec des influences que j’apprécie, ça m’incite à dépoussiérer des vieux trucs ! donc Elementals déboulent de Toronto (putain encore un groupe de Toronto !!! encore la magie Scott Pilgrim ?? ou ce groupe (années 90 aussi) qui chantait wanna go, wanna go, to Ontario !)… faut pas chercher à compliquer les choses : si t’aimes Nirvana (et Olivelawn, une réf pour faire style ha ha) ça va te plaire. Tous les tricks du groupe de Seattle/Aberdeen sont là, plutôt période post « bleach », le chant, le traitement des guitares, les structures des morceaux, et comment les couplets se rattachent aux refrains, l’aspect pop crade… efficacité maximale, ce bidule inattendu a tourné à donf pendant quelques semaines chez moi…
ON YOUR MARKS – movements in loss EP
Une bande de kids qui viennent de Ashbury Park, New Jersey (comme Springsteen non?)… la comparaison s’arrête là, eux sont dans le délire emotitude extrême, avec ce EP trois titres qui tue ! Concept EP, sur le thème de la rupture amoureuse, d’abord la claque, ensuite l’acceptation, puis le nouveau départ… ouah comment cette thématique me harponne ! La zique est juste parfaite, ton mélanco, guitares expressives et chant chargé de messages… tout ce bonheur dispo en name your price sur leur bandcamp… les gars font partie du Mayflower Collective, comme leurs potes de Cross Town Train, un autre groupe hyper cool ! J’ai bloqué en voyant une video de On Your Marks (d’un titre sorti de leur LP de 2013, « ripped out by the roots » – carrément excellent…) je disais « une bande de kids »… la preuve par là :
GAME OF THRONES
Après avoir traîné de la patte pendant des siècles (un peu l’équation à la con tout le monde aime = caca, ou tout au moins suspect !!!) et après avoir subi un harcèlement de la part de ma propre fille (fan hardcore de cette série) j’ai fini par plonger. Et je l’ai pas regretté. Comme une buse, je rapprochais ça de l’univers des foutus Hobbits (là j’ai vraiment essayé, pas moyen) alors que dans le délire c’est plus Rome, sexe et violence, et trahisons, et sévices, et manipulations, luttes acharnées pour le pouvoir… le merdier Tolkien, c’est carrément les Schtroumpfs à la plage en comparaison ! je vais faire court, bicause sur le net c’est déjà gavé d’infos, de blogs et autres fraternités de la Night’s Watch. Tentez le coup. Ne pas aimer cette série, c’est ne pas aimer les histoires scotchantes, les personnages subtils, les intrigues bien ficelées, les rebondissements qui coupent le souffle. Pas plus, pas moins. Voilà. Alors que je tape ces lignes il me reste 3 épisodes de la S 5 à mater. Ensuite faudra attendre le printemps 2016.
Winter is coming. Et après l’hiver, c’est le printemps.
PVRIS – white noise
1er album de ce groupe venu du Massachusetts, super agréable, dans un bon rip-off de Paramore (purée le groupe à Hayley W aura quand même bien joué un rôle de pionnier dans le trip pop-punk FM), la comparaison est flag’ par moments, les capacités vocales de Lynn Gunn, les structures de morceaux, ceux à base de refrains qui s’envolent, tout ça… un peu plus de tricks boîtes à rythmes/electronica/synthés old-school (lire 80)… de la bonne came, profilée à mort… un album écouté quelques jours d’affilée, de façon intensive, via youtube… même pas éprouvé le besoin de le choper en téléchargement… c’est marrant de plus en plus je me mets à bloquer sur des groupes de façon éphémère, c’est pas plus mal d’ailleurs. Sinon j’ai pu voir que PVRIS seront en Europe d’ici quelques semaines, une bonne plâtrée de dates, Allemagne, pays Scandinaves, Bruxelles (sold out depuis des semaines !) et j’en passe… bref si j’ai bien vu, cette tournée évite soigneusement la Frankreich ! PVRIS, même pas à Paris, ha ha ! Ce groupe c’est pas mal gros déjà non ? ils étaient sur le Warped Tour, + pas mal de couves niveau presse spécialisée… ah quel crétin ! C’est des trucs anglo-saxons… non sérieux, on a ce qu’on mérite. De la heavy rotation Christine & The Queen (rien ne m’avait autant scié les nerfs que cette chose, et depuis des années), la reformation de Téléphone (perso j’ai rien demandé…), JC Satàn plébiscités… bah aucune importance. Allez un petit link histoire de s’aérer :
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