C’est reparti. Du biscuit pour CC. Ca faisait longtemps. Nouvelle colonne, entre deux jazz avec Nasty Samy. Entre deux séances de DJ de salon. Entre deux insomnies. Entre deux crushes. Deux concerts. Deux films. On verra combien de temps ça dure. Le tout c’est de le faire.
Ces derniers jours je lis et relis « Every Girl Is The End Of The World For Me » de Jeffrey Brown. C’est xWIZEx qui me l’a filé en me disant: "ça me fait penser à ton zine, mais en images". Trop vrai. Rien que le titre m’a sauté à la gueule. Trop bien vu. Des petites histoires douces-amères, dessinées avec style, avec un pitch qui ne pouvait que me parler : les relations avec les filles. Les ex, celles qu’on aime bien, celles qu’on aime tout court. Jalousie, prises de chou, conversations par mails, moments magiques (genre un gros hug dans la voiture), sentir qu’on compte pour quelqu’un(e)… un ego-comic à la fois complètement perso et universel. Cette scène où Jeffrey est tout vert de voir « sa » serveuse ricaner avec un autre client. Le nombre de fois où ça m’est arrivé. Emogirl me disait que c’est pas très original de crusher sur les serveuses, vrai, mais elles sont en première ligne, au front. Exposées. Et les patrons de bars savent très bien ce qu’ils font en engageant certaines filles. Je vais toujours boire mon Coke dans les mêmes troquets. Pas plus de deux ou trois. A cause des serveuses. Rien à foutre du cadre. De l’ambiance. Des prix. Te faire servir par une jolie fille, qui ne te laisse pas indifférent, qui te fait des sourires, c’est génial. Dans le merdeux d’une journée, ça vaut des points. C’est pas grand chose. Mais quand même. Donc deux ou trois troquets. Deux ou trois serveuses. Plus ça serait mal. Comme les trahir. Trop con je suis. Mais ça va pas changer maintenant. Ça m’avancerait à quoi ?
Donc ce comic, de la grosse balle. J’aime tout particulièrement le final, ou Jeffrey parle de sa résolution de nouvelle année. Etre moins obsédé par les filles. C’est courageux. Mais c’est aussi perdu d’avance.
Ce scénar' tourne en boucle, à l’infini, comme un lock groove.
J’ai récemment vécu ça après un punk-rock show. Une fois de plus je devrais dire. Rencontre, le facebookage quasi automatique. Quelques messages avec des liens de temps à autre. J’ai pas de plan, pas de but précis. Rien de spécial en tête. Je suis pas une crapule. Même pas un (gentil) vaurien comme Han Solo. Ce qui me plaît c’est d’être charmé. D’avoir en tête le refrain des Sheriff qui se met à tonitruer : "c’est celle qu’il me faut y’a pas de doute, y’a pas de doute" … même si c’est de la science-fiction. Imaginer ce qu’une relation pourrait être. Pas ce qu’elle va réellement devenir. Contrôler le truc. Le scénariser. Le faire se croiser avec des scènes de séries. Activer la barrière anti-crash. Mais pas anti-crush. C’est mieux comme ça, quand on est sensiblement dans les pompes de Harry la Trique : un connard incapable d’aligner deux mots. La plupart du temps. Ainsi soit-il.
D’où ce bordel avec les serveuses et les stagiaires. De l’éphémère. Du blitz. Du supersonique, comme Chuck Yeager le 14 octobre 1947. Avant que ça parte en patates, que ça explose en vol, qu’on se tape sur le système, et qu’on n’ose même pas se le dire.
Quelques mots sur le biopic des Runaways. Annoncé. Repoussé. Puis pas de sortie en salles. DTV. Puis sortie en salles. Ah bon. Faut s’adapter. Évidemment ce film avait tout pour me séduire. Rien que par la présence de Kristen Stewart qui interprète Joan Jett. J’ai un gros crush sur cette fille. Donc, l’histoire d’un groupe de nanas, considéré par certains comme le groupe de nanas originel, dans le sens vraiment wild et sulfureux. Pourquoi pas ? Même si je préfère Joan Jett en solo. Une sacrée gisquette, Joan. Riot Grrl number one. Donc j’y vais. Et je suis déçu. Comme d’hab j’en attendais sûrement trop. Ca manque de rythme, c’est édulcoré, j’y ai cru les premières minutes, pendant la scène d’ouverture avec le muscle-car qui démarre. Genre pied au plancher, accrochez-vous. Et puis non. Ca tourne voiturette de golf. Lita Ford (Scout Taylor Compton, quand même) traverse les scènes comme un météore. A part la scène de prise de chou avec Cherie dans le studio… le mec qui fait cette crapule de Kim Fowley (essayez son album « Sunset Boulevard », c’est énorme, dans le genre disco complètement malsain) est très bien. Kim Fowley, en voilà un qui mériterait un biopic. Mais honnêtement c’est pas terrible. Dakota Fanning s’en tire pas mal aussi. Comme elle a grandi. J’ai toujours cette image d’elle dans Man On Fire. Putain comme le temps passe. Mais je regrette pas mes $4.90. Une heure et quarante-cinq minutes avec Kristen c’est cool. Elle est parfaite dans les Converse à Joan Jett. Parfois C’EST Joan Jett. Un perf, une guitare en pognes et zou. Trop bien. Elle crève l’écran (comme d’hab). Elle porte pas de soutif. Elle a des jambes interminables. Je préfère son look dans Twilight c’est plus la classe, moins souillon. Mais ça le fait. Et elle a toujours ce côté perdu qui passe dans son regard. Un truc naturel chez elle je pense. Elle a ça aussi dans Adventureland. Egalement quand elle est invitée dans un late show. La reine Kristen.
Ces derniers jours je lis et relis « Every Girl Is The End Of The World For Me » de Jeffrey Brown. C’est xWIZEx qui me l’a filé en me disant: "ça me fait penser à ton zine, mais en images". Trop vrai. Rien que le titre m’a sauté à la gueule. Trop bien vu. Des petites histoires douces-amères, dessinées avec style, avec un pitch qui ne pouvait que me parler : les relations avec les filles. Les ex, celles qu’on aime bien, celles qu’on aime tout court. Jalousie, prises de chou, conversations par mails, moments magiques (genre un gros hug dans la voiture), sentir qu’on compte pour quelqu’un(e)… un ego-comic à la fois complètement perso et universel. Cette scène où Jeffrey est tout vert de voir « sa » serveuse ricaner avec un autre client. Le nombre de fois où ça m’est arrivé. Emogirl me disait que c’est pas très original de crusher sur les serveuses, vrai, mais elles sont en première ligne, au front. Exposées. Et les patrons de bars savent très bien ce qu’ils font en engageant certaines filles. Je vais toujours boire mon Coke dans les mêmes troquets. Pas plus de deux ou trois. A cause des serveuses. Rien à foutre du cadre. De l’ambiance. Des prix. Te faire servir par une jolie fille, qui ne te laisse pas indifférent, qui te fait des sourires, c’est génial. Dans le merdeux d’une journée, ça vaut des points. C’est pas grand chose. Mais quand même. Donc deux ou trois troquets. Deux ou trois serveuses. Plus ça serait mal. Comme les trahir. Trop con je suis. Mais ça va pas changer maintenant. Ça m’avancerait à quoi ?
Donc ce comic, de la grosse balle. J’aime tout particulièrement le final, ou Jeffrey parle de sa résolution de nouvelle année. Etre moins obsédé par les filles. C’est courageux. Mais c’est aussi perdu d’avance.
Ce scénar' tourne en boucle, à l’infini, comme un lock groove.
J’ai récemment vécu ça après un punk-rock show. Une fois de plus je devrais dire. Rencontre, le facebookage quasi automatique. Quelques messages avec des liens de temps à autre. J’ai pas de plan, pas de but précis. Rien de spécial en tête. Je suis pas une crapule. Même pas un (gentil) vaurien comme Han Solo. Ce qui me plaît c’est d’être charmé. D’avoir en tête le refrain des Sheriff qui se met à tonitruer : "c’est celle qu’il me faut y’a pas de doute, y’a pas de doute" … même si c’est de la science-fiction. Imaginer ce qu’une relation pourrait être. Pas ce qu’elle va réellement devenir. Contrôler le truc. Le scénariser. Le faire se croiser avec des scènes de séries. Activer la barrière anti-crash. Mais pas anti-crush. C’est mieux comme ça, quand on est sensiblement dans les pompes de Harry la Trique : un connard incapable d’aligner deux mots. La plupart du temps. Ainsi soit-il.
D’où ce bordel avec les serveuses et les stagiaires. De l’éphémère. Du blitz. Du supersonique, comme Chuck Yeager le 14 octobre 1947. Avant que ça parte en patates, que ça explose en vol, qu’on se tape sur le système, et qu’on n’ose même pas se le dire.
Quelques mots sur le biopic des Runaways. Annoncé. Repoussé. Puis pas de sortie en salles. DTV. Puis sortie en salles. Ah bon. Faut s’adapter. Évidemment ce film avait tout pour me séduire. Rien que par la présence de Kristen Stewart qui interprète Joan Jett. J’ai un gros crush sur cette fille. Donc, l’histoire d’un groupe de nanas, considéré par certains comme le groupe de nanas originel, dans le sens vraiment wild et sulfureux. Pourquoi pas ? Même si je préfère Joan Jett en solo. Une sacrée gisquette, Joan. Riot Grrl number one. Donc j’y vais. Et je suis déçu. Comme d’hab j’en attendais sûrement trop. Ca manque de rythme, c’est édulcoré, j’y ai cru les premières minutes, pendant la scène d’ouverture avec le muscle-car qui démarre. Genre pied au plancher, accrochez-vous. Et puis non. Ca tourne voiturette de golf. Lita Ford (Scout Taylor Compton, quand même) traverse les scènes comme un météore. A part la scène de prise de chou avec Cherie dans le studio… le mec qui fait cette crapule de Kim Fowley (essayez son album « Sunset Boulevard », c’est énorme, dans le genre disco complètement malsain) est très bien. Kim Fowley, en voilà un qui mériterait un biopic. Mais honnêtement c’est pas terrible. Dakota Fanning s’en tire pas mal aussi. Comme elle a grandi. J’ai toujours cette image d’elle dans Man On Fire. Putain comme le temps passe. Mais je regrette pas mes $4.90. Une heure et quarante-cinq minutes avec Kristen c’est cool. Elle est parfaite dans les Converse à Joan Jett. Parfois C’EST Joan Jett. Un perf, une guitare en pognes et zou. Trop bien. Elle crève l’écran (comme d’hab). Elle porte pas de soutif. Elle a des jambes interminables. Je préfère son look dans Twilight c’est plus la classe, moins souillon. Mais ça le fait. Et elle a toujours ce côté perdu qui passe dans son regard. Un truc naturel chez elle je pense. Elle a ça aussi dans Adventureland. Egalement quand elle est invitée dans un late show. La reine Kristen.
Cheers.
Fat Mick
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