FAT & FURIOUS – Episode 5

Premier F&F 2011, ça va, ça prend pas mal son temps… merci de le remarquer. C’est pas les sujets à aborder qui manquent. Le temps, oui. Pas mal de trucs à torcher en fin d’année passée + une patate de projets en stock. C’est ça qu’il faut, pas ramollir, pas glander, comme les scouts indiens, la main au dessus des yeux façon casquette pour pouvoir scruter l’horizon, là où ça se passe, ouaip comme dit Jack Sparrow à la fin de La Malédiction Du Black Pearl « Bring Me The Horizon » ha ha… pis on peut faire deux trucs en même temps genre les soirées un œil sur Grey’s Anatomy et un autre sur le bloc à dessin… bon c’est pas qu’elle est mauvaise cette série, niveau sentimental ça va c’est du bon, mais ça manque de punch, jveux dire qui peut s’aligner sur ER niveau mise en scène qui latte ? Avec ces foutus plans-séquences qui devraient être disséqués en école de cinéma ? Ce putain de ballet orchestré au millimètre, avec ces persos qui entrent et sortent du champ. Plus emo (ouaaargh la mort de Lucy Night, je m’en suis pas encore remis tout à fait), plus gore, plus plus plus… bon après les séries médicales c’est mon trip, même L’Hôpital Hilltop, Dr Dougie, (OK, pas La Clinique de la Forêt Noire) et surtout Scrubs. C’est pas impossible que j’en fasse une tartine sur Scrubs dans cette colonne un de ces quatre. Bref. On en revient à Grey’s Anatomy : Comme d’hab je me raccroche aux branches en me fixant sur quelques personnages, dont la toute mimi Reed Anderson… le samedi soir idem, avec NCIS Los Angeles.
Autant la série avec Mark Harmon me soûle -tous les persos sont exaspérants, Dinozzo (un vrai connard lui), Abby (change de look t’es trop vieille), tous, jvous dis !- j’adhère pas mal à celle avec LL Cool J. C’est plus dynamique et tout. Donc NCIS, bloc sur les genoux, mais pas grand chose de gribouillé dessus à la fin des épisodes…
Bon je digresse comme d’hab… ah oui ! Des trucs en chantier, des illus, un nouveau numéro du zine (le 12), avec déjà un genre de synopsis pour le 13. Et plein d’autres machins. On verra ça. Le tout c’est de me blinder la cervelle de projets. Pour kicker la vraie vie, celle qui me plombe, qui m’entraîne vers le fond.
Bon dessiner c’est aussi le truc bien cool pour écouter du son… ça fait trop BO de film c’est hyper cool… pour les pitis guys rigolos, du mélo et pour les trucs dark, du Monarch… à griffonner comme un malade… encrer… et gommer. Putain gommer je déteste ça. Je devrais engager un gonze pour gommer mes trucs. Ou un animal genre chimpanzé que je dresserais. C’est pas MARK RYDEN qui avait dit que c’était un monkey qui peignait ses tableaux pendant que lui dormait ? Trop balèze le quadrumane. J'veux le même.
Sinon j’ai bien accroché (comme souvent) sur une série Cartoon Network. JOHNNY TEST ça s’appelle. Avec un kid qui sert de cobaye à ses frangines, des pures scienti-geekettes, et rouquines à grosses lunettes avec ça. Parenthèse : un des ces jours faudra vraiment que j’écrive la thèse définitive sur les héroïnes de cartoon rousses. Passons… le gamin s’en sort toujours bien, même quand il est métamorphosé en araignée gerbante (bidouillage d’ADN à la clé), et il est aidé par son sidekick, un cabot anthropomorphe avec une tronche pas possible. Le style du cartoon est très sixties, façon Hanna & Barbera, les couleurs sont flashy et le rythme enlevé… CN c’est vraiment les rois… et quelques années plus tard leurs magnifiques prods se retrouvent diffusées sur d’autres chaînes, comme FOSTER en ce moment sur Gulli… putain je voudrais trop bosser chez CN, même pour gommer ! Ha ha.
Autre illumination du cortex avec la série CHADAM d’ALEX PARDEE. J’ai bloqué sur son boulot au premier regard, un style génial entre Tim Burton et Art Suydam. La classe olympique. Ma micro poignée de potes sait bien que j’aime pas The Used. Pas sur disque en tout cas, séance de rattrapage dans quelques mois où je pourrai les checker sur scène, ça va peu tête m’ouvrir des perspectives… pas sûr parce que leur morceau live sur le DVD du Warped Tour 2004 est miteux. Bref si un jour on me pose la question « t’aimes quoi chez The Used ? », plutôt que de répondre « rien » je pourrai dire « les illus d’Alex Pardee ».
Cette série produite par Warner est étrange, flippante et d’une beauté troublante. Elle met en scène le perso qui est sur la pochette de « LIES FOR THE LIARS » du groupe susnommé. Une putain d’ambiance dream-like, genre qu’on trouve dans le court de Burton, VINCENT. Un sacré lascar quand même le Tim Burton, avant qu’il ne s’aventure sur des chemins craignos… mec, ta planète des singes ! Oh là là. Quelle bouse. A voir aussi, quand Kevin Smith le clashe ! Trop marrant. Mais bon il a fait un paquet de trucs mortels, et son influence est énorme…
J’en dis pas plus si vous êtes des gens de goût, allez checker cette série, elle est en tranches sur YOUTUBE
Voilà quoi, du biscuit pour l’esprit, toujours alimenter la bécane pour pondre soi-même des pitis crobards. C’est comme ça que ça marche.



C. U.
Fat Mick

PLAYLIST :
TRAVIE MC COY – Lazarus (indéboulonnable)
TOPSY TURVY’S – Fell in love with an alien girl (mélo de Poitiers, California)
MALADROIT – Jerk alert (pop-punk qui râpe)
YEAR OF NO LIGHT – Ausserwelt (un trip sans aucune drogue)
HEY MONDAY – Beneath it all (Hayley Lavigne stylee)
KATY PERRY – Teenage dream (“Firework” en boucle)
THE POSIES – Frosting on the beater + Amazing disgrace (rechute)

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