TRASH TALK @ The Eric André Show



Trash Talk trying to perform with dog shock collars on ? Yeah ! That happened on The Eric André Show, arguably the best talk show ever, he always push the musical guests to their best performances, am I right Action Bronson & Killer Mike ?


LE MEILLEUR T-SHIRT DE 2014



Meta t-shirt ? Simple template ? Le meilleur design de t-shirt metalcore de 2014 n'en est pas vraiment un, en fait … En tout cas, une super idée de THE HELL, groupe anglais scandaleusement bon, peut être un peu trop hypé (comme pleins de trucs anglais - je vous ferais pas l'affront d'une liste - vous savez déjà), un combo beaucoup moins débile que ce qu'ils veulent nous faire croire.
Et même si j'aurais pas eu le temps d'en pécho un en vrai (j'ai découvert ce truc un peu trop tard) j'attend avec impatience leur set au Groezrock 2015 !

WHAT THE HELL IS KWANZAA ???



Spécial X-Mas stuff.

THE YOBS – Silver Bells
Allez on commence avec un « vrai » truc punk, c’est bon pour la street-cred (dois-je préciser que je blague? J’ai plus de points sur mon permis punk, je roule en pur hors-la-loi à la William Bonney, si celui-ci avait connu les chevaux-vapeur). The Yobs, ben c’est The Boys (putain de brainstorming pour le nom, attention à l’AVC) qui font dans le délire Noël. Groupe composé de gars qui officiaient dans The London SS et Hollywood Brats, dans les années 70, proto-punk-glam, des groupes mythiques apparemment... London SS, jamais écouté ! Hollywood Brats, j’en connais juste une cool reprise de « then he kissed me » des Crystals... super la culture... bref les Yobs s’attaquent ici au classic de Noël, d’ailleurs repris par un million de groupes... version ultra basique mais qui sombre pas dans le cliché keupon, voix de camionneurs noyées dans la booze et interprétation trop bourrine... on sent qu’ils aiment ça pour de vrai les mecs, en tout cas c’est l’impression que ça me fait ! Et tant mieux. Don’t Mess With X-Mas.



CHAD GILBERT – The Lonely Road
Pas exactement un titre de Noël au sens strict mais dans l’ambiance c’est parfait... le gratteux de NFG s’occupe de façon constructive, entre ses apparitions en tant qu’invité chez d’autres groupes, son taf de producteur, la récré International Superheroes Of Hardcore... le mec a un autre side-project, What’s Eating Gilbert (tiré du titre du cool film de Lasse Hallström avec Johnny Depp ?). En plus il est maqué avec une meuf parfaite, qui n’a pas besoin de déguisement pour faire style assistante du père Noël ! Bon, le morceau en question est une compo dans la pure tradition Phil Spector, ça sonne (au choix) comme un titre des Shirelles, Chiffons, Shangri-Las... même plus ou moins cash comme « Danny says » sur l‘album des Ramones « end of the century » produit par... Phil Spector. Chouette mélodie, trip pop 60’s, son roots, bam, un coup au but. Les chœurs à la frontière du doo-wop sont assurés par Hayley W, qui comme d’hab assure à mort niveau vocal... va falloir que je teste sérieusement d’autres morceaux de What’s Eating Gilbert. Pas sûr que ça sonne pareil, là ça fait bien genre exercice de style. Mais c’est très réussi !



TWOTHIRTYTWO – All I Want For Christmas Is You
Je sais pas d’où sort ce combo, et c’est pas grave... découvert via une session www pour traquer des versions différentes de « all I want for christmas is you » (oui oui, Mariah Carey).. je suis devenu accro à ce morceau, à force d’avoir écouté -même quand il fait + 31 degrés dehors- l’interprétation qu’en ont faite Dikembe (testez ça, et le clip est fameux !) Donc ce titre a été repris à toutes les sauces, et j’aime vachement celle-là, qui navigue dans des eaux limite new/cold-wave et indé mainstream... début un poil Cranberries, puis plus dark, et une voix que je qualifierais d’affectée, qui me rappelle un peu Ian Mc Cullough (Echo & The Bunnymen)... donc niveau ambiance c’est pas très Noël, mais justement les mecs partent dans un autre délire, et c’est ça qui est bon.



LE SAPIN A LES BOULES (National Lampoon Christmas Vacation)
Noël : une bonne dose de régression, qui passe autant par le chocolat chaud que par ce genre de flick. On s’éloigne du X-mas movie classique genre « la vie est belle » (celui de Capra hein, pas de gourance !), super-chargé de bons sentiments, pour égratigner un peu l’événement. Juste un peu. Episode 3 (ou 4) de la série National Lampoon (en VF « bonjour les vacances » pour les deux premiers je crois) ces films filent tout droit, le pitch est simple : comment des gens peinent à mort à atteindre un but. Dans le 1er, c’est une famille qui tente d’arriver aux portes d’un parc d’attractions. Ca n’a l’air de rien mais c’est une épopée. Pareil ici, alors qu’un gars (Chevy Chase) veut organiser des fêtes de Noël mémorables chez lui, tout doit être parfait, ça lui prend du temps, ça lui coûte du fric (rien que la facture d’électricité bicause les kilomètres de guirlandes…)… tout roule au poil jusqu’à l’arrivée du facteur chaos, en la personne de son cousin (Randy Quaid) qui déboule sans prévenir au volant de son camping car. Le gars va créer un merdier pas possible… film nickel pour cette période, mais dans le trip irrévérencieux (sans être anti-Noël), on assiste aux déconvenues des protagonistes (y compris le chat de la famille) et c’est hilarant... en tout cas ça marche sur moi ! Je recommande… et je suis pas le seul ! Le bidule est souligné en gras par le père Wade Mc Neil (ex Alexisonfire / présentement Gallows) :


EGG NOG
Pas question du skeud des Melvins ici, mais bien de ma recette perso du lait de poule. Dans les Simpson, Homer boit ça direct dans le carton, je sais pas si ici on vend du Egg Nog tout prêt à être ingurgité. Il y a des tas de recettes différentes, voici la mienne. Tu prends un shaker, 10 cl de lait entier dedans, un jaune d’œuf, un sachet de sucre vanillé + quelques glaçons pilés. Et tu secoues le tout un bon coup. L’alcool, moi je trouve que c’est de la merde mais dans ce cas un trait (1 voire 2 cl) de Jim Beam dedans ça fait pas de mal et c'est fameux.

Cheers !

NOVEMBER RAIN (je l’ai déjà faite celle-là non ? bah, on s’en fout.)



Top novembre.

MR PICKLES
Un big up à David Bro, qui me branche sur ce cartoon de chez Adult Swim, au détour d’un mail sous le ton de la conversation badine… les bons potes sont toujours là pour me déverser des bennes de pop-culture dans la tronche, merci à eux… « trop, c’est jamais assez » comme dit Riton dans Nos Voisins Les Hommes… bref. Déjà, un dessin animé : donc j’ai l’oeil qui frise… qui met en scène Satan, sous la forme d’un chien, dans une famille de ploucs… obligé de checker ça ! Aussitôt dit, aussitôt fait : deux heures avant, je soupçonne pas l’existence de ce machin, et voilà que je m’en goinfre 6 épisodes d’affilée… histoires délirantes et crades, graphismes trashy (perso, je pense Johnny Ryan et même Mike Diana, pour ces persos aux gueules toutes pourries) et suites évènements bien orientés gore et cul… il a une bonne tête ce Mr Pickles, genre chien de berger noir & blanc, mais le bestiau cache son jeu : il retient prisonnier des gens dans une cave située sous sa niche, il en découpe d’autres à la tronçonneuse, il hypnotise des animaux pour servir ses plans, c’est le Mal ! Mais il reste néanmoins dévoué à son maître, un kid semi handicapé, champion pour se mettre dans des situations tendues (et non-kiddy !)… une chouette galerie d’abrutis, de pervers et de bouseux, aux intentions louches, qui finissent généralement mal, donc ça baigne dans une certaine forme de moralité… bravo Mr Pickles… démoniaque à 86 % quoi !
Très bon pour se bidonner, pas de prise de chou, on n’est pas dans le trip humour sophistiqué… et comme toujours j’apprécie de voir des cartoons malsains et grossiers, aux graphismes déglingués, vu que dans l’esprit de la plupart des gens (et après un siècle d’animation) cet art est encore considéré comme un produit pour les enfants… mais heureusement c’est faux. Un medium hyper riche et protéiforme, qui m’attire toujours autant, de Frozen à Gumball, de Wall-E à Billy & Mandy, de Pépé le putois à Steven Universe, mais sans passer par la case Titeuf, ha ha ha
GLOIRE A MR PICKLES !

STOLAS - allomaternal
Un big up itou à Wize pour cette méchante claque audio… à l’origine un morceau qui figurait sur sa playlist amenée à Electric Ballroom (émission jsais pas combien / saison jmen fous pas mal !) bref c’était le 11 novembre dernier, d’ailleurs des gars ont défilé avec des drapeaux pour commémorer l’événement, c’est dire si c’était cool !… on a beau continuer à dire des conneries hors antenne, je garde mes capteurs à l’affût, au cas où ! Là, bam, une big torgnole à l’écoute de ce titre de Stolas, groupe signé sur Blue Swan rds, le label d’un Dance Gavin Dance… putain l’éruption volcanique dans les feuilles ! Stolas ça mixe tellement de choses qu’on pourrait passer des heures à établir des connexions… ce qui me saute aux oreilles, c’est ce cocktail ambiant/planant/metalcore/metal + plein d’autres trucs ! En gros une soupe délicieuse avec en vrac des morceaux de ATDI, de Muse, Love, RHCP, Nomeansno, Pelican, The Chariot, Fear Before The March Of Flames… à la fois aérien et ultra-plombant… les mecs ont un de ces niveaux, ça tue… évidemment je me suis maté quelques vidéos via Youtube, notamment une itw agrémentée de prestations live et wow misère, les gonzes ont l’air de kids un poil plus vieux que le crew des Wassup Rockers, mais il jouent salement mieux !!! Les guitaristes se taillent des parties ahurissantes tout en gambadant, histoire de se dégourdir les pattes, manger-bouger dot com !… la section rythmique démonte aussi, le batteur (qui se tape aussi des choeurs) assure comme un salaud ! genre mate pas ça si tu envisages de te mettre à la batterie, ça te dégoûterait… direct le retour à ce que tu sais faire de mieux, style te défoncer à Mario Kart ! Les structures des compos sont bien éclatées, genre c’est fini là et bim ça repart à donf… heavy rotation chez ouam, et une entrée dans le top 2014…

DR HORRIBLE SING ALONG BLOG
Cimer à Lisa pour le visionnage (en bouffant des Prince ®) de ce petit chef d’oeuvre de coolitude, produit par le cerveau bien geeky de Joss Whedon. Elaboré, écrit et tourné rapidos pendant la grève des scénaristes de Hollywood (2008, c’est ça ?) le mec Joss voulait prouver qu’on peut faire de la qualité en quelques jours, avec une cool histoire, une petite poignée d’acteurs et un budget minimal. Nickel… sauf que c’est Joss Whedon quoi, donc le gars se permet de claquer en plus quelques petites chansons par dessus ! Remember le fameux épisode musical de Buffy ? même délire. Le Dr Horrible (Neil Patrick Harris) est un super-vilain qui voudrait intégrer la Evil League Of Evil, et il bosse dur dans ce but… mais le mec a un gros côté emo-kid, genre il est amoureux d’une petite nana (Felicia Day) qu’il voit tout le temps au lavomatic, et il ne sait pas comment l’aborder… ah la dualité de l’homme… ça le perturbe, et pire, Captain Hammer (Nathan Filion), super-héros aussi balaise que crétin et égocentrique déboule au milieu d’une des opérations dont dépend son adhésion au club des méchants ! Ca lui casse d’autant plus la baraque que la miss n’est pas insensible au charme du Captain… Chouette web-série en 3 chapitres de 15 mn, Dr Horrible Sing Along Blog remplit son but, c’est cheap (enfin j’ai déjà vu beaucoup plus cheap) mais futé, plein d’humour, et bourré de mélotitude ! La fin m’a carrément pris au dépourvu mais shhh je vais pas spoiler.


KEYSTONE KIDS – things get shaky
Très chouette découverte, lors d’une session internet sans but précis… un duo (+ un batteur en renfort), soit un gars & une fille pour une tuerie poppy qui sort chez Deep Elm … la fille bosse également en solo sous son nom (Carly Comando) dans le trip chansons éthérées au piano, c’est aussi sur Deep Elm. Keystone Kids, c’est des mélodies sucrées, des harmonies vocales, des petits arrangements chatoyants et inventifs, guitares, claviers, un skeud qui glisse tout seul… je suis plus un gamin donc je me permets de rapprocher ce groupe de quelques combos qui faisaient partie de l’écurie Sarah Records dans les années 90. Dans le style un peu twee pop (selon l’appellation contrôlée et officielle), tu vois le truc ? Mais avec un aspect moins brinquebalant que ces groupes brits des années 90. Plus pro.
A écouter dans le noir quand la pluie fouette tes fenêtres…


HUNGER GAMES, MOCKINGJAY - part 1
On termine avec du lourd, la suite de cette franchise pour teens qui m’éclate (la plus subtile à mon avis), ready to go, pas de questions j’y fonce… je raccroche à la volée aux tribulations de Katniss dans son combat contre le Capitol… la pauvre est encore en mode récupération, blessée et hospitalisée, et en proie à des cauchemars affreux… et pas de nouvelles de Pitta dont elle est éperdument amoureuse… de plus la rébellion compte l’utiliser pour incarner le mouvement en vue de la confrontation qui se pointe à l’horizon… ça fait beaucoup pour une ado non ? Bien plus lourd à gérer que des prises de chou via facebook ou trouver le bon sweater pour aller au bahut… j’ai pu lire ça et là que ça manquait de punch et de baston, normal, la partie 2 nous filera tout ça… ce segment traité en mode guerre de la com, exfiltration, OP secrètes, blitz kif à London en 1941 et hacking extrême m’a bien plu, un aspect plus politique là dedans, à n’en point douter, info et intox, idéologies qui se clashent, revoir les bouquins d’histoire please…… à noter (pour retourner à la triste réalité) que les opposants au régime au Myanmar utilisent lors des manifs le signe du mockingjay pour montrer leur défiance… c’est pas fou ça ? Katniss, dont l’image déboule dans la vraie vie, dans des circonstances difficiles, comme dans le film… oppression et riposte. Réalité / fiction, la vie qui imite l’art et vice versa. Cette partie 1 file tout droit, et m’a bien scotché pendant deux heures… si vous êtes déjà fan des précédents films, toujours aussi cool, voire mieux : ça ne fait que monter en puissance… j’ajouterais que la photo troue le cul, idem que la réalisation, pas un plan à la ramasse, tout est au millimètre, fluide, efficace, à sa place et nickel. Pour l’anecdote, le réalisateur est entre autres aux manettes du cool clip « skater boi » de Avril Lavigne (2002)… un gars qui connaît son taf quoi… qui a dit pop-culture ? Ultra-chaud pour la suite.

OKTOBER FEST... par ici les chopes de mutagène! prosit !

Top octobre.



NINJA TURTLES
Putain, une sacrée histoire ces tortues! Un délire (vu le pitch bien gonzo…) devenu monument de la pop-culture, sorti des cervelles conjointes de Kevin Eastman & Peter Laird, qui a touché la Terre entière fin 80… phénomène de société, qu’on dit dans ces cas-là ! Des gars partis de rien pour arriver au top, c’est le rêve américain… perso, j’ai jamais ouvert un seul comic des deux lascars, la série animée n’était pas terrible et le jeu vidéo (sur NES) demandait des nerfs d’acier. C’est à l’arrivée du 1er film live (signé Steve Barron) que j’ai adhéré à mort, puis quand j’ai découvert que des auteurs de comics de grand talent (Richard Corben, Mark Martin..) se sont mis à dessiner les TMNT… bref ça a marqué pas mal d’esprits, y compris dans les milieux rock n’ roll, genre la scène thrash et plus récemment les gonzes de Maladroit qui ont sorti un méga-cool t-shirt reptilien… donc un nouveau film. Produit par Michael Kaboom Bay. Avec Megan Fox. Comment louper ça, à moins de me faire buter par des guerriers du Foot Clan sur le chemin qui mène au cinoche… COWABUNGA !
Donc ce reboot… pour commencer, c’est peut-être pas utile de préciser, mais ta cervelle tu peux la laisser à l’entrée, dans le bocal près de la meuf qui déchire ton ticket, pas la peine pas se surcharger… réalisé par le mec qui a fait (entre autres) l’excellent Texas Chainsaw Massacre 2006, le film patine un peu au départ, normal puisqu’ils faut penser aux kidz qui découvriraient le bidule (ouais ouais c’est un film pour les kidz, pas de problème… et vu le nombre de séries animées torchées début XXIè siècle, qui ne connaît pas les TMNT ?)… Quand on est familier du pitch, ça fait juste piaffer d’impatience, style envoyez les bastons… bref un peu trop de scènes d’exposition, mais ça dure pas heureusement ! A partir du moment où April rencontre les frangins, c’est parti… belle photo, des flares pire que chez JJ Abrams, du punch et de la caméra dopée au Red Bull… ça le fait ! cette scène avec le semi-remorque qui dévale la montagne, ça déboîte ! Les persos qui sautent d’un véhicule à l’autre, qui se mettent des gros pains, les ennemis qui s’éclatent la poire dans les arbres… ça tue ! Le monteur, je lui paie une tournée de B-52 quand il veut, parce que c’est un vrai cador… idem pour son taf à la fin, sur le toit du Sacks building pour l’affrontement final… extra ! Franchement j’attends les suites… déjà histoire de faire entrer en scène Bebop et Rocksteady, Krang et Casey Jones… de l’action, des blagues à base de geek & pop-culture, et la présence de Megan Fox en grande(s) forme(s)… cette meuf est géniale… moi je dis : MADEMOISELLE FOX ! Chouette cabotinage de Mr William Fitchner aussi… du pur bubblegum, j’applaudis à 4 mains (bicause le mutagène…)
MORTEL !

HORNS
Le nouveau film de Aja, tiré d’un bouquin de Joe Hill (soit le fils de Stephen King) j’ai trouvé ça très cool. Thriller barbouillé de surnaturel, graphiquement très réussi - il faut dire que les décors m’ont fait penser à Forks dans Twilight, grisaille, flotte, forêts… ouais la Colombie Britannique et l’Etat de Washington c’est limitrophe - donc on suit les mésaventures d’un mec accusé du meurtre bien trash de sa copine (violée / crâne défoncé), meurtre dont il n’a aucun souvenir (puisqu’il était bourré ce fameux soir)… et qui parallèlement se met à avoir des cornes de démon qui lui poussent… et c’est pas que du look : les gens qu’il rencontre se mettent à lui confier leurs secrets et sont comme désinhibés, l’instinct reprend le dessus, et ça devient vite chaotique dans cette petite ville pluvieuse. Il se met à enquêter pour démasquer le meurtrier, aidé par cet étrange pouvoir. Une chouette bobine ! Un cast nickel, le père Radcliffe tout à fait convaincant, comme la petite Juno Temple, mais aussi James Remar et David Morse… fun, tendu, intelligent et beau (félicitations au directeur de la photo), un film qui fonctionne à plusieurs niveaux, qui met à jour les désirs obscurs des gens débarrassés du vernis social, plein d’émotions différentes (et contradictoires), avec son lot de surprises. Ca sent bon la complète implication de chacun, et ça se voit sur l’écran. Fuckin’ A.

BRIGHTER BRIGHTEST – arrow EP
Le bidule qui a failli se trouver sur le top septembre… du coup ça déborde sur octobre. Obligé d’en parler ! Coup de cœur immédiat ! Pop punk - ultra pop de l’Ontario qui rappelle FOB, The Academy Is…, Paramore… un chanteur à la très chouette voix, de la compo redoutable, punch et mélancolie… un petit EP magique, tubesque à crever (le titre qui ouvre le skeud est fabuleux !) des lascars que je vais prendre en filature, avec mon chapeau, ma moustache et mon imper, Clouseau style ! Vous êtes repérés les mecs…



A SCENE IN BETWEEN - tripping through the fashions of UK indie music – 1980 / 1988 (Sam Knee) Houlà la mega-classe ce bouquin, format semi-carré, grosse couve pare-balles, et un contenu des plus intéressants : la pop indie-Brit des années 80. Tellement indie qu’un tas de groupes me sont carrément inconnus, ou presque. Style croisés du regard dans des articles du NME et du Melody Maker (Josef K, Meat Whiplash, June Brides… d’autres découverts avec 10 ans de retard, style Orange Juice ou TV Personalities) … perso tout ce bordel m’est tombé dessus au lycée via The Jesus & Mary Chain (j’avais JAMAIS entendu un truc qui sonne comme leur 45 « never understand ») et les Pastels… faut bien démarrer quelque part. Les premiers écrivaient les plus cool comptines pop enrobées de guitares apocalyptiques, et les seconds les plus cool comptines pop enrobées d’un amateurisme bluffant… deux groupes locomotives de cette période, tous deux sous influence Velvet U (la pop sucrée « sunday morning » pour les Pastels, le complot bruitiste « sister Ray » pour J&MC), deux groupes que je peux encore tout à fait réécouter, comme Talulah Gosh et les Shop Assistants… quelques interviews au menu (Stephen Pastel, Amelia de Talulah Gosh puis ensuite Heavenly), et surtout une patate de photos que le mec Knee a collectées, dont certaines sont franchement inédites, style les Smiths au tout début de leur carrière, dans un club devant une poignée de gens, et aussi de la déconne sur un parking durant une tournée Pastels / Vaselines… à noter une grosse pelletée de groupes Ecossais, ça bouillonnait à mort au nord du mur d’Hadrien… une chouette époque, en sandwich entre la new wave/post punk de Joy Division et les délires de Madchester ! Ah oui, il est pas mal question de lookologie aussi (c’est carrément dans le sous-titre), genre ce que les groupes portaient, où ils achetaient leurs fringues, avec les détails incontournables, vestes en cuir noir, anoraks, t-shirts rayés à la Beano, les lunettes à la Morrissey… mais ça perso je trouve que c’est pas hyper intéressant… à chacun de voir… toujours marrant d’entendre des gens dire « les années 80 c’était ça » en parlant de George Michael, de Jacko, des Simple Minds, de Prince… ouais OK, c’était ça, mais pas que ! C’est un peu plus riche que ça, et heureusement. La Peel session de Talulah Gosh (1987) c’est là :



FOREVER CAME CALLING - What Matters Most
Allez pas la peine de se prendre le chou, le nouveau Forever Came Calling est une tuerie… le truc qui déboule direct dans le top 2014 ! Tout y est, les compos de qualité supérieure, l’interprétation, les tricks de guitares, les structures, la voix du chanteur expressive as Hell, c’est ni plus ni moins un mètre étalon de la pop-punk heu… new wave… avec une touche emo ! les mecs se paient le luxe de repousser leurs limites, par rapport à leur skeud précédent (« contender », 2012, attention : déjà de la très très bonne came), c’est plus fouillé, plus varié, plus inspiré ! L’équilibre parfait entre punch et émotion, du songwriting de folie. Le haut du panier, comme pas mal de groupes chez Pure Noise… pas la peine d’en rajouter.
Un extrait là :

MAXIMUM DEMEROL



La version papier de ce zine est épuisée, alors Mickson le balance en ligne !

TÉLÉCHARGER
(PDF - 18mo)

« SCHOOL DAZE, STARTING TO SLIP, I’M LOSING MY MIND” (The Runaways)

Chanson dans laquelle la mère Jett dit qu’elle a jamais ouvert un bouquin …
Ben bravo, c’est du joli !



C’est la rentrée. Nouveau sac et tout. J’espère que j’aurai un bon emploi du temps.

TOP 5 SEPTEMBRE



JEAN_HUB – the distance between us
Whoa la connexion PACA! Les pop-punkers du 06 encore chauds patate… et c’est cool! Je suis toujours à l’affût en ce qui les concerne, depuis la demo de Chasing Paperboy ! L’addiction immédiate, les deux doigts dans la prise, tu verras c’est la crise… (à peu près, puisque là je cite approximativement un groupe de Montpellier) 10 années de réconfort auditif, de boostage intense et de bons moments, via les Chasing P, mais aussi Kids Against Crosses, Smelly Socks, Can’t Bear This Party… le Jeannot me branche sur ses derniers travaux en date, soit une poignées de titres (qui annoncent un album), trois perles bidouillées avec le chanteur de Sail To North… et c’est énorme ! punchy as fuck, pop à mort, du petit programming qui défonce, et par dessus tout : des mélodies bien aiguisées, plantées dans le cortex à la première écoute !!! wham bam, thank you m’am ! si tu kiffes Blink 182, Hellogoodbye période aliens - dinosaurs, The Summer Set et des zillons de choses aussi catchy vas-y plonge ! Elle est bonne !!!



WORSHIP THIS! – The nard years 7”
Boing boing je rebondis sur la toile, ces séances de band-hunting j’adore ça… du temps bien employé quoi. Et cool, pas salissant, amusant, c’est de la sous-culture quasi instantanée qui déboule dans le disque dur… à la Sherlock Holmes : indices, recoupements… tant qu’on a un début de piste, c’est facile… mon compadre David Bro ramène à Electric Ballroom un titre de Signals Midwest, ça me plaît bien, je fais une investigation à la maison, j’écoute ça plus en détail, et je tombe sur Worship This !, qui ont partagé un split avec les autres lascars sus-nommés… je teste et bam ! Une chouette découverte en une poignée de secondes, elle est pas belle la vie ? Ici ça râpe pas mal, oserais-je labelliser ce groupe de « org-core » ? why not ? ces appellations, c’est un peu chiant… je me la joue créatif - Greg Smets style : « pop-punk grinçante et organique débridée avec une tension, à la Polar Bear Club, HWM, Leatherface… » ça va c’est bon ? une poignée de titres, ramassée rapidos, du bon niveau, de l’inspiration, franchement c’est fresh …

NEW JACK CITY
Mr Contradiction? Présent! J’arrête pas de me dire qu’il faut que je trie mes DVDs, certains jours j’ai carrément envie d’en balancer par la fenêtre… et quand je déboule à Cash Land, impossible d’en sortir les mains vides… genre ouah c’est pas cher, tout ça… j’arrive à me limiter mais c’est tout. Souvent je chope des cartoons, et aussi des films « cultes », en tout cas pour moi… cette fois j’achète New Jack City (que j’ai déjà en VHS, n’importe quoi !), donc vu un bon paquet de fois, mais bon 2.99, c’est pas cher… un film de culte je te dis ! Ouais OK des fois les gens pigent pas trop ces choix, style faut pas me lancer sur des flicks comme Johnny Mnemonic, Repo Man, Point Break, Young Guns I & II, Un Monde Sans Pitié ou Planète Interdite… pas vraiment des trucs estampillés « chef d’œuvre » quoi ! mais ce label c’est moi qui décide de le coller dessus… bref. Le film de Mario Van Peebles, j’en suis fan jusqu’au trognon. A la base une distribution blindée de gens que j’aime vachement, Wesley Snipes, Ice-T, Judd Nelson, Chris Rock, Vanessa Williams… une histoire qui se situe dans les années Reagan, on suit l’ascension d’un gros dealer de crack, Nino Brown (Snipes), au parcours calqué sur celui de Tony Montana (ouais la réf y est, en gros plan, « say hello to my little friend » tout ça)… le type est talonné par un crew de super flics /chiens fous (Ice-T + Nelson), aux méthodes street-style, faut bien ça pour serrer le lascar, devenu un hommes d’affaires qui a pignon sur rue et un compte en banque monstrueux… ouais y’a plus fin sur Terre comme scénar, mais c’est efficace as fuck, l’ambiance est nickel, la BO également, un chouette cameo de Flavor Flav qui fait le MC au Spotlite (le club du Nino), de toute façon les films gangsta ça me botte bien, genre je suis fan de Boyz N’ The Hood. Du bon polar urbain, qui montre la pauvreté du ghetto, le rien-à-foutrisme des autorités, une bobine bien épicée avec des scènes punchy, c’est du bon taf ! Pour moi New Jack City c’est de l’inoxydable, ça résiste au temps et c’est pas la dernière fois que je me le tape ! T’es super, Mario ! ha ha ha

THE 'BURBS
Des films au cinoche j’en ai vus pas mal ces derniers temps (comme d’hab en fait)… les deux derniers : Sin City 2 et Pride. Mais j’en parlerai pas ici. Tout ça parce que (même trip que ci-dessus) je suis tombé sur un DVD cheap d’un flick que j’adore, et oui, bien vu, je l’avais déjà en VHS… peu importe. Avant de me défoncer chez Judd Apatow en compagnie de Seth Rogen, Jonah Hill et Paul Rudd, j’étais – et je reste- client chez les rigolos Eugene Levy, Seann William Scott, Jim Carrey, Martin Lawrence, Mike Myers, Dana Carvey, Steve Martin, Chevy Chase, Chris Rock, Adam Sandler, Jim et John Belushi, Dan Aykroyd, John Candy, Richard Pryor, Jerry Lewis et les frangins Marx, j’arrête là l’énumération… ça pourrait durer longtemps. Avec Joe Dante je suis jamais déçu ! Même dans ses films estampillés fantastique / horreur, il a toujours claqué une bonne poignée de fun. Du genre poil à gratter ! The ‘Burbs (Les Banlieusards en VF) c’est de la bombe ! Une histoire simple de voisins dans un quartier résidentiel, style typiquement ricain, qui trompent l’ennui en s’épiant les uns les autres. Justement l’un d’entre eux (Tom Hanks) est en vacances pour une semaine, et il remarque que l’un de ses voisins a disparu. Les derniers arrivés dans la rue ont l’air étrange, et habitent une baraque flippante genre celle des Addams. Celle-ci laisse échapper des bruits et des sons bizarres la nuit ! Du coup un « commando » se forme, composé du mec en question, épaulé d’un ancien combattant (maqué avec une bimbo) et d’un parasite (toujours au taquet pour vider votre frigo)… prêts pour l’enquête dans le délire neighborhood watch ! suspicion et effraction à la clé… Ce film c’est du pur cartoon sur pélloche, pas étonnant de la part du mec Dante, qui a toujours été influencé par les Looney Tunes… genre il devait tourner Termi Terrace, un film consacré aux animateurs mythiques de la Warner mais ça n’a jamais vu le jour… et à voir aussi, son segment de Twilight Zone (le film) vraiment dans le délire animation à la Chuck Jones, mais avec des personnages réels… donc là le crew de banlieusards va se prendre les pieds dans le tapis, démolir des trucs et bien faire rire la bande de kids de la rue (dont Corey Feldman) qui matent les adultes faire n’importe quoi, en buvant des canettes et en bectant des pizzas, comme au spectacle ! Comme d’hab chez Joe, des petites piques dans les flancs de l’American Way Of life… les gens différents, à la pelouse mal taillée : suspects des pires crimes en un clin d’œil … quoique là… j’en dis pas plus. Un film pas si vieux (1989) mais déjà bien à l’ancienne.

COPPER & STARS – Doghouse EP
Vas-y, l’atterrissage va se faire dans le feutré, tu sors les volets, le train d’atterrissage et tu t’alignes sur les balises : un nom de groupe qui vient d’une chanson de Planes Mistaken For Stars, un titre de skeud qui me rappelle un cool label, le premier titre intitulé « not Penny’s boat »… j’adore ces petits repères. De toute façon j’avais déjà attrapé leur 1er EP (sorti l’année dernière) - « the realist I can be » - aux guys de Virginia Beach. Leur nouvelle livraison est vraiment extra, pop-punk / indie râpeuse assurément + une bonne dose d’emo fin 90 également, ça tient grave la route… la classe ! sauf erreur encore un groupe en dessous des 500 likes FB (ça me sert de baromètre) la vache ils mériteraient que ça gonfle ! Enfin je dis ça je m’en fous, j’ai quitté ce réseau social depuis un moment… allez écouter ce groupe au lieu d’envoyer des pokes !


Maladroit - Old & Poor



Au début de l'été, Maladroit nous on demandé de faire la pochette de leur compilation de rares et d'inédits.
On en a donc fait une ode au mini golf !

C'est dispo à partir de maintenant via les labels qui ont sortis la galette: Slow Death / Guerilla Asso / Monster Zero et aux concerts du groupe !

KICK AOUT THE JAMS



Aujourd’hui, il pleut.
TOP 5 AOUT

WISH I WAS HERE
Je suis fan de Scrubs. J’adore Garden State. Alors quand déboule le nouveau long-métrage de mon buddy JD/Zach Braff, je file comme le vent vers une salle obscure qui programme ça. Financé via kickstarter (j’avais zappé l’info, sinon j’aurais carrément contribué, un petit bifton, symbolique et tout, ne serait-ce que pour permettre au Zach de se choper un burrito à mastiquer entre deux prises… c’est l’intention qui compte, innit ?) le film est exactement ce à quoi je m’attendais. Un couple dans une situation difficile, un proche très malade, des liens familiaux effilochés, des problèmes de pognon, des crises de foi… il faut braver la tempête, pas le choix. Tenter de resserrer les rangs, se blinder au mieux, négocier les obstacles. Chouette comédie bittersweet (ouais le terme officiel c’est FEEL-GOOD MOVIE), pour moi ce film est OK à 100%, j’ai pu lire ça et là que Zach Braff ne s’éloignait pas trop de Garden State, que c’était pas mal formaté, c’est pas faux, mais de toute façon perso ça me va très bien… dans certains cas le terrain archi-balisé ça me va, genre je voudrais pas que NFG se mettent subitement au street-punk… donc, j’ai eu ce que je voulais, c’est cool. Avec pour ne rien gâcher un casting nickel, que des gens que j’aime bien : Jim Parsons, Mandy Patinkin, Kate Hudson, Donald Faison (son pote Turk, normal quoi ! Sarah Chalke n’était pas dispo je gage ?), les kids sont très bien, surtout Joey King ; si t’as pas les yeux qui piquent pendant la scène où elle converse au téléphone avec son tonton, t’es un robot ! Et pas un robot cool comme Bender…

SECONDS
Caramba, je lis la dernière newsletter d’Astro City et le nouveau Bryan Lee O’ Malley est dispo, donc je trace jusqu’au shop… un bon gros bouquin, à la couve attrayante, cool… le mec BLOM (marrant cet acronyme) a pris son temps mais ça valait grave le coup. Des fois c’est bien d’être en terrain connu (voir ci-dessus) mais des fois non, on se fait surprendre agréablement, c’est le cas pour ce graphic-novel de grande classe ! Déjà un mot sur les dessins : son graphisme m’a scotché dès le 1er tome de Scott Pilgrim. Mortels du début à la fin de la série, tout en ayant subi une évolution. Ici c’est en couleurs et le choix de la palette est vraiment réussi, beaucoup de tons rouges et bleus… et le trait qu’il a putain, toujours à la fois kawaii et expressif as Hell ! Niveau histoire on retrouve quelques thèmes déjà présents dans Scott P, la responsabilité, les choix, grandir quoi… et aussi le sens de l’humour un peu caustique de certains personnages (Katie, un genre de Kim ? une cousine ?)… cette fois on peut y ajouter un aspect sérieux, voire carrément plus grave, et puis ça part genre dans le surnaturel de haute volée ! La fin aux frontières du flippant les mecs ! OK je reste mystérieux et évasif mais vraiment il faut le lire, c’est un vrai plaisir de se faire twister à mesure qu’on avance dans le book. Ca doit être ça qu’on appelle une œuvre sous le signe de la maturité... un peu bidon, mais vrai !
BLOM président !

POSTURE & THE GRIZZLY – busch hymns
Pas la peine de se fatiguer, certains groupes te touchent jusqu’au fin fond du cerveau reptilien, après en avoir écouté que quelques mesures, et là c’est le cas… faut pas chercher à comprendre ! une histoire d’éléments qui se combinent bien entre eux, c’est simplement de la chimie neurologique quoi… ce groupe fait partie du roster Broken World, sur lequel on peut trouver des trucs (que je trouve) géniaux comme Soda Bomb, California Cousins ou encore Patch Kit. Un label au bon goût avéré, du moins en ce qui me concerne… limite prouvé scientifiquement ! le combo du Connecticut envoie son boulet sans se prendre le chou (ni le nôtre par ricochet), moitié punk-rock mélodique, moitié screamo ! Concision et énergie positive. Le truc qui te booste le métabolisme sans prévenir, pas besoin de café, d’energy drinks ni de ces cachets qu’on croque avant les exams (ouais ouais des choses en vente libre et tout à fait légales, dis-leur merde aux dealers !)… juste des ondes sonores agencées avec soin qui te bousculent la cervelle, ça fait snap, crackle et pop (si t’es branché Rice Krispies)  et aussi biff, bang et pow (si tu aimes The Creation) ! Frontal, futé, brouillon aussi, mais on sent l’énorme envie d’envoyer le jus… et ça c’est parfait.

LES GARDIENS DE LA GALAXIE
J’avoue, je savais pas trop à quoi m’attendre avec ce flick… trailer cool, persos qui m’étaient inconnus… les Gardiens, c’était une série secondaire chez Marvel, moi je suis un vieux kroum’, donc je connaissais la 1ère équipe (avec Martinex, Vance Astro, Nikki…) mais là ça met en scène la seconde… et j’avais lu sur divers sites de geeks que ce film est un coup de poker pour Marvel, vu qu’il ne comporte pas de têtes d’affiches, pas d’Iron Man, pas de Spiderman ! Hé ben le studio ratisse l’intégralité du tapis, bicause le film est génial ! Première impression après la sortie : c’est du pur Firefly ! Space-opéra déglingué, personnages super attachants, bourré d’humour et d’action, réalisation au poil, le cocktail est savoureux ! Réalisé par James Gunn, un mec qui vient à la base du film d’horreur (Tromeo & Juliet, Slither), et qui a réalisé un film super qui s’appelle Super ! donc le film troue le cul. Parfaitement équilibré entre action et punchlines qui font mouche, on est dans le bain direct et on se familiarise avec les personnages en quelques minutes. C’était pas gagné d’avance… histoire assez classique mais (je répète) blindée de fun, du type des vannes que se balancent les membres de l’équipage bigarré de Mal Reynolds. L’équipe pas très bien assortie qui finit par devenir quasiment une famille, c’est une constante très Whedon-esque… et encore c’est pas fini, c’est gavé de références (zique, cinoche, geek culture, etc etc), d’invités (de Lloyd Kaufman à Howard the duck) et le casting est simplement parfait, jusque dans les seconds et troisièmes rôles (on y trouve entre autres le mec qui joue Kirk le pénible dans Gilmore Girls), trop la classe de voir le grand Michael Rooker interpréter Yondu (sauf erreur le seul perso issu du 1er crew de Gardiens dans les comics)… des retrouvailles puisque Mr Rooker tient le rôle principal dans Slither du même James Gunn… ah là là ces réalisateurs qui bossent en famille, ça me plaît mucho-molto ! Du space-opéra tendu et racé, marrant, prenant, on voit pas passer les deux heures et quelques minutes du métrage… envoyez la suite, je suis dans les starting-blocks.

SILS MARIA
La diversification c’est du bon ! genre voir les playlists d’Electric Ballroom : du dancefloor au deathcore ! dans le même ordre d’idées, je suis autant fan de Transformers (1er opus) que de Clean, je traque le boulot de Michael Bay (depuis Bad Boys) autant que celui d’Olivier Assayas (depuis Désordre)… donc je file voir Sils Maria. D’autant que le trio de comédiennes (Kristen Stewart – Juliette Binoche – Chloe Moretz) m’attire façon chant des sirènes dans l’Odyssée… et je suis pas déçu du voyage. Un film sur le boulot d’acteur, les rapports faussés, sur l’immersion risquée dans un rôle et sur le temps qui passe (et qui te démolit à petit feu), sur les conséquences des choix difficiles… à la fois complètement classique (l’isolation en montagne, la contemplation des paysages) et complètement 2014 (tout le merdier réseaux sociaux, SMS, Google, les converses sur Skype..), on est sans cesse propulsé d’un univers à un autre, réalité / fiction, retenue / mise à nu, calme / tempête… Maria Enders (Juliette Binoche) doit rejouer une pièce qui l’a rendue célèbre 20 ans auparavant, seulement elle ne doit plus interpréter la jeune première mais l’autre personnage, une quadra qui finit anéantie dans la pièce… bref elle doit passer du dominant au dominé… trouble, hésitation, et aussi deuil express : tout s’accélère lorsque décède l’auteur de cette œuvre vénéneuse. Les événements s’enchaînent bizarrement, les fantômes sortent des placards, et pour ne rien arranger le rôle de la jeune fille est attribué à une newcomer d’Hollywood (option peste déglinguée et génératrice de frasques reprises en ligne H 24)… Maria doit gérer tout ça, avec l’aide de Valentine (Kristen Stewart, bluffante), son assistante dévouée, effacée mais efficace (genre ninja de la com) qui commence à péter les boulons elle aussi… un film à plusieurs niveaux et plusieurs registres, parfois fun, pour mieux repartir dans la tension, qui sait également être surprenant (la fin je l’ai pas vue arriver, je m’attendais à voir débouler un drame !), le bidule navigue à la cool comme sur un lac, puis à d’autres moments plonge dans des rapides déchaînés… le trio d’actrices est parfait, je file un award direct à Kristen S, confondante de naturel, ne serait-ce que dans son apparence, hoodies, futes slim et grosses lunettes, la tenue casual quoi… exactement ce qu’elle porte dans la vraie vie… la meuf a beau être la plupart du temps en mode semi-spectral (c’est son rôle qui veut ça) elle crève l’écran… une preuve supplémentaire que la miss est une VRAIE actrice. Perso j’en étais déjà archi-convaincu.
Je l’ai déjà écrit ailleurs, je crois : LA CLASSE, ASSAYAS.

RAIN IN JULY



Demain il pleut. J’espère.
Top 5 juillet.

BLACK METAL Tome 3 – Chuck BB + Rick Spears
Ayé suite et fin de la trilogie BLACK METAL sortie chez ONI Press ! Putain le duo prend son temps... Volume sorti en 2007, le suivant je sais plus, et voilà que déboule la conclusion ! J’essaie d’être le 1er honnête à fond : le volume 2 souffrait d’une sérieuse perte de régime à mon avis. Le 3 reprend du poil de la Bête (666) avec quelques rebondissements bien cool. Mais j’aimais mieux voir évoluer les Evil Twins au bahut et dans leur famille d’accueil (tome 1), même si ce trip aux Enfers est bien chouette tout comme la galerie de personnages !!! Bref, je le dis cash : ce qui me tartine au plus haut point dans ce comic ce sont les dessins !!! Pour moi le père Chuck c’est un putain de génie, avec un style qui me parle à fond, un bon mix entre Jack Kirby et les meilleurs graphic designers de chez Cartoon Network. Là on est sur le noir et blanc, parfaitement adapté à cette mini série, mais le gaillard assure aussi à mort en couleurs... voir sur son blog http://chuckbb.blogspot.fr/ sa relecture du Tetsuo (ouais dans Akira), ça vaut des points ! Le mec a aussi falloir que je teste tôt ou tard... GLOIRE A CHUCK BB !

MILK TEETH
T’en veux des vibes 1995 à moins de six mois de 2015? Avec les Brits de MILK TEETH (cool nom !) c’est pile comme ça... le groupe sonne cash comme à cette époque, et le gratteux fait très Kurt Cobain sur les photos, c’est marrant... une bassiste qui se tape le chant lead à l’occase : génial ! Bien sûr c’est ces morceaux là qui me font le plus tripper. MILK TEETH c’est de la pop noisy-grungy, comme celle qui déboulait il y a 20 ans, j’y vois pas trop l’effet nostalgie, mais surtout la qualité des morceaux. Des mélodies qui lattent et des guitares fat. Du riff plombé, du rythme nonchalant, du tube ! Pour les curieux voilà le link pour écouter « Vitamins », leur dernier titre, mis en ligne il y peu. Une tuerie, qui pourrait très bien se trouver sur le 1er album de VERUCA SALT. Je signe des deux mains !



5 SECONDS OF SUMMER
Un skeud neuf ! Acheté à la FNAC en plus ! Putain ça faisait de siècles... j’y étais allé pour mater les bacs à soldes, très décevants... puis je passe devant des piles du 1er album de ce groupe Australien, dont j’avais juste lu la chro dans le dernier Rock Sound (avec LINKIN PARK en couve)... une bande d’ados (OK on peut qualifier le crew de boyz band, pas de souci) faisant dans la pop-punk extra pop – après calculs dans le labo = au moins 93 % de pop - ça buzze pour eux, vu que les ONE DIRECTION les ont emmenés en tournée ! Ca situe un peu le bordel ! J’en vois déjà remettre leurs paletots (avec des patches OATHBREAKER dessus) et se diriger vers la sortie... et bim un sujet sur les boyz sur M6, ça enfle ! même dans notre pays quasi toujours à la remorque... bon je crache mon bifton et une fois arrivé au shelter, j’enquille ça dans le discman. Pris d’assaut direct par leur tube « she’s so perfect », y’a pas à chiquer c’est hyper cheesy, un bon mix ALL TIME LOW (à partir de « nothing personal ») et de AVRIL LAVIGNE (à partir du tout début ), la production est cristalline, les grattes ramonent gentiment, c’est gavé de chœurs mutins, ça fait oua ho ho ho et yeah yeah yeah... les chansons sont bien torchées et calibrées FM, ça fait mouche, pas de problème. Un bon skeud, sans conséquences, dans la catégorie achat impulsif, mais façonné au poil pour la saison.



GUNS N’ROSES – The Spaghetti Incident
Hasard, concours de circonstances, voire théorie du chaos (chère au prof Ian Malcolm) ! Je me suis retrouvé à zapper un soir, pour tomber (sur Arte) sur un concert de Metallica, en pleine interprétation de « nothing else matters »... uh ? En fait c’était (si j’ai tout compris) un hommage à Freddie Mercury. Ah bon. Ca se passe dans un stade, c’est gavé de monde... Et voilà que déboulent les Guns, intro de « paradise city », putain génial ! Toujours cool de se remettre ça dans les feuilles. Du coup je me suis retapé deux jours de Guns N’ Roses. De « appetite for destruction » au double « use your illusions »... le « chinese democracy » je l’ai jamais écouté et ça me dit rien de tenter l’expérience! J’ai peut-être tort. En tout cas extra cool de réécouter aussi leur album de reprises punk-rock. Ya-hoo rien que leur version du « ain’t it fun » des Dead Boys... ces guitares acérées = ta cervelle taillée en lanières. Axl qui se réapproprie le morceau... foutral ! Fear, UK Subs, Damned, bons choix, y’a pas à chiquer avec la gouaille des Gunners en plus, ça passe sans forcer... même « attitude » des Misfits me fouette le cul, pourtant les Misfits c’est vraiment le prototype du groupe que je peux plus supporter ! Un chouette skeud. Vraiment. Les Guns ont gagné le droit de rester dans mes piles, et pour un bon moment je pense ! Ainsi que tout ce qui m’évoque les fripouilles de Los Angeles... ouais Black Rain, no problemo ! Steel Panther ! Et d’autres groupes dont j’ignore s’ils sont encore en activité... style les Revolvers (chez People Like You, si je ne m’abuse)... Crystal Pistol... oh yeah, et Sparkling Bombs ! Bel et bien mourus, eux. Mais encore bien séduisants. Bref voilà, une diète de hard-rock/glam, ça te fait étinceler mec ! Ca te transforme la putain de rue de Béthune en Sunset Strip, ou presque. Petite anecdote pour finir : ce skeud est sorti en 1993. En bonus track on peut y trouver la reprise d’un morceau composé par Charles Manson, « look at your game, girl ». Scandale, stupeur et tremblements ! Plaintes des familles des victimes du crew à Manson, procès et tout le kit. OK. En 1988, le mec Dando se fend également d’une reprise du Charlot, « your home is where you’re happy », sur le chef d’œuvre absolu des Lemonheads, « creator ». J’ai jamais entendu parler de plainte ni de procès à son encontre ! Ca en dit long sur les différents types d’exposition qu’ont pu connaître les deux groupes. Whatever.



MILEY CYRUS – BANGERZ TOUR 2014
Wize qui connaît bien les sujets qui me préoccupent VRAIMENT me branche sur ce doc sur la mère Cyrus et sa tournée « bangerz » (le dernier album, masterpiece !) et whoa, c’est énorme... du show titanesque, changements de plateaux incessants, tenues idem, marionnettes géantes, décors psychés, glam, scintillants, vidéos tordues, animation au taquet, oursons flashy aux trognes flippantes, 4x4 géants, square dance countryside stylee, r’n’b dancefloor/electro sleazy de luxe... c’est du lourd ! Déjà l’arrivée de la gisquette sur scène : sa fiole en projection gigantesque en fond de scène, les yeux qui roulent dans leurs orbites, la bouche qui s’ouvre pour laisser sortir un toboggan en forme de langue. Elle déboule là-haut, puis zou glissade jusqu’à la scène ! Putain, hystérie collective dans l’arena !!! Tout le monde remonté à bloc, à deux doigts du pétage de boulon... et elle n’a encore rien chanté ! Set-list de fou, gros son, et voix hyper maîtrisée. Personne peut lui retirer ça, elle chante depuis qu’elle a genre 4 ans, déjà une putain de carrière à 20 balais... des petites séquences en itw où elle raconte son taf, sa vie, les rapports avec ses fans... avec sa voix hyper dark quand elle parle... sur l’autoroute Jeanne Moreau, la poupée ! Petite vidéo géniale quand elle répète un morceau avec son guitariste, en acoustique dans les loges, gros frissons ! Cette voix ! je le dis je le répète, elle craint personne... intermède inattendu avec la reprise (tuante) de « lucy in the sky » des Beatles, puis son morceau fétiche (que j’avais déjà écouté dans le cadre de ses backyard sessions, et en duo avec son auteur) sa fameuse reprise du « Jolene » de Dolly Parton, sa marraine (un titre repris aussi par Teenage Renegade entre autres !!!), fabulous ! Du déjà patrimoine, de la culture US, du monument kif le mont Rushmore et la Cloche de la Liberté... C’est la grooooooooosse claque, perso je pense que dans sa catégorie pop idol, elle explose TOUT LE MONDE, y compris Lady Gaga, qui a atteint ses limites en peu de temps je trouve... Beyoncé ? Un spectacle de MJC en survète sur sono crapoteuse... Madonna ? L’hospice dans Les Simpson... personne ne fait des shows aussi déglingués, c’est les jeux du cirque, mais sans victime... spectacle total, démesure stratosphérique, avec une orga et des moyens qui talonnent de près ceux utilisés pour le débarquement des GIs en juin 44... pour paraphraser ce générique pourri de dessin animé pourri, « Tom Sawyer, c’est l’Amérique »... naaaaaaaaaaaaaaaan !
« MILEY CYRUS, C’EST L’AMERIQUE !!! » FUCKIN’ A +++ !!!

On va se fumer un juin. Avec Servietsky.


La photo : © Helmut Mickson, tirée chez H&M.

TOP 5 JUIN

I CAN SEE MOUNTAINS
Après Rookie Of The Year (voir top avril, per favore) voilà le truc qui l’a (un peu) détrôné niveau heavy rotation. En quelques mesures, j’étais scié par la zique du combo de Buffalo, état de NY... très chouette nom en plus, les montagnes, c’est cool, bien plus que la plage en tout cas ! Sorry je débloque. Moving Mountains, Mountains To Move, River Mountain... j’ai la tête en altitude en ce moment, et le souffle court... bicause l’oxygène qui se raréfie ? Nan, les chansons de I Can See Mountains. J’adore me faire scotcher sans préavis, et c’est ce qui s’est passé avec ce groupe. Attention les mecs, emo c’est ça le mot-clé. Une sévère bouffée de emo Midwest, par moments ça ramène aux Get Up Kids (des débuts), et niveau compos ça tient grave la comparaison. Un chanteur doté d’une voix expressive as hell, des guitares déliées, des arrangements futés, et des mélodies hyper catchy... quand tu fais mine de composer des chansons dans ton canapé, ben ça te donne envie de tout lâcher et de te mettre à autre chose, tricot, jardinage, cuisine, modèles réduits, bref n’importe quelle activité qui pourrait te faire oublier qu’au niveau écriture de chansons tu vaux nibe ou presque. Y’a des mecs doués quoi, et d’autres beaucoup moins...

LETTERS TO CLEO
C’est bon, le nettoyage de printemps 2014 c’est fait. « FAIS LE GRAND MENAGE » qu’il dit Mr Bennet dans HEROES)... En tout cas niveau skeuds ça l’est. Ca me cassait le moral de voir toutes ces piles qui s’accumulaient, et encore pire, de savoir qu’elles étaient gavées de choses inutiles. Un disque faut que ça tourne non ? Mais certains ne tournaient plus. Donc à la clé : des dons, de la revente et aussi du remplissage de sacs poubelles ! Pas de regrets, et c’est mieux rangé (si on veut...) bref je me sens plus léger ! Ca a été aussi l’occase de retomber sur des disques destinés à rester ! genre hyper cool de se regoinfrer le « wholesale meats & fish » (1995) de LETTERS TO CLEO ! Groupe de Boston, avec une carrière chaotique, qui a eu dans ses rangs Stacy Jones sur le tabouret du batteur, le mec avait joué avec VERUCA SALT avant de former (au chant et à la gratte cette fois) les mésestimés AMERICAN HI-FI... bref LETTERS TO CLEO c’est de l’indie-pop grungy typique de cette période, de la mélodie ciselée et des guitares pleines de cholestérol sur les refrains... avec sur le devant de la scène la blondinette Kay Hanley, à la voix qui m’éclate (c’est elle la vraie voix de Josie dans JOSIE & THE PUSSYCATS) et à la carrière un peu étrange, genre elle s’est retrouvée un temps choriste pour Miley Cyrus ! On ajoute à ça les classiques incidents de parcours, dope, divorce chaudard... paraît qu’à l’époque le groupe était confondu avec NO DOUBT... ah bon. Si t’es sourd comme un pot pourquoi pas ! En tout cas super skeud, frais et inusable ! Du moins pour ma pomme. Un échantillon ici :



Hundraåringen som klev ut genom fönstret och försvann
Alors là je résiste pas à vous claquer le titre de ce film en VO (d’ailleurs c’est comme ça que je l’ai vu), en français ça donne “le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire”... putain je vais voir un film ni ricain, ni asiatique... c’est pas tous les jours ! là c’est suédois. La bande-annonce m’avait bien attiré, donc j’y vais... faut changer de style des fois, ça fait le plus grand bien. Et perdre un peu ses repères c’est pas mal non plus. Genre voir uniquement des acteurs qui me sont inconnus (à l’exception du petit rôle tenu par Alan Ford, qui interprète Brick Top dans Snatch), de la narration différente, et de la mise en scène idem... on suit l’histoire d’un gars qui marine à la maison de retraite, le jour où il doit fêter ses 100 piges. Ca le broute. Il moule les invités, file à la gare routière et prend un ticket de bus, destination n’importe où, bicause il a juste une poignée de ferraille dans les poches. Entre dans la gare un genre de biker pressé d’aller aux chiottes. Et flanqué d’une énorme valoche (qui rentre pas dans les chiottes). Le mec demande (de façon assez impolie) au vieux de garder le bagage. Il prend ça carrément au pied de la lettre, vu qu’il s’engouffre avec dans le bus. Il le sait pas encore mais la valise est bourrée de biftons! Les potes du biker sont sur les dents, et se lancent sur sa piste... petit road movie bien cool, pleine de persos truculents et de situations barrées, ce film c’est rafraîchissant. Narration bien branlée en plus, avec des flash backs parfaitement intégrés à l’histoire, qui permettent de connaître le parcours du vieux bonze à la vie délirante: fasciné par les explosifs dès son plus jeune âge, il va faire péter des trucs pendant la guerre d’Espagne, rencontrer Franco, vivre aux USA, participer au projet Manhattan (et bosser avec Oppenheimer), passer à l’Est, rencontrer Staline... un récit picaresque, bourré de rebondissements, mené par l’ancien style chef de bande vaguement alcoolo, carrément excellent! De l’énergie, de l’humour (un peu grinçant parfois) et aussi un poil de surréalisme... recommandé!

YOUTH CULTURE – I hate how normal I’ve become
Side-project de Ryan Rockwell de Mixtapes, ce skeud au titre qui me fait tilter est de son propre aveu une fenêtre qui s’ouvre sur son côté obscur (à l’opposé de ce qu’il fait avec Mixtapes)... des chansons enfantées dans la douleur : décès de son père, amis qui se détournent de lui, bref toute la chouette merde que la vie peut parfois te chier direct sur la tête. L’écriture de ces morceaux lui a limite sauvé la vie (ainsi que l’aide de certaines personnes)... la zique comme thérapie ? Perso ça fait 35 ans que je suis convaincu que c’est la meilleure, de thérapie. Et quand on connaît le contexte, ça met sur les bons rails pour apprécier le taf fourni par mr Rockwell. Même si c’est pas absolument nécessaire. les chansons sont carrément auto-suffisantes, bourrées d’émotion, inspirées, arrangements inventifs (boîte à rythmes par-ci, harmonies vocales limite doo-wop par-là...) le tout dans le trip indie. Dans l’esprit je rapproche (un peu) ça du mega-cool 2ème album de la miss Allison Weiss.
J’ai dit dans l’esprit hein !
Y’a pas à chiquer, le côté obscur ça m’attirera toujours un peu plus que le reste.



FOUR YEAR STRONG – tread lightly
Cool ils sont de retour... et en putain de forme, avec un titre qui défonce!!! Tout ce que j’aime chez FYS c’est là en 3’ 20, et c’est justement ce qui me manquait dans le dernier album en date. C’était pas un mauvais disque mais un peu trop lissé à mon goût, trop Foo Fighteresque. Du coup j’ai trompé l’attente avec AN ESCAPE FOR LOUIE, HOOLIGANS et CAPTAIN CHUNK, et bien d’autres combos... il me fallait ma dose de easycore quoi. Je veux du riff aux frontières du metal, des breaks, de la mélodie de bâtard, de la production format mégalodon! ... les barbus sont toujours aussi balèzes pour balancer du refrain qui tue. Donc ce EP qui arrive dans quelques jours s’annonce plutôt bien. Ca sort chez Pure Noise, un label au roster plus que jamais excitant. La classe. Pour tester c’est là :

LE BACK TO BASICS DE TANTE MAY !



Top 5 de mai quoi.
#blaguedemerde

VERONICA MARS – le film
Je reviens pas sur les péripéties du développement de ce film... Kristen Bell et Rob Thomas à bloc, Kickstarter et tout, les fans qui contribuent, un budget de plus de 5 millions de dollars à l’arrivée… en tout cas pour moi qui était scotché à cette série (OK je le confesse, j’ai pas filé de fric !) j’ai mon sens d’araignée qui s’affole quand j’apprends que le bidule est visible. Je répète j’ai pas donné de pognon ; j’aurais bien filé mes 10 dollars pour aller le voir en salle, avec plaisir même, mais malheureusement il n’a pas été distribué, en tout cas pas en France… limite je cherche pas à comprendre, ça m’énerve même plus… sachant que tout est dispo tôt ou tard, en cherchant deux minutes… sept années après la fin de la saison 3 place au film! Trop cool de retrouver Veronica (en phase finale d’entretiens pour bosser dans un prestigieux cabinet d’avocats), qui vole fissa vers Neptune pour aider Logan, il s’est (encore) fourré dans une merde noire : sa meuf retrouvée décédée dans sa baignoire, évidemment c’est lui le principal suspect… ah Neptune, le côté obscur du paradis Californien ! retour à la base, donc, qui coïncide avec une réunion d’anciens du bahut ! Retrouvailles chez les Pirates. Tout le monde est là, son daron, Dick, Mac, Wallace, Weevil… pas de lèze, l’ambiance colle parfaitement, la photo est classe, c’est bourré d’humour, c’est bien filmé, l’intrigue est bien ficelée, ça envoie pendant deux heures, un épisode king size quoi. Du nectar pour les aficionados. Apparemment cette fois c’est une conclusion. Dommage, mais des fois c’est mieux de conclure. Avant de devenir redondant. So long Veronica et merci pour tout !

ECHOSMITH – talking dreams
Wize me branche là-dessus (il connaît bien mes perversions ha ha) et ça fait biff bang pow dans ma tête. Echosmith, c’est pas seulement un groupe mais aussi une fratrie (ouais à la Hanson… pour ceux qui s’en souviennent…) from Southern California, et qui officie dans la pop radio-friendly la plus classe qui soit… un skeud parfait. Les 3 frangins et la frangine sont aussi jeunes qu’ils sont talentueux, la chanteuse (Sydney) a une voix géniale, et le niveau des compos super élevé… grosso merdo ça serait un mix entre The Academy Is, Demi Lovato et Fleetwood Mac, carrément ! Ils sont jeunes et beaux, donc, et l’avenir leur appartient, c’est la grande classe pop ! TOUS les titres sont des tubes, sans exception, et leur clip de « come together » dans le délire Breakfast Club me met sur orbite ! Encore une fois tout est lié… c’est pas très utile mais je signale quand même que c’est fortement déconseillé aux fans hardcore de Municipal Waste. Après l’un n’exclut pas l’autre.



OUR HEART & SOUL
Ce petit combo originaire de Huddinge (Sweden) m’avait bien smashé avec son EP “cats”, il y a quoi, deux ans? A peu près… ou moins ? whatever. Du punk-rock/HC mélo vénère et nickel, au son un peu brouillon mais hey, les mecs y mettaient tout leur cœur, c’était carrément PALPABLE… un groupe « généreux » quoi, pour paraphraser Nasty Samy. Ensuite deuxième production, quelques chansons, en acoustique cette fois, et tout aussi frissonnantes et séduisantes… sur un coup de tête je m’informe via le www et je vois qu’il y a un troisième EP, ah cool… le truc s’appelle « EP 2 » (pourquoi se faire suer ?) et celui-là prend un chemin un peu plus emo midwest… un peu plus mid-tempo et tout… punchy et agréable as fuck ! Ca va tourner dans ma tanière, pas de souci… seulement les guys ont malheureusement raccroché les gants, quand tu vas sur leur page FB, ils disent (en Anglais) qu’ils sont « dans le coma ». Uh. Un autre commentaire, en VO cette fois : Inaktivt sen Maj 2013. Je parle pas le suédois, mais pas trop de difficultés à piger… alors les gars, en hiatus ou c’est la fin ? On verra bien. Autre info toujours en VO : Johans nya band har släppt en demo que je traduis par « Un des membres du groupe a remonté un projet, avec une demo à la clé », ça s’appelle Dagdrömmarna … et j’ai pas encore testé. Our Heart & Soul, un groupe que je trouve supercool, qui n’a pas fait trop de remous (235 likes sur FB). Plus le temps passe et plus je me dis que des cas comme celui-là il y en a des tonnes, des groupes géniaux, et plutôt invisibles (ou inaudibles), qui s’agitent dans tous les garages du globe.
on fait son truc, on diffuse à l’arrache et vogue la galère. Ce genre de façon de procéder ça m’impressionne pas mal. En opposition avec d’autres qui en font des caisses niveau promo, pour un résultat final somme toute médiocre, genre beaucoup de bruit pour rien ! Evidemment on reste dans le subjectif… en tout cas avec un peu de curiosité et une bonne connexion : la sub-culture déboule dans le salon en grosses vagues genre tsunami. Y’a plus qu’à trier. C’est ça qui est cool.

DEAR HEARTS – idle
On reste dans le trip conclusion : le groupe Belge vient de mettre fin à sa carrière… là je m’improvise Néerlandophone : bedankt voor alles, maar het is voorbij… adios amigos c’est fini ! Ouais j’ai appris le Flamand en lisant la version semi-Néerlandaise de Bob Fish (de Yves Chaland) ha ha ha! j’avais découvert Dear Hearts avec le split 45 qu’ils ont partagé avec Over The Stars (mourus aussi… à suivre, les aventures de Rom Tomcat/River Mountain, j’en reparlerai sans doute). Donc pour les Belges, punk-rock bien mélo et couillu (à la Face To Face) avec une dose de trucs plus ponk (genre Bouncing Souls) + une mesure un chouille n’roll (à la Reno Divorce)… ce dernier EP est hyper bien torché, les compos tiennent grave la route, et ces petites interventions au clavier sont délicieuses, et ça donne du corps aux chansons… donc dropez sur leur bandcamp, tout est en free download. J’ai pas enquêté là dessus mais d’autres projets des mecs pourraient voir le jour… à suivre… Tot ziens !
http://dearhearts.bandcamp.com/

YOU AM I – mr milk
Surprise! Maz m’envoie le dernier Meantime (# 16) avec un cadeau: un CD EP de You Am I… merci mec ! Et à la clé du putain de flash-back ! You Am I : cool groupe Australien des années 90, bourré de talent ! Un mix entre pop grungy et influences sixties… j’avais découvert ça en 1ère partie des Lemonheads et je m’étais pris une raclée, la super classe, compos punchy et moelleuses, des harmonies vocales, du tube en rafale quelque part entre Posies et Kinks… bon OK, pour l’anecdote, le trio n’a pas eu de mal à fesser la bande à Dando, ce dernier étant déjà joliment bourré avant de monter sur scène. Sans dec’ le pire concert des citrons que j’ai vu ! déjà, une tournée pour défendre un album moyen (« car button cloth ») et en plus le mec trop pas en état de jouer. Chant faux, « discours » en français dans le texte à base de « Jacques Cousteau », « la vache qui rit »… pire : les bons accords mais pas à leur place sur le manche, d’où des regards courroucés de son backing band… quel blaireau ! en tout cas, ça m’a permis de découvrir un bon groupe… donc cet EP de You Am I : trois bombes (dont une reprise de The Smoke, connais pas !) efficaces et chatoyantes… du coup j’ai ressorti « hi-fi way », album que j’avais chopé juste après ce concert ! You Am I en format long player, ça le fait aussi, des mecs assez talentueux pour distiller des ambiances différentes… tout est bon. J’ en prends un au pif (ou pas)

El Gringo Bennito !!!



Benny, chroniqueur culinaire improvisé, teste "El Gringo Bandito", la sauce piquante de Dexter Holland (The Offspring / Nitro Records) au Groezrock 2014 ...

BACK 2 BASICS !



Je reprends la formule TOP 5 que je tenais sur Trahison et que j’ai déménagée sur Crust Caviar il y a 5 ans (je crois)… ça va vous suivez ? parce que moi, pas trop. Top 5 du mois d’avril, donc.

ROOKIE OF THE YEAR
Le truc qui m’a le plus mawashé ces derniers temps, c’est ce groupe qui vient de Caroline du Nord (non pas Tree Hill) et qui est piloté par un seul mec (non pas Chris Keller) donc pas vraiment un groupe, mais un capitaine qui change régulièrement d’équipage, ne serait-ce que pour les tournées. J’avais croisé ce nom (génial) sur le web et évidemment il a fallu que je teste. Très important le nom du groupe, ça peut inciter, intriguer, faut que ça fasse tilt ! Bref pour rester dans les désignations nautiques, Rookie Of The Year c’est un putain de torpilleur qui m’a coulé en un coup au but ! Comment résister à ces compos cheesy, taillées radio-amicales, qui rappellent en vrac CUTE IS WHAT WE AIM FOR, THE MAINE, ROCKET TO THE MOON, GOO GOO DOLLS, NEVER SHOUT NEVER, THE ACADEMY IS…, THE DANGEROUS SUMMER… chouette voix, guitares qui font buzz (mais pas trop) arrangements subtils et surtout des chansons magiques! Un échantillon représentatif par ici :




LES REDIFS DE GILMORE GIRLS
Bénis soient les programmateurs de RTL 9 qui repassent l’intégrale de cette série qui me scotche… c’est futé, sucré, emo, fun, c’est délicieux. Exactement comme les deux interprètes principales, Lauren Graham (la mère) et Alexis Bledel (la fille), dont l’alchimie et la complicité crèvent l’écran ! Les thèmes sont classiques : les aléas de la vie, les relations amoureuses, l’amitié mise à l’épreuve, les gens qui cherchent leur voie et un sens à la vie… avec comme point central une petite ville (fictive) du Connecticut, Stars Hollow, où il fait bon vivre, peuplée de persos pittoresques (et parfois un peu branques)… c’est dingue dans les séries US les petites villes sont cool à mort, on s’y sent bien, il se passe des tas de choses intéressantes, c’est plein de chouettes lieux, des groupes viennent y jouer, il y a des manifestations culturelles sympas, genre un ciné club bidouillé à l’arrache… alors que dans la vraie vie les petites villes on s’y fait juste chier. Putain moi aussi je veux vivre à Stars Hollow (ou à Tree Hill)… bref on s’attache à tout ce beau monde, les persos secondaires sont eux aussi bien dessinés, Luke, Taylor, Kirk, Gipsy la garagiste, Michel le clerk, les parents Gilmore, Paris Geller la peste, ça forme un tout cohérent… je mate ça en VF mais le boulot est plutôt pas mal fait, à part les habituelles incohérences, les références qui passent à la trappe… parce que dans cette série les dialogues sont ciselés avec soin, voir par exemple les joutes verbales entre Lorelai et sa mère… tous les personnages ou presque ont un sens du discours ultra affûté, ça donne des belles tranches de dialogues… et aussi une multitude d’acteurs cool, Milo Ventimiglia, Jared Padalecki, Scout Taylor Compton, Adam Brody, Chad Michael Murray, le petit mec qui fait Jonathan dans Buffy + des zicos, Sebastian Bach ( !!!) et Grant Lee Philips qui joue le rôle d’un musicien de rue. Purée si y’avait un gars comme lui qui jouait dans les rues de Lille… les Bangles dans la saison 1, The Shins dans l’épisode spring break, puis les Sparks… Jesse avec ses t-shirts « punk planet »… et le name-dropping de fou entre Rory et sa copine Lane, à base de Velvet Underground et Belle & Sebastian… bref de la pure came pour ma fiole, les séries avec des histoires de gens c’est ce qui me plaît le plus… The OC, One Tree Hill, Townies (qui comprend dans son casting Lauren Graham), Friday Night Lights… et j’en passe… et avec tout ça j’ai pas encore vu la moindre image de Games Of Thrones, mais grosso merdo ça me perturbe pas trop. De toute façon ça m’attire pas ! Take me to Stars Hollow.


PARANOIAK
Putain un pur cas d’envoûtement ce film… j’en suis genre à 8 visionnages. A chaque fois qu’il est programmé, je me retrouve à faire une bassine de pop-corn (salé) au micro-ondes histoire d’être fin prêt pour le coup d’envoi. Une resucée de « rear window » du Sir Alfred Hitchcock version teen et 2.0. Un ado aux nerfs en torche (Shia LaBeouf) suite au dècès de son père dans un crash de bagnole tabasse son prof d’Espagnol, et bam la sanction tombe : assigné à résidence ! Bracelet électronique à la cheville, bloqué à l’intérieur pour l’été, il peut aller dans son jardin mais c’est tout… s’il passe la frontière invisible, les cops déboulent en 3 mn… il se prend le chou avec sa mère (Carrie Anne Moss) et joue à la console… au bout de quelques jours il commence à observer ses voisins à la jumelle, tellement il se fait chier… il suit ce petit ballet comme une série télé, les gamins qui matent du porn en loucedé, le voisin qui trompe sa femme… jusqu’au jour où une nouvelle famille arrive dans la baraque d’à côté. La fille aînée new kid on the block (Sarah Roemer) est une vraie beauté surréelle… crush-crush-crush instantané (normal) et le mec commence à connecter avec elle. Ca pourrait roucouler tranquilos mais son autre voisin (David Morse) a un comportement louche, alors que les news TV parlent 24/24 d’un tueur de femmes…
Un film qui change la vie ? Non même pas. Mais agréable, bien foutu, du vrai produit de consommation basique mais de haute tenue. Le prototype du film idéal pour soirée télé ! Du reboot d’une histoire qui est maintenant archi-classique, à la sauce smartphones & webcams… quelques petits frissons dans la deuxième partie et l’affaire est dans le sac… j’ai pas fini de me le remater celui-là. Seule chose à déplorer à mon avis: le choix du titre français qui encore une fois fait douter de l’intelligence des types chargés de l’adaptation VF. Paranoiak. Mais pourkoi ? Laisser le titre VO (Disturbia) perso ça m’aurait pas disturbé !

TWEENS
T’en veux du one-hit wonder ? J’écoute une émission de Bored To Death (chez la concurrence, à savoir sur Campus Clermont-Ferrand) et je tombe sous le charme de cette chanson trash pop-n’ roll parfaite, cool mélodie, guitares cradingues, son approximatif (selon mes standards actuels) et méga-punch… le ticket gagnant. Les Tweens, groupe ricain, dont j’avais jamais entendu parler (comme un zillion d’autres…) et qui me cueille à froid ! Fastbacks, Loudmouths, Bobbyteens stylee. Du coup je me mets en quête d’autres titres des Tweens, OK c’est cool mais je retrouve pas la fulgurance parfaite de ce fameux « be mean », un putain de tube instantané ! Pour les curieux c’est là :




CAPTAIN AMERICA, LE SOLDAT DE L’HIVER
Attention chef d’œuvre !!! j’avais aimé le précédent Captain A, super divertissement et tout mais le nouvel opus le défonce sans effort… plus cool, plus sombre, plus complexe et plus dans le trip espionnage (on rappelle que Nick Fury et le SHIELD ont été créés par Marvel Comics en pleine folie James Bond) perso je trouve que ça se rapproche de « M.I. III » (mon préféré et de loin)… la réalisation est super efficace et les acteurs bien immergés dans leurs rôles… des fantômes du passé qui reviennent foutre la merde, un programme flippant de contrôle de la populace, éradication des citoyens gênants, scuzi, c’est bien par là Naziland ?? merci bien… et Heil Hydra ! les gros moyens gouvernementaux pour se débarrasser des chieurs au nom de la liberté… plus de whodunit, ce qui n’empêche pas de bonnes bastons (sur le mode plutôt réaliste comme dans la scène légendaire dans le train de « Bons Baisers de Russie ») et également quelques scènes épiques… tout le monde se prête au jeu et c’est nickel. Spectacle total ! Scarlett est définitivement le bon numéro pour interpréter Natacha, et Cobie Smulders a toujours cette classe innée… les mecs ne sont pas à la ramasse non plus, on s’implique à 200%… bref c’est pas demain que je vais cesser d’aller voir les films labellisés Marvel, de toute façon on peut s’en prendre pour 50 ans d’adaptations, vu l’énorme stock de persos et de séries… bientôt le SpiderMan, ensuite les Gardiens de la Galaxie, puis un nouveau X-Men… pour ma part j’aimerais bien voir débouler Nova et ses problèmes de lycéen, un Peter Parker encore plus loser ! Ca va sans doute venir. Bim sur la wishlist. Pour conclure, ce soldat de l’hiver, le meilleur film Marvel jusqu’à présent ? C’est pas impossible...

CRUST KITTENS



│ source = allegraaawr.tumblr

14 FEVRIER: MORE BULLETS FOR MY VALENTINE !

6 CHANSONS POUR ETRE DANS LE BON SPIRIT…

FEAR « I Don’t Care About You »


BEAST OF BOURBON “Hard For You”


BOUNCING SOULS “Wish You Well”


THE DAMNED “So Messed Up”


FALL OUT BOY “Tell That Mick He Just Made My List Of Things To Do Today”


FOO FIGHTERS “Monkey Wrench”

XWIZEX - Top Albums 2013



Alright I've got no time, 2014 is already busy as fuck. So I snatched the list of the most played albums according to my LAST.FM account, and that's it, no tricks, just the ugly truth ... Oh yeah, and I'm speaking suddenly english for no apparent reason ...

1 - FALL OUT BOY – Save Rock and Roll
Comeback of the year ! Love it or hate it, this record just got eve-ry-thin-g in it ! They can mix whatever music styles they want with every people they want (here with Elton John, Courtney Love) and it's always working ! GENIUSES !

2 - FOREVER CAME CALLING – Contender
Pop-punk record of the year for me ! Definitely ! Sorry THE WONDER YEARS. (Alright alright, FCC released this one in 2012, but I never heard of this band until like spring '13 - an hidden gem that's what this is !)

3 - SONS OF BUDDHA – DIDOUDAM
I co-designed a skateboard for these dudes, so I listened to their last record over and over again to get inspiration during the drawing-sessions. A pretty various record, which is always a good point when it comes to punk-rock albums ... Wink wink you know what I mean.

4 - RETOX - YPLL
Southern California all-star noise band sets the bar high and never stop destroying people's hear on tour everyday everywhere, if you missed them in 2013 too bad for y'all. Probably the best album name too ...

5- NORMA JEAN – Wrongdoers
10 years later this band still got it ! While we're at it, think about that : NORMA JEAN NEVER DID A CRAPPY RECORD ! NEEEEEVER !

6 - MIXTAPES – Ordinary Silence
So catchy I didn't even realised I listened to it that much !

7 - FALL OUT BOY – PAX-AM Days
Yeah, if haters didn't already hate enough : FOB drops a "punk-hardcore" record to make the punk police around the internet go cray cray. Everybody will tell you it sucks, even if these people didn't even listen to the damn thing. Fall Out Boy kings of the punk cred-trolls or what ?!

8 - TYLER, THE CREATOR – Wolf - Deluxe Edition
Jazzy horror-rap with some emo in it. I didn't see that one coming !

9 - STATE CHAMPS - The Finer Things
Even if these guys looks like they're 16 years old, they effortelessly drops the second best pop-punk album of year ...

10 - ATTILA – About That Life
Didn't listened a lot of metalcore this year, maybe the genre is dead/stagnant or whatever, but this one right here is dope ! This whole album is so dumb it sounds like THE LONELY ISLAND doing metalcore, how can I NOT love it ?

11 - MASKED INTRUDER - s/t (the Fat Wreck re-issue obviously)
Great concept / great tunes / great live shows ... They probably deserve a Grammy or something, damn ...

12 - CHUNK ! NO CAPTAIN CHUNK ! - Pardon My French
When everyone (I mean me) thought easycore were dead, Hopeless Rds sign these french dudes, put them in the US roads for months and send them to record with the dude responsible for crabcore and basically all the metalcore post-2008 ... And against all odds* ... it seriously kicks some fesses !!!

MICKSON - Top 2013



TOP SKEUDS 2013

CHUNK! NO, CAPTAIN CHUNK! - pardon my french
THE RAISED BY WOLVES - sadie hawkins
STATE CHAMPS – the finer things
VEARA - growing up is killing me
THE DANGEROUS SUMMER – golden record
LES RASOIRS ELECTRIQUES - french touch
THE WONDER YEARS – the greatest generation
CRUISER - s/t
FALL OUT BOY – pax am days
ALLISON WEISS - say what you mean
ZERO GAIN – slow thinking
MILEY CYRUS - bangerz
TROPHY EYES - everything goes away
ABJECT OBJECT - romance
MALLORY KNOX - signals
BRING ME THE HORIZON - sempiternal
DEMI LOVATO - demi
NORMA JEAN - wrongdoers
SOUTHTOWNE LANES – break me
HOOLIGANS - heroes of hi-fi
TITLE FIGHT – spring songs

TOP FILMS 2013 (VUS EN SALLES OBSCURES EN BOUFFANT DES MIKADO)

SILVER LININGS PLAYBOOK
STAR TREK - INTO DARKNESS
HANSEL & GRETEL WITCH HUNTERS
WRECK-IT RALPH
THE PERK OF BEING A WALLFLOWER
THE GREAT GATSBY
MONSTERS UNIVERSITY
GRAVITY
LA REINE DES NEIGES
HUNGER GAMES II – L’EMBRASEMENT