Boo hoo la semaine passée j'ai perdu des points-scène... j'ai zappé les concerts indés, GENERIC (mercredi) et BLACK HEART REBELLION (vendredi), pure flemme, météo pourrie, pas envie de voir des gens... par contre samedi j'ai pas loupé les PLASTISCINES à l'Aéronef... dudes, FALLAIT que je voie ça. Absolument. En plus invité via Electric Ballroom, elle est pas belle la vie? Comme quoi ça paie de passer/de dire n'importe quoi sur les ondes... donc on se pointe là-bas, on retire nos invites, Wize a un truc à magouiller au Drugstore, je vais donc explorer cette soirée alone en attendant qu'il revienne... je jette une oreille vite fait sur la première partie, AUTOMATIQ... je trouve ça un peu timoré, ça sonne à la Taxi Girl (du moins le peu que j'en ai entendu)... je sors fumer une tige, il fait bon, c'est cool... je me trouve entre Bud et une bande de hipsters... j'ai la stéréo, d'un côté ça jacasse de tel ou tel groupe, que c'est bien, blah blah blah et de l'autre un petit méchu maigrichon gueule comme un putois (style breaking news, que tout le monde soit bien au courant) comme quoi il a déjà sniffé de la coke... mais quand des minettes soyeuses en débardeur et futes slim passent tout le monde ferme sa gueule (sauf moi qui l'avait même pas ouverte) et écarquille les yeux... on en est où? Ben tout le monde en est au même point on dirait. Bref.
AUTOMATIQ remballe son matos. Un type bricole sur scène, il fait le ménage pour les PLASTISCINES quoi. Les gens commence à piaffer. Un public qui va de sacrément jeune à pas mal vieux (plus vieux que moi je veux dire). J'attends. J'attends encore. Et elles déboulent. Toutes pimpantes, à 10 000 années-lumière du prototype rockeuse tatouée et qui porte des hardes façon souillon. Ovation!
Elles ont le gros son, la batterie me ratatine, d'ailleurs la batteuse marronne son kit comme une malade, sur deux modes: à la CRAMPS, et que je te martèle mes fûts façon jungle, ou mode dance-shake ton booty, charley fracassé, grosse caisse pilonnée. Ça le fait! J'en ai entendu/lu des caisses sur les PLASTISCINES... je viens là comme Giles, en observateur, j'ai décidé d'être objectif. De voir de mes propres yeux. Et pour ce qui est de voir... je vois en premier lieu que la bassiste est la plus jolie du lot, et de très loin... frimousse de coquine, longues jambes de gazelle, la rickenbacker modèle Lemmy entre les mains, c'est un spectacle réjouissant... les titres s'enchaînent, leur style est bien bâtard, j'y entends du punque 77, des relents pop sixties, du yé-yé, en gros c'est assez direct et carrément cool, c'est les Calamités (période « toutes les nuits ») version 2010... les chicas sont pas des virtuoses et tant mieux... ça joue pas mal carré, ça riffe, ça piaille, c'est énergique... bon le coup du morceau avec des guitares sèches ça casse le rythme. La reprise de « these boots » de la mère Sinatra c'était pas nécessaire... peu tête pour la caution crédibility? On s'en fout de tout ça... mais quand elles attaquent leur single (« Barcelona ») c'est la tuerie... ça secoue pas mal, c'est nickel, la sono est reboostée de quelques crans, ça y est j'ai l'impression d'être dans un épisode de GOSSIP GIRL, c'est la teuf... je me faisais pas d'idée préconçue, et bam: très bonne surprise, les PLASTISCINES, c'est frais et EFFICACE à mort!
Bilan, j'ai bien fait de venir... ça me change des bars moisis, des gens qui se matent en chiens de faïence, l'impression de faire son devoir en venant là... ça change, quoi. Je retrouve Wize, c'est le rappel, on se casse, on a vu et entendu, il est temps de se translater ailleurs... donc voilà, quand GABE SAPORTA disait d'aller checker les PLASTISCINES sur scène, que ça valait grave le coup, il avait 100% raison...
AUTOMATIQ remballe son matos. Un type bricole sur scène, il fait le ménage pour les PLASTISCINES quoi. Les gens commence à piaffer. Un public qui va de sacrément jeune à pas mal vieux (plus vieux que moi je veux dire). J'attends. J'attends encore. Et elles déboulent. Toutes pimpantes, à 10 000 années-lumière du prototype rockeuse tatouée et qui porte des hardes façon souillon. Ovation!
Elles ont le gros son, la batterie me ratatine, d'ailleurs la batteuse marronne son kit comme une malade, sur deux modes: à la CRAMPS, et que je te martèle mes fûts façon jungle, ou mode dance-shake ton booty, charley fracassé, grosse caisse pilonnée. Ça le fait! J'en ai entendu/lu des caisses sur les PLASTISCINES... je viens là comme Giles, en observateur, j'ai décidé d'être objectif. De voir de mes propres yeux. Et pour ce qui est de voir... je vois en premier lieu que la bassiste est la plus jolie du lot, et de très loin... frimousse de coquine, longues jambes de gazelle, la rickenbacker modèle Lemmy entre les mains, c'est un spectacle réjouissant... les titres s'enchaînent, leur style est bien bâtard, j'y entends du punque 77, des relents pop sixties, du yé-yé, en gros c'est assez direct et carrément cool, c'est les Calamités (période « toutes les nuits ») version 2010... les chicas sont pas des virtuoses et tant mieux... ça joue pas mal carré, ça riffe, ça piaille, c'est énergique... bon le coup du morceau avec des guitares sèches ça casse le rythme. La reprise de « these boots » de la mère Sinatra c'était pas nécessaire... peu tête pour la caution crédibility? On s'en fout de tout ça... mais quand elles attaquent leur single (« Barcelona ») c'est la tuerie... ça secoue pas mal, c'est nickel, la sono est reboostée de quelques crans, ça y est j'ai l'impression d'être dans un épisode de GOSSIP GIRL, c'est la teuf... je me faisais pas d'idée préconçue, et bam: très bonne surprise, les PLASTISCINES, c'est frais et EFFICACE à mort!
Bilan, j'ai bien fait de venir... ça me change des bars moisis, des gens qui se matent en chiens de faïence, l'impression de faire son devoir en venant là... ça change, quoi. Je retrouve Wize, c'est le rappel, on se casse, on a vu et entendu, il est temps de se translater ailleurs... donc voilà, quand GABE SAPORTA disait d'aller checker les PLASTISCINES sur scène, que ça valait grave le coup, il avait 100% raison...
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