JE PEUX CARREMENT OURSER CETTE SURBOUM

Oh là là cette soirée cool, qui me reboote ! Kick Start, kif les ordinateurs préhistoriques ! L’année qui finit en beauté dis-donc, j’espère que c’est un heureux présage… bordel à queues, que ça enquille pareil sur 2010 ! Marre d’avoir un sinistros au fond de ma tasse de thé… donc : 30.12.09 : CAN’T BEAR THIS PARTY à Lille de la tentation ! Un groupe mortel, happy hardcore dancefloor dans ta face, genre FOUR YEAR STRONG, ni plus ni moins ! La tuerie, on en passe régulièrement à Electric Ballroom, c’est du nectar… plein de monde devant le Select, c’est ouf… tant mieux… Benny est comme un dingue, « c’est la scène qui revit », tout ça… ouais ouais peu tête… moi la scène, hein… c’est plein de kids, des petites meufs pimpantes, c’est hyper cool… et ce soir je me sens pas en mode vieux con au bar… ni observateur façon Rupert Giles… je suis plutôt excité, quasiment tous mes potes (qui tiennent sur les doigts d’une main) du 5-9 sont là… blagues, vannes à conneries grandes ouvertes, on croise des types, tout le monde a le sourire, merde il se passe un truc là… on connecte avec Jimbo (bassiste de CBTP) qu’on avait croisé rapidos au dernier Groezrock … toujours fastoche quand on a du terrain commun… les autres membres du groupes sont trop bien aussi… on zappe les deux premiers groupes… on rentre pour FAKE OFF (qu’on a vus il y a pas longtemps), et ça le fait autant, le disque est très bon, sur scène ça ramone, HC new school et subtil, appuyé, au taquet. Pendant leur set Benny invente le concept du merch diving (ou crashing), et il s’étale sur la table (basse), avec les CD et tisheurtes, mais comme au ralenti, c’est tordant… en plus le gars avait ourdi son complot, il était cagoulé et tout, à la guerillero urbain, trop marrant. Donc il se relève, ramasse les CD, et on se poile, merci amigo pour ce numéro très réussi à la Jackass (inutile mais totalement irrésistible)… Il fait chaud comme à Hawaii dans ce bordel, on me palpe le cul, sava Greg… je m’éjecte genre au dernier morceau, je vais m’aérer et boire un coke, je savoure l’instant… à la cool, dans le ghetto, c’est ouf… mes collègues rappliquent, on papote avec les roadies/merch-guys du groupe en attendant que CBTP prennent d’assaut la scène du Select.

On re-rentre, et les mecs balancent, sur fond de loops- bip-bips de synthés de poche… et ça démarre, ça tamponne, je sens un sourire se peindre sur ma face… c’est grave communicatif leur truc, fun, agressif, plombé, hystérique et sale gosse hyperactif… putain ça joue… ces mecs devraient être signés chez Decaydance/Fueled By Ramen ! Ca serait énorme. Pete Wentz (sans mèche maintenant, voir le dernier Rock One) n’est pas là ce soir ! Dommage… c’est gigantesque. Tout le monde dans le move, SHAKE TON PUTAIN DE BOOTY ! On se retrouve à la sortie, on dit de la merde sur fond de dérapages signés les fast & furieux du coin, avec leurs bagnoles wannabe clinquantes… à la Moulins Drift

Après la bagarre, les gens se taillent… pour nous c’est séance acoustique du groupe filmée par Wize* dans le van, à la Scooby Gang-Beach Party sans plage… tout ça s’enchaîne sans accroc… donc c’est plus Agence Tous Risques que Scooby Doo… merci les mecs vous êtes trop cools. On a tous la banane, tout le monde est à burnes, vraiment c’est génial. On se claque des bises et ciao, à la prochaine ! Merci pour tout. Une foutue bonne soirée.



*Ca sera en ligne ici même un des ces quatre.




ALL I WANT FOR CHRISTMAS IS STUPID GADGETS ...

On nous a bassiné toute l'année avec la crise financière et la fin du monde, mais au final, on a toujours envie de claquer du fric. C'est finalement assez logique, qu'est ce qu'on fera de notre peu de dollars amassés quand la troisième guerre mondiale (ou autres, choisis ton cataclysme préféré) éclatera ? Voilà ma wishlist de trucs inutiles mais néanmoins géniaux. Parce que c'est ça aussi l'esprit de Noël.

- KITTY KAWAII MONEY BOX
- SEGATOYS YUME-NEKO SMILE
- SEGATOYS MIRABEKESSO
- LIGHTBLADE UMBRELLA
- SNUGGIE LEOPARD
- SNUGGIE TEENAGE MUTANT NINJA TURTLES
- DON'T TAG ME T-SHIRT


Mickson m'informe dans l'oreillette qu'il voudrait, lui aussi ajouter sa wishlist :
" Moi je voudrais un COSTUME DE LOUP COMME MAX !!! et un X-WING FIGHTER, UN ROBOT POUR NETTOYER LA BAIGNOIRE, et PEYTON TOUTE NUE dedans. "



+++ THE MAINE - Santa stole my girlfriend.mp3
(from the ... AND A HAPPY NEW YEAR EP)



RULE BRITTANY

brittany murphy rip

J’ai appris la mort de Brittany Murphy (32 ans) le 21 décembre et ça m’a carrément déprimé pour la soirée. J’adore cette actrice, que j’ai découverte dans CLUELESS. La transposition d’un truc de Jane Austen (je crois) dans un bahut friqué de L.A. Miss Murphy y jouait le rôle de Tai, qui sert de tête à coiffer/mannequin à Cher (Alicia Silverstone). Celle-ci ne peut pas s’empêcher de coacher la pauvre fille au look grungy pour l’intégrer à son gang de pintades pleines aux as. Lui trouver un mec aussi, le genre populaire (et nul à chier), alors que la poupée craque sur Travis le gentil skater à la cool: ça connecte entre eux au premier regard, et ils découvrent qu’ils sont tous les deux fans de Marvin le Martien ! Bref moi aussi j’ai craqué sur Brittany au premier regard, merde, ces yeux de Bambi, ce sourire éclatant et désarmant… et la miss avait un registre assez large, capable de jouer la godiche limite décérébrée, la jeune mariée au bord de la crise de nerfs, la freak dépressive et suicidaire… le tout avec classe et talent. Une vraie actrice quoi. Elle faisait aussi du doublage de dessin animé (c’était la meuf parfaite…), pour HAPPY FEET, KING OF THE HILL, c’est elle Coleen dans le DTV de FUTURAMA - THE BEAST WITH BILLION BACKS
Et tout ça se termine dans des circonstances louchecailles, à l’hôpital Cedars-Sinai de Los Angeles, là ou se trouve encore J.P. Smets, le rocker vulgaire, le chéri de la plèbe, cocainé à mort et confit dans l’eau de feu, qui lui récupère bien apparemment (on m’en branle).
Pour Brittany c’est à base de suppositions : O.D. de médocs, grippe du cochon, anorexie… autopsie lundi. Ca me fout les boules.
Putain y’a un truc qui déconne là. Hey Dieu, t’es parti à Aspen-Colorado ou quoi ? Ca veut dire quoi ce merdier ?
Bon la vie est dégueulasse, c’est un fait établi. Je file me remater des trucs avec Brittany Murphy en bouffant de la cookie dough, un pack de kleenex à portée de la main.
N’essayez même pas de téléphoner, laissez un message, je verrai bien si j’y réponds. Mais je crois pas.

RIP baby.

FILMO SELECTIVE :
CLUELESS, JUST MARRIED, DROP DEAD GORGEOUS, GIRL INTERRUPTED, SIN CITY, FREEWAY, 8 MILE



VAMPIRES EMO

Evidemment je suis allé voir TWILIGHT 2. Et j’y suis retourné. Je pensais aller voir PARANORMAL ACTIVITY, mais non. Un peu échaudé par le buzz négatif (juste avant c’était le buzz positif : ça claque, Spielberg a flippé sa race, etc etc…) je me contenterai d’une vulgaire copie en rip… donc me voilà devant la borne UGC. Et je tape TWILIGHT 2, presque malgré moi. Un cas d’envoûtement. J’assume totalement mon goût prononcé pour ce genre de branlette mélo, je suis bon client pour ça. En fait j’ai rencard avec Bella. J’adore cette actrice, et encore plus ce personnage. Quand je l’ai vue dans un late show sur youtube, maquillée, perchée sur des talons hauts, bien coiffée, je l’ai trouvée violemment cool. Mais pas autant que dans TWILIGHT. Avec ses anoraks, ses Vans aux pieds, ses petits chemisiers, sa pâleur, son air mélancolique, je craque. La scène où elle se fait larguer par Edward (connard !), qu’elle se paume dans la forêt, qu’elle se roule en position foetale pour pleurer : OAH. Quand les mois passent, qu’elle est à sa fenêtre, dépressive, à regarder les saisons se succéder : OAH. Quand elle court dans la fontaine à la fin : OAH.

Cette meuf est simplement magnifique. Un refuge pour ma pomme.

Je me suis pris tellement de gnons sentimentaux dans la vraie vie que je peux m’attacher/tomber amoureux d’un personnage (féminin) de film ou de série, et même de cartoon. Jamais déçu, toujours là quand j’en ai besoin. J’ai envie de voir Peyton, bam, un DVD dans le lecteur. Pareil pour Veronica, Josie Mc Coy, Willow, Anya, Needy, George Lass, Delilah, Nora Diniro, Sloane Peterson, et j’en passe des caisses.

Faut bien un truc pour supporter toute la merde ambiante.


DEATH CAB FOR CUTIE - Meet me on the equinox (youtube)



DON’T LET HER PULL YOU DOWN

J’aurais pu appeler ce truc “Pretty Girls Make Graves” aussi… j’aime les Smiths mais je préfère NEW FOUND GLORY, et de loin, ha ha.

Bref. L’enfer des stagiaires de 25 piges. Des femmes, techniquement, mais qui retrouvent leurs douze ans en une seconde, genre boo hoo hoo je veux un poney. Tarées au dernier degré. Schizo. Psychotiques. Mais tellement jolies… comme me dit ma coach emo perso : « t’aimes bien quand c’est compliqué ». Terrain miné ? J’y fonce, la queue à l’air, comme un débile.

Niqué encore une fois, bercé d’illusions (des illusions, peu tête mais cette nana m’a bien poussé dans ce sens, ça faisait vraiment vrai…), victime du putain de jeu de la drague : certaines personnes veulent éprouver à tout prix leur pouvoir de séduction, ou se rassurer, ou faire chier inutilement, ou leur esprit est tordu au point de s’amuser à ça. Ou leur vie est un merdier hors contrôle dominé par le doute. Je me perds en conjectures et au fond je m’en branle.

Même fictif, son intérêt pour mézigue c’était cool. Le délire One Tree Hill quoi, ça change pas des masses.

Des grands yeux à la Sinead O’Connor, des taches de rousseur et des longs cheveux aux reflets roux peuvent cacher une putain de créature prête à vous arracher le cœur, kif dans INDIANA JONES & LE TEMPLE MAUDIT !!! Elle te le collera sous le pif, encore palpitant et enflammé. Prête à te balancer dans un enfer de lave en fusion. Dix jours sur le barbecue, et quand tu abats un peu ton jeu, c’est la fuite… le principe du lapdance : on te chauffe à blanc, surtout on touche pas et on va évacuer la pression comme on peut .

J’y connais pas grand chose à pas grand chose mais ça sert de leçon tout ça, c’est pas la première fois et ça sera pas la dernière. Anyway on s’en balance. Mon coeur appartient pour la vie à Peyton Elizabeth Sawyer. Elle, elle m’aime.

Bref je rentre chez oim’, les écouteurs vissés dans les oreilles, le dernier Taking Back Sunday à burnes… le disque de la semaine, le meilleur des anti-dépresseurs. Comme disait (grosso merdo) Jim Reid en interview, « des fois t’as envie de te foutre en l’air et un bon skeud ça te remet en selle ». Bien jeté. Mais j’ai pas envie de me foutre en l’air. Cette meuf est déjà au fond de la cale, dans une caisse que j’ouvrirai plus jamais, et qui filera aux encombrants un de ces quatre.

Ce soir c’est ranque avec le Wize, on file revoir RUMBLE IN RHODOS dans le ghetto. Bonne soirée, détendue, Greg qui fait le show, on se marre bien, c’est cool. Je rencontre un gars de Fall Of Messiah, très sympa. Première partie qui nous sort de la salle en 1’ 30’’… on jacasse dehors et on revient pour les Norvégiens, des mecs cools, et la niaque sur scène, dans le délire ATDI, avec un chanteur qui me fait penser à Dennis Lyxsen (gestuelle, jeu de jambes) mais heureusement sans le discours socio-politique pour révolutionnaires de salon de thé. La classe.

Bref une journée plutôt réjouissante au final. Malgré tout.



UNE SOIREE BIEN COOL VAUT MIEUX QU'UN PUTAIN DE DVD

C'est samedi, je suis crevé, insomnies à répétition, c'est relou... j'arrive pas à ne pas penser à la totalement délicieuse Josiane*... ce matin direction l'UGC pour aller voir THE ROAD un bon film bien dépressif, noir, sans espoir, l'anti-2012** (puisqu'il est aussi question de fin du monde, mais sans scènes à effets spéciaux, sans russe plein aux as avec un majordome qui sait piloter des avions cargos... pas de tsunamis géants... ni d'arches de Noé fabriquées par des chinois, pour sauver une poignée de gens -pour recommencer les mêmes erreurs- façon WHEN WORLDS COLLIDE...) putain c'est la mode prise de conscience qu'on bousille notre planète, des pubs pour produits équitables, à propos de la déforestation sauvage, il est bien temps... qu'on en finisse... comme si ces messages allaient produire le moindre effet, comme dit Optimus Prime on a trop l'instinct de destruction.

Les hippies et les autobots ont raison. Bref ça craint et tant pis, il est déjà trop tard... et je m'en tape. Ca m'arrive pas dessus tout ça, j'ai déjà un mal de chien avec le recyclage, OK je sépare les déchets mais les trucs recyclables s'entassent dans la cuisine, j'ai une petite pyramide de cartons de lait de soja qui prend de la hauteur, demain je m'y mets... peut-être.

Bref, un mal de chien à rentrer dans ce putain de film (pensées parasites), mais au bout de 20-30 minutes c'est parti... et c'est la claque. De la sobriété, des scènes poignantes, c'est réaliste, c'est comme ça que ça devrait se terminer. Encore un peu de patience. On va bien rire.

L'après-midi, je m'endors comme une merde en lisant GEEK, encore une fois un numéro (le 4) des plus intéressants, avec des articles sur la téléportation, la réanimation des chiens morts, ZOMBIELAND (allez-y c'est de la grosse balle), une interview du créateur de BRUTAL LEGEND, et j'en passe... ça me remplace avantageusement mon boycott de Mad Movies.

J'ai rencard avec Till à la Chimère à 18 heures, y'a MON AUTRE GROUPE qui joue ce soir... cool. Il faut que je me change les idées putain. Saloperie d'apathie. Deuxième retour parmi les vivants pour mézigue cette semaine (concert de ANNITA BABYFACE + FAKE OFF + 9-11 + FAST MOTION jeudi passé), un vrai night-clubber... je retrouve les gonzes devant le club, on boit un coup, on papote, on raconte des conneries, on becte des chips, c'est un shoot d'adrénaline dans ma carcasse désabusée, merci les gars... à peu de choses près y'a qu'avec mes corres' que je me sens bien, quand je peux les voir en live.

Je fais court au sujet des autres acteurs de la soirée, PINK FLAMINGOS, sympa avec un côté JAWBREAKER, TEENAGE WASTELAND, HC bien foutu, mais qui me passe au dessus de la casquette, MISS AMERICA, je suis vite sorti, j'imaginais du mélo comme les excellents OCTOPUSSYS (le nom sans doute) mais non...

bon je suis là pour voir MON AUTRE GROUPE... le skeud m'a mis à genoux, je pense que sur scène ça va grave le faire... et bingo: ça joue comme des porcs, intro qui bombarde, et voilà Fred (le chanteur) qui se pointe sur scène déguisé en panda... mortel... du F-MINUS en français, avec une DWARVES attitude, c'est la guerre, c'est fou, agressif et fun, ça chie, c'est la torgnole. Je pense le temps d'un éclair aux groupes qui photocopient les machins 68 ou 77, chacun son truc. Le punk-rock en cette fin d'année 2009, le voilà, devant mes yeux et surtout dans mes oreilles. Enfin c'est que mon avis... un chaos contrôlé pendant une demi-heure et c'est finito. La grosse bise et je me tire. Pas de bières post-concert. C'est fini tout ça. La sobriété du chameau. La vélocité du guépard aussi: chez moi en 20 minutes, avec tout du long le spectacle des alcoolos du samedi soir, vociférants, titubants... la classe.

« I'm on mah weeeey, I'm on mah weeeeeeeeeeeeeey, hooooome sweeeeet hooooome » (MÖTLEY CRÜE)


*évidement que le prénom a été changé.

** que j'ai aimé aussi



WEEK END SAUVAGE… ENFIN PLUS OU MOINS (2)

Suite des hostilités à l’Elysée Montmartre, avec son escalier intérieur très raide, genre sans pitié pour les gars bourrés… pas trop de monde, il est tôt… je suis surtout là pour voir en vrai FOUR YEAR STRONG, dont l’album de reprises m’a bercé tout l’été. Alanis Morrisette, Nirvana, Everclear, Third Eye Blind, Sugar Ray… à la sauce pop-punk. On boit une bière dégueu (et chère), mais cette fois je suis pas le seul à dire qu’elle craint: coupée à l’eau de vaisselle, pas très fraîche, sans bulles… on papote, on serre la louche à un mec de PUNY RUNT (allez jeter une oreille, c’est cool) qu’on avait rencontré au dernier Groezrock. On va voir le merch. Les t-shirts sont pas très beaux et chérots, il y a bien un sweat FYS, au look de teddy mais il coûte 40 euros…. C’est pas les prix H&M… pis ses manches sont blanches, moi je suis un crado : donc manches marron en quelques jours. Je m’abstiens.

Le cool avec ce genre de soirée c’est que ça enchaîne, donc THE GHOST OF A THOUSAND déboulent sans tambour ni trompette, messieurs les Anglais, tirez les premiers… gros son, grosse patate, hardcore moderne à la Gallows et bien appuyé, ça joue… le chanteur essaie de booster l’auditoire (encore un peu maigre)… pas mal du tout.

Au tour de FOUR YEAR STRONG. Je m’avance, je veux pas en perdre une miette. Après avoir maté des tonnes de vidéos sur Youtube à leur sujet (y compris le making of du dernier album) les voilà devant mes yeux ébahis. Je sais que ça va être grand. Et ça l’est. Du New Found Glory interprété par Hot Water Music, vous voyez le style ? Happy hardcore, mais fait par des catcheurs de la WWE. Ils jouent comme des brutes, sautent partout, lèvent le poing, c’est ultra en place… trop bien les ricains. Du tube en série (mais pas de reprise), une attitude genre on est pas là pour faire bien dans le décor, c’est l’anti-shoegazing !!! Dan O’Connor est tellement grand et massif que sa gratte paraît minuscule (à l’opposé de Angus Young qui a l’air de jouer sur un violoncelle). Comme si il jouait à Guitar Hero ! Et le clavier malmène son Bontempi comme un bâtard. Des barbes, des chemises à carreaux, du riff appuyé et du singalong… la classe ultime. Je me surprends à beugler des bouts de refrain, et croyez-moi, je fais jamais ça.

Rapide changement de matos, et ça embraye sur ALEXISONFIRE. Au taquet. Gros son, morceaux essentiellement issus du dernier (« Old Crows/Young cardinals ») ça bombarde… comme FYS on sent les mecs qui ont fait des tonnes de gigs, qui ont joué dans toutes les conditions… ça le fait. Ca chante parfaitement, c’est carré à crever…

Aux suivants : ANTI-FLAG. Vus un paquet de fois donc comme un connard je joue au blasé… et comme à chaque fois je me fais niquer. « We’re ANTI-FLAG from Pittsburgh, Pennsylvania » et bam. Le hummer me roule sur la corps. C’est "juste" du punk-rock. Mais joué comme ça, avec un énorme son… ça tue. C’est parfaitement en place, c’est mélo à mort… bon y’a leurs discours un peu pète-couilles (c’est juste que je me sens pas concerné) mais c’est pas grave… on reste pas jusqu’au bout mais j’ai entendu « Turncoat » alors : content.

Les Nord Américains, ça kicke.






WEEK END SAUVAGE… ENFIN PLUS OU MOINS (1)

Se tailler de Lille, capitale des Flandres (mon cul : pour moi la capitale des Flandres c’est Gent), pays de la moule-frites, décharge à ciel ouvert… my hometown. Qui me manque que quand je suis coincé dans une ville genre… Epinal. Entre un train et un bus pour aller à Gérardmer.

Destination Paris. Quoi de plus normal que d’utiliser une chanson de LSD pour titrer ce bla bla ? Dès que je débarque à Gare du Nord j’ai « Tendance négative » en tête. Je file dans le métro : « Jaurès-Stalingrad ». Des potes, du show. Oublier la merde pour 72 heures. Changement à Strasbourg-St Denis, terminus Charonne. Si j’étais à 20 000 km ça serait pareil.

Ce soir direction le PIX (dans le 20)… cool un endroit où je suis jamais allé, pour voir des groupes que je connais pas, où personne ne m’a jamais vu… l’homme invisible. Appelez-moi Claude Rains. Le bar est pas mal blindé, et y’a du look : tendance punk/batcave. C’est dingue j’en vois plus jamais des gens fringués comme ça (mais je sors très peu), rien à voir avec les petits goths du samedi aprème, c’est back to the future… ça sent le rassemblement via myspace des fans du premier groupe : ELVIRA & THE BATS. On descend dans la salle (lire : la pièce du bas), pas mal de monde mais c’est hyper exigu… les Bats attaquent et c’est typique dépressif Berlinois 80, genre Malaria/Guerre Froide… boîte à rythmes minimaliste, guitare en retrait qui fait crrrrrrrrrrr, lignes de basse à la Peter Hook, et chant d’outre-tombe… crêtes/choucroutes pour la bassiste et la chanteuse. Du noir, des colliers, des zips, des chaussures pour aller sur la lune. Les gens sont au taquet. Moi moyen, alors je remonte, pour voir que dans le fond du bar, un mec au clavier accompagne des meufs qui chantent des trucs variète. Soirée mixité musicale… on s’en jette un et on redescend. Un peu moins de monde pour voir GOOD MORNING BLEEDING CITY. Des mecs jeunes et à bloc, un chanteur hystéro, un truc chaos à la Converge. Cool. J’apprécie. Comme d’hab je sélectionne la reine de la promo : une petite meuf violemment mignonne, avec une queue de cheval et des fesses rebondies, qui remue comme une dingue. Nouvelle interruption, on va jacasser en haut… toujours des reprises de tubes radio. Mais pas des tubes comme dans les séries US que j’adore. Je trouve ma Heineken dégueu. C’est moi ou toujours comme ça ? Ou parce que je bois quasi plus jamais ? Mais ce soir c’est spécial, c’est les vacances. Je fais mon punk, je bois de la bière. Je me fonds dans le décor. Homme invisible, toujours.

Nouvelle descente au sous-sol. Ca pue le gymnase. Plus trop de monde. Genre 11 personnes. Dont la reine de la promo, c’est cool. Ambiance de fou donc pour accueillir SEPTIC CHRIST, des thrash métalleux allemands. C’est super bien fait, le chanteur est tout petit, avec des tattoos Beavis et Butt-Head. Classe. Le batteur défonce. Les gars sont super souriants, ça fait plaisir à voir. Ce qui fait que je reste jusqu’au bout du set, même si moi le metal je l’aime très lent et oppressant. Pis je continue à jeter des regards à miss fesses rebondies. On fait avec ce qu’on a.

Ultime bière au bar. Ca sent la fin de soirée… un type qui bosse là ferme le rideau de fer violemment, super-vénère, genre si un chien était passé par là au même moment : bam, deux demi-chiens. Mais pas de chien, et le type s’évacue vers la cuisine. Et plus rien. Il est temps de rentrer. Un canapé super moelleux m’attend après deux traits de métro. Cool soirée ...



THE HUNT FOR RED OCTOBER

La vache si j’étais comme Ramius, à la barre d’un sous-marin gavé de missiles… triste mois, chiant et tout. Comme d’hab, le truc qui sauve de l’ennui : la pop culture.



crust caviar xwizex



JENNIFER’S BODY les mecs du Canard Enchaîné vont-ils devenir mes têtes à claques préférées en matière de chroniques cinoche ? Maybe. Après c’est de ma faute, j’ai qu’à pas compulser cet organe de presse. Mais je le reçois au taf. Démontage de la semaine par le palmipède, Jennifer’s Body, évidemment… La critique commence cash avec un « tout le monde n’est pas Polanski, et depuis son Bal des Vampires (1967) la comédie sur les buveurs de sang a donné lieu à nombre de ratages ». Bon, pour commencer le film de Karyn Kusama (Girl Fight, Aeon Flux) ne parle pas de vampires… ensuite aussi bon soit-il, ce film (Le Bal) a 42 ans. On est en 2009 mec, attrape un programme. Et si tu l’aimes autant le Roman, va donc lui filer un sachet d’oranges. Comparer J’sB aux Dents de la nuit (un désastre, on est d’accord) c’est gonflé ! J’en passe… ah oui autre chose : « principal argument de vente, le corps de Megan Fox est exposé comme une potiche lisse et rutilante ». Waow. Ça c’est carrément insultant. Irrespectueux. Exposer les rides bouchées au ciment-colle de Catherine Deneuve, c’est pas un argument de vente peu tête, surtout si c’est pour booster et cautionner le casting du film du dernier réal trendy ? Et le couple Lindon/Kiberlain dans Mademoiselle Chambon c’est pas formaté genre décoratif ? Style mon dieu, la vie est si cruelle blah blah blah. La vie craint, merci, on sait, et justement c’est pour ça que je claque pas $9 pour aller voir l’histoire typique made in France, à savoir un gars en instance de divorce et chômeur avec un enfant autiste, qui devient pote avec un SDF qui a une fille qui le renie car elle a une place de vice-présidente dans une multinationale de négriers et qu’elle a honte de lui mais elle va tomber amoureuse du chômeur dépressif et renouer avec son dabe et que ça va être le bonheur total. Si vous le voulez ce pitch, il est à vendre. $50 000. Bref.
Le pire ça a été de mater cette vidéo sur le site de Mad Movies (sortie de projo) où le film s’est fait bien éreinter aussi. Merde, si les papes du bis s’y mettent… pas d’arguments, mais du fun à la Bigard genre « le body de Jennifer on le voit pas trop »… direct dedans comme tous les autres blaireaux, la punchline sexiste du gros con de nightclubber. A pisser de rire, le gars qui dit un truc genre le seul bon moment c’est le cameo de Lance Henriksen… quelle culture, vous êtes trop forts. Faites votre propre film, CONNARDS. Votre torchon, je l’achèterai plus jamais. Finito. C’est juste une (bonne) série B, les mecs. Un épisode géant de Buffy. Dans la lignée The Faculty et Ginger Snaps. De la bonne came. J’ai adoré (démonologie, Amanda Seyfried (aka Lily Kane), Adam Brody (aka Seth Cohen), cheerleaders, bon son, fun, un poil gore)… pourquoi ce dépeçage ? Cette coalition ? Mystère. Comme si c’était le pire film du monde. Un film de nanas en plus, une réalisatrice, une scénariste (c’est à cause de sa collec’ d’awards en tous genres qu’elle se fait tuer, Diablo Cody ? au moins elle a pas exploité le filon Juno)… des personnages féminins en avant… c’est ça le problème ? C’est vrai, des filles dans ce milieu ça foisonne. Comme aux concerts. Ha ha. Quand on fait un teen horrifique on respecte certaines règles du teen horrifique. Contrat plus que rempli avec Jennifer’s Body.
Amen.


ALL TIME LOW « Nothing Personal » de la très bonne came quand on se délecte de trucs lissés et formatés, dans le créneau du radio-friendly… bonne pioche avec ce dernier opus du band (formé au bahut !), sorti en juillet dernier. Du New Found Glory période Sticks & Stones qui fait voile avec Fall Out Boy… mélodies sucrées comme un marshmallow, arrangements au taquet, claviers, boîtes à rythmes, loops discrets mais bien intégrés aux compos, cette galette c’est le bonheur parfait si comme mézigue vous vous réfugiez régulièrement du côté de Tree Hill et/ou dans le coffre de la Cad’ Le Baron de Veronica Mars. Un soundtrack parfait pour ces friandises télévisuelles, ça sent grave le teen spirit !



TAKING BACK SUNDAY « New Again » putain ça marche toujours ce groupe… pourtant différent de leurs années Victory, plus orienté rock de stade, comme pas mal d’autres, de Green Day aux Goo Goo Dolls… pas de problème pour moi… 11 titres qui oscillent entre le geignard, le furax et l’emphatique, 11 tubes in yer face. Emo, pop, post HC FM… On s’en branle des étiquettes, c’est juste des chansons qui tapent dans le mille, c’est touchant comme du Sense Field, limite lyrique dans la voix, vénère dans les refrains, de la grosse balle.



MONARCH OUT BOY Une histoire de ouf…. Un de mes corres’ (yo Tim) qui connaît ma passion pour le groupe de harsh/doom/sludge ultime à la bouleversante chanteuse m’envoie une copie d’une interview de Shiran (guitariste de Monarch), chopée dans Noise je pense (elle est signée Skidz)… Le gars parle de leur tournée australienne, des groupes avec qui ils ont joué… et de la présence du « bassiste de Fall Out Boy » à leur show de Brisbane, et du fait qu’il a « acheté plein de T-shirts »… c’est dingo ce truc… toujours d’après Shiran, Emilie (la chanteuse évoquée plus haut) parlait de son « aversion pour ce groupe » deux jours avant… c’est carrément incroyable. Franchement, j’imagine déjà un EP de Monarch sur Decaydance. Avec en featuring Pat Stump à la guitare et Rihanna aux back-up vocals ! Faut pas rêver non plus, mais ça serait génial. Dans le domaine du possible, il pourrait éventuellement y avoir une photo de Pete W. sur PixelStar avec un tishe CandyKill ! Ca serait déjà énorme. Avec Bronx Mowgli en train de baver dessus. Quand l’indé se télescope avec le mainstream glam, ça me fait carrément bicher !!! Après je comprends que le Pete (si tout ça est vraiment vrai, ça fait un peu X-Files ce truc) ait flashé sur l’artwork de Monarch. J’ai toujours adoré leur ligne graphique, cohérente à 100 % (et pas très éloignée des trucs Clandestine Industries !), avec ces petits cœurs, ces croix retournées, mignon/flippant, joli/inquiétant. Comme leur zique. Extrême, envoûtante, addictive à mort. Même quand on est fan de FOB. Emilie, je t’en veux pas de détester la zique des gars de Wilmette, Illinois. J’adore Monarch, et j’admire ton talent. Et t’es trop belle.
Sans rancune aucune.


PHONE TRIO Encore une fois viva internet. En jumpant d’un site à l’autre (avec des arrêts fréquents sur Youtube) j’ai fini par me retrouver sur le Myspace de Manu Bloody Udall (Distorted Vision zine), je glande dessus, je tombe sur une bannière « cliquez là pour télécharger le EP de PHONE TRIO »… avec les mots magiques POP-PUNK qui me sautent à la tronche. Go. Et bam, bonne surprise, ce power trio brésilien en a sous le pied, des compos à la Melody Fall/NFG… des titres acoustiques avec des harmonies vocales qui filent la trique ! Du bonheur en fichier compressé. Cool à mort.



LA VIDEO DU MOIS : NEW FOUND GLORY ‘Don’t let her pull you down’
Super clip de NFG issu du dernier album, un petit film genre La nuit des morts-vivants, bien torché, marrant et blindé de références. Pis les zombies c’est devenu trendy. C’est dingue tous ces machins genre interdits avant, qui sont devenus courants… les temps changent. C’est comme les chansons : avant c’est les punx, les rappers et les métalleux qui offusquaient le peuple parce qu’il y avait du fuck à tous les étages dans leurs paroles, et maintenant la petite mère Lily Allen fait un méga-tube avec un titre qui s’appelle FUCK YOU. Trop drôle. Caisse que je disais ? Ah oui, NFG, super clip.



HAPPY HALF THE TIME #2 (partie 2 et fin)

Happy Half The Time



PARIS EN AOUT
Happy Half The Time

Mois d'août au boulot. Je m'ennuie fermement. Il ne fait même pas beau temps, j'aurai pu parler de ça comme le font la plupart des gens. Je pourrais aussi te dire que ces gens me dégoûtent avec leurs conversations calibrées, leur peur de ne rien avoir à se dire. Mais non, ça serait vraiment trop vaniteux. Il fait affreusement lourd, le ventilateur de l'ordinateur de mon bureau tourne à plein régime et bourdonne presque aussi fort qu'un moteur d'avion. Pas un gros avion, juste un petit du style de celui que j'aimerai voir s'écraser sur moi, mon onze septembre à moi. J'attends des mails qui n'arrivent pas, j'attends des courses qui n'arrivent pas, j'attends qu'on ait besoin de moi, j'attends 18h. Sortir. Passer à la poste. Rentrer. Rentrer le plus vite possible pour que cette journée gâchée s'achève au plus vite. J'aime mon boulot de merde. J'aime Paris aussi. Surtout au mois d'août, c'est approximativement calme, même si elle est souillée de ces dix milles touristes indélicats.



OFF WITH THEIR HEADS - From the bottom
“I’ll tell you why I fucking hate my life and I’ll tell you why I can’t seem to get it right. I'll tell you why I thought of dying all the time” blam!! Premier refrain dans la gueule. Depuis que j'ai découvert ce groupe il y a genre deux mois je suis comme un fou, du punk rock rauque entre Dillinger Four et Jawbreaker, moins caustique que les premier et moins grunge que les deuxièmes. Les textes sont terribles : crus, désespérés à mort, pessimistes et désemparés. Mais attention, ça tombe pas dans l'emo pleurnichard, ça reste punk en diable, énergique à mort. Ça me touche trop, j'en ai encore des frissons mon pote… et ils passent en concert dans quelques mois, j'ai trop hâte !



CAN'T BEAR THIS PARTY
Voila typiquement le genre de musique que je déteste, emo à donf, positif en diable et maniéré à souhait. Mais là je comprend pas, j'adore ce groupe et j'écoute leur demo vraiment souvent. Peut être que d'avoir découvert ça en concert y fait, peut être que le fait que ces gars là soient extrêmement sympathiques joue aussi. Enfin, moi j'adore. Ça sonne un peu comme du Rufio, avec la voix de Justin Sane et du synthé-gameboy mortellement kitch. Ça me fait aussi penser à Death Is Not Glamourous que j'écoute beaucoup en ce moment aussi… j'espère que ça va bien tourner ce groupe, j'ai un peu peur : le gratteux ne comprenait pas pourquoi avec Guerilla Poubelle on ne voulait pas signer sur une major parce que lui il kifferait bien, t'as vu !! Cela dit, les autres se foutaient un peu de sa gueule donc le groupe reste sûrement entre de bonnes mains. Heureusement car je n'ose même pas imaginer la daube que deviendrait ce groupe si il était formaté pour la radio par une bande d'affreux "directeurs artistique" mongoliens…



BAUDELAIRE
Baudelaire

"Sous un grand ciel gris, dans une grande plaine poudreuse, sans chemins, sans gazon, sans un chardon, sans une ortie, je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés. Chacun d'eux portait sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu'un sac de farine ou de charbon, ou le fourniment d'un fantassin romain. Mais la monstrueuse bête n'était pas un poids inerte ; au contraire, elle enveloppait et opprimait l'homme de ses muscles élastiques et puissants ; elle s'agrafait avec ses deux vastes griffes à la poitrine de sa monture et sa tête fabuleuse surmontait le front de l'homme, comme un de ces casques horribles par lesquels les anciens guerriers espéraient ajouter à la terreur de l'ennemi. Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres ; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher. Chose curieuse à noter : aucun de ces voyageurs n'avait l'air irrité contre la bête féroce suspendue à son cou et collée à son dos ; on eût dit qu'il la considérait comme faisant partie de lui-même. Tous ces visages fatigués et sérieux ne témoignaient d'aucun désespoir ; sous la coupole spleenétique du ciel, les pieds plongés dans la poussière d'un sol aussi désolé que ce ciel, ils cheminaient avec la physionomie résignée de ceux qui sont condamnés à espérer toujours. Et le cortège passa à côté de moi et s'enfonça dans l'atmosphère de l'horizon, à l'endroit où la surface arrondie de la planète se dérobe à la curiosité du regard humain. Et pendant quelques instants je m'obstinai à vouloir comprendre ce mystère ; mais bientôt l'irrésistible Indifférence s'abattit sur moi, et j'en fus plus lourdement accablé qu'ils ne l'étaient eux-mêmes par leurs écrasantes Chimères."



BLEEDING PIGS
Ils m'ont filé le master de leur album hier. Ils cherchent un label, c'est rageant, je les aime bien ces loulous, ils sont vraiment cool en concert, mais je sais que je ne peux pas sortir leur disque, je leur explique, un peu gêné, mais j'avais hâte d'écouter le résultat ! Ils ont enregistré ça chez eux, dans la chambre, et ça le fait, ça sonne, ça a l'énergie, la flamme. C'est du bon punk moderne en français, malgré les 5 bonnes années qui nous séparent je suis sur qu'ils écoutent les même disques que moi, la preuve y'a une reprise d'Heyoka! Leurs compos sont cool, assez évoluées mais pas trop techniques, des bonnes mélodies, des tubes à reprendre sous la douche, le point levé. Vivement que ça sorte que je fasse écouter ça à tous mes potes !!


BLEEDING PIGS - Zoo Humain.mp3
(sur la compilation mp3 SUPPORT YOUR LOCAL PUNK SCENE VOL.2)



REAPER saison 1
Je suis tombé là-dessus complètement par hasard sur le net, une série qui avait l'air bien cool. Je suis malade, cloîtré à la maison avec du sang à la place de ma pisse et un buisson ardent dans le ventre. Je dors à peine, je fais des cauchemars terribles. Le moral au niveau de ma pédale d'accordeur, je chiale pour un rien… Je télécharge la première saison et je me balance ça sous la couette accompagné d'une tisane. Excellent, exactement ce qu'il me fallait, (on m'a prêté Twin Peaks mais je ne me sentais pas trop d'attaque à ce moment là). C'est l'histoire d'un mec, Sam, qui apprend le jour de ses 21 ans que ses parents ont vendus son âme au diable et qu'il va dorénavant devoir bosser pour lui. Sam est un parfait loser : job de merde, incapable de déclarer sa flamme, maladroit comme c'est pas permis, il n'a que deux potes avec qui il ne glande rien au taf et boit des bières au pub le soir… Satan le charge donc de capturer des âmes échappées de l'enfer pour les y renvoyer. Le tout est bien décalé, avec des dialogues hilarants, des situations complètement loufoques et des héros bien paumés qui essayent de vivre tant bien que mal. Ambiance Kevin Smith à fond, entre Dogma et Clerks, de quoi me séduire direct.



MONIKERS - Wake Up !
Un mp3 sur le site de No-idea et hop, le skeud ajouté dans le panier ! Une dizaine de jours plus tard la commande débarque dans ma boite aux lettres, je le fous illico dans la platine, peut importe les autres bonnes choses qui l'accompagne dans le paquet, entre autre l'album de Tom Gabel. Raah!! c'est encore mieux que ce que laissait présager l'avant goût, du punk rock rauque, mélodique et poisseux comme j'adore, entre The Lawrence Arms, Dillinger Four et Off With Their Heads, imagine l'érection ! C'est juste parfait. Trop court bien entendu, uniquement onze titres à se caller en boucle ça fait limite. Directement mon nouveau disque de chevet, si je pars demain sur une île déserte c'est celui là que j'embarque ! Enfin je dis ça jusqu'à ce que je reçoive le nouveau Dead To Me la semaine prochaine.



THE BRONX - III
Si dieu existe, ce salopard est au courant que j'ai écouté en boucle leur premier album, c'était la claque à chaque écoute ! Du grand rock'n roll, frais et bagarreur. Mais avec ce nouvel opus (ces crétins n'ont une fois de plus pas donné de titre à l'album, j'imagine même pas la merde que ça va être pour s'y retrouver avec quelques albums de plus au compteur, raahh ils se foutent donc bel et bien de tout ces mecs là !!) avec cet album donc, je reste un peu dépité. Comme pour le deuxième d'ailleurs. Ça le fait ya pas de doute, mais la folie et la hargne n'est plus au rdv. Trop produit peut être, trop en sécurité dans leur formule sûrement. Ça sonne comme un mélange entre Led Zep et QOTSA, pas délire donc… Ça doit être complètement dément en live, c'est clair mais en attendant qu'ils passent prêt de chez ouam je vais me réécouter Gallows et Bullet Treatment moi…



DEAD TO ME - Little Brother
Quand j'ai vu sur le site de Fat que le prochain album de Dead To Me que j'attendais avec un papillons dans le bas ventre n'était en fait qu'un cinq titres j'ai cru que j'allais écrabouiller ma souris. Quelle déception !! Bon, par contre depuis j'ai reçu le skeud je me le passe en boucle, mais je reste un peu déçu. Peut être que je l'attendais trop ? Qu'avec cinq malheureux titres il n'y a pas assez d'idées pour épancher ma soif… même si je ne trouve pas grand-chose à redire sur ces titres ça a un sacré goût de "j'en veux encore, tout de suite!!" Un peu comme quand tu vas chercher ta copine de retour de vacance à l'aéroport et que tu l'aperçois de l'autre coté de la douane, elle est belle, elle te sourit, te fais un petit signe de la main, tu sens déjà son parfum contre toi, tu voudrais la serrer fort, l'embrasser, lui dire à quel point elle t'as manqué mais non, il faut encore attendre que ces foutus douaniers arrêtent de faire les escargots.


DEAD TO ME - Little Brother.mp3
(sur l'EP DEAD TO ME "Little Brother")



EN BON TERME
J'ai parfois été avec des filles qui haïssaient leurs ex, je me suis toujours dit dans ces moment là qu'un jour ça serait à mon tour, que je serais le prochain nom inscrit sur la liste noire. Ces filles là avaient beau le nier, dire que ça ne serait pas pareil, je remarque aujourd'hui que ça s'est vérifié à chaque fois. Les rares filles avec qui je ne suis pas en "bon terme" détestaient profondément ceux qui étaient là avant moi. Et l'inverse est également vrai, enfin pour les quelques modestes exemples dont ma salope de vie m'a laissé être le témoin. J'ai l'impression qu'on perpétue tous notre schéma. De mon coté je suis incapable d'en vouloir. Je vais pas essayer de vous apitoyer en racontant les crasses que je me suis prit dans la gueule, les mensonges, les trahisons, je n'ai moi-même pas non plus été le moins maladroit dans certaines séparations, mais ya pas, même dans la pire misère affective je suis incapable de vouer tant de haine à quelqu'un avec qui j'ai vécu de bonnes choses, quelqu'un dont j'ai pu être amoureux… Je n’ai jamais déchiré de photo, je n'ai jamais rendu ses cadeaux à personne. Cette mauvaise foi me sidère. Ce rejet m’est juste impossible, ça serait comme nier mes choix antérieurs, ça reviendrait à dire que je me suis fait piétiner tout du long. Je sais à chaque fois que ça ne durera jamais. Toute relation se termine inexorablement, soit par une séparation soit par la mort de l’un des deux. Finalement la rupture est la moins douloureuse des deux options, la plus surmontable. On en revient toujours. Je n’arrive vraiment pas à comprendre cette négation de ce qu’on a pu avoir ensemble… Je vois celle avec qui je suis aujourd’hui, elle est pote avec la plupart de ses ex-copains. Elle fait la part des choses. Elle est juste adulte peut être. Je pourrai être jaloux, beaucoup de mecs le seraient impitoyablement, mais je sais que je serais le prochain et je me dis que même après, ça sera toujours parfait entre nous.



POLITICAL OPINIONS
Je crois que je viens de lire la chose la plus folle depuis longtemps. Sur la page myspace de Big D, un mec a posté un comment : "People pay to hear your music not your fucking political opinions!". Je suis rester bouche bée d'admiration devant tant de connerie. Ce mec n'a rien compris. Dans la musique et qui plus est le "punk rock" les "political opinions" font parties intégrante du bordel, le choix même de faire un groupe, de tourner de telle ou telle façon, de sortir un disque sur tel ou tel label, de favorisé les rapports humains au business ou l'inverse, tout ça est éminemment politique ! même si tes textes parles de gonzesse, c'est politique ! Big D en plus affirment clairement dans leurs chansons un choix de vie marginal, toujours sur la route, dans la précarité, comme beaucoup d'entre nous, parce que c'est pas facile d'avoir un job qui paye et de pouvoir se barrer faire des concerts quand on veut, on galère tous dans ce milieu. On fait des choix et des sacrifices. Tout est absolument politique !! et par-dessus tout ça ce crétin d'internaute 2.0 établie une saloperie de rapport financier entre le groupe et le public "people pay to hear your music" ! Putain, la musique c'est pas du tertiaire. On est pas là pour satisfaire une demande, on fait notre truc, si t'aimes tu suis et basta ! y a des avortements qui se perdent…



HUNGER
Autant te prévenir tout de suite, si tu veux te marrer et mater un bon divertissement c’est pas ce film qui faut foncer voir, whoua, dur dur, pas fun, du tout même. En même temps, un film sur le combat des prisonniers politique de IRA dans les 80’s j’en attendait pas moins ! c’est prenant et très fort. Une superbe réalisation, des plans géniaux, des acteurs parfaits, une portée politique poignante. Un pur coup de poing, à la fois onirique et pragmatique. Pas de stradivarius à la con pour te tirer la larme. La deuxième partie du film, sur la fameuse grève de la faim de Bobby Sands crée un vrai malaise… J’imagine pas comme tu dois te sentir con si t’as débarqué avec un gros paquet de pop corn à la séance !



HAPPY HALF THE TIME #2 (partie 1)

Happy Half The Time



INTERNATIONAL SUPERHEROES OF HARDCORE
Je n'étais pas du tout enclin à découvrir ce groupe : un side-project de New Found Glory sortit sur Bridge Nine. Bon ok, y'a des trucs cools sur ce label, mais c'est quand même le rassemblement d'une bonne ribambelle de trucs straight-edge à œillères pas fun pour un clou et peu disposé au second degré. Pourtant ce groupe est génial de dérision et de foutage de gueule, le truc le plus fun et le plus positif qui soit arrivé au hardcore depuis Good Clean Fun. De quoi décoincer bien des culs. C'est du hardcore pas très original certes, mais foutrement efficace et dansant avec une attitude et des paroles caustiques et délirantes. La scène hardcore passe à la moulinette de ces super-héros et on en ressort avec la banane, de la parodie par des véritables amoureux du style, sans outrage ni défiguration. Un peu comme "Shaun of the Dead" par rapport à Romero, dans un registre totalement différent…



LE VENTRE VIDE
Ça fait trois jours que je n'ai rien mangé. Ce n'est pas la première fois et c'est pareil à chaque fois que ça ne va pas. C'est étrange ce rejet de la nourriture que je fais, un peu comme si j'essayai de mettre mon corps dans le même état que mon âme. Peut être que la fatigue et la faiblesse physique m'aident à aller mieux, à exalter plus facilement. On cogite moins le ventre vide. En plus c'est pratique je fais des économies et je peux acheter plus de disques. Si j'arrêtais aussi de boire je n'aurai pas assez de place chez moi pour tout ranger…



KEN PARK - Larry Clark
Je voulais voir ce film depuis longtemps. N'ayant pas la télé, depuis que j'arrive à télécharger des films c'est parfait, j'en profite pour voir les films qui manquent à ma culture. Ce film est sans doute le plus percutant et le plus cohérent de Larry Clark, dans l'image et le propos surtout. La violence tranquille de notre société en prend plein la gueule. Ces gamins plus paumé les uns que les autres essayent de survivre et d'exister comme ils peuvent; naïvement à la recherche de sentiments forts et d'expériences vraies, la ou leurs parents ont lâché prise et ou la lucidité à laissé place à la mauvaise fois. Dans cette société en chute libre ces kids semblent finalement beaucoup plus lucides et terre à terre que leurs parents.



REGULATIONS
J'ai découvert ce groupe en voyant un t-shirt sur un gars à un concert. Le nom et le visuel mon attiré l'œil et le soir même j'écoutais ça sur le net. Ça m'a prit deux bons mois avant de trouver les 2 albums, au Québec, pour 7 euros pièces, la bonne affaire! Ce groupe suédois est excellent, hardcore old school, très punk, un peu garage, à la Circle Jerks. Ça dégage vraiment une putain d'énergie. Bon, les textes ne sont pas finauds mais en même temps ça rentre dans le lard autant que la zik et ça le fait comme ça. Ça me donnerait presque envie de m'acheter un perfecto…



HANCOCK
La tête au fond du trou, envie d'aller voir un truc fun et benêt, c'est parti. Quand on ne paye pas le ciné on se laisse parfois tenter par de purs navets, c'est le grand drame de la gratuité, surconsommation aveugle et gaspillage intensif et je tombe dedans aussi, comme un con. Enfin bref, en fait, la première partie du film est excellente. Le mec, super-héros alcoolique détruit la moitié de la ville tous en sauvant des gens, tripote les meufs qu'il sauve, insulte les gens et terrorise des gamins, il ressemble à un clochard et tout le monde le déteste. Désacralisation complète du film de super-héros. Hancock est seul, triste et se fout d'être populaire, tellement désinvolte qu'il n'a même pas de double identité ni de costume comme tout les bons super-héros qui se respectent ! La suite du film patauge un peu dans la mélasse, en avant les violons, on va vous tirer quelques larmes et vous montrer qu'au fond ce mec est un brave type…



VOYAGE AU BOUT DE L'ENNUI (OU LES CHRONIQUES DE LA CAMIONNETTE)
Dernière ce titre à rallonge se cache en vérité le journal de bord de Vérole, chanteur des cadavres à l'époque, recueil de notes prises sur la route entre 1992 et 95. Il m'a passé le manuscrit pour me demander mon avis, je ne sais même pas sous quelle forme ça va sortir, zine ou vrai bouquin…? en tout cas j'ai adoré. Il ne s'agit pourtant que des trajets, pas un mots sur les concerts ou autre. Ça ne parle même pas de musique. C'est drôle, incisif, mais désemparé et fragile. Qui plus est pour quelqu'un qui tourne aussi avec un groupe. On y retrouve tout ce qui fait le charme et en même temps de désenchantement des tournées. L'ennui, l'attente insupportable, la routine qui s'installe. Vérole passe des lamentations existentielles au constat toujours plus amer du déclin de notre société en passant par des railleries plus légères sur le dos de ses camarades de route. C'est touchant, ça se lit vite et en plus c'est mon pote alors comptez pas sur moi pour en dire du mal !



THÉ DANSANT
La démo est sortie il y a pas mal de temps mais j'ai eu l'occasion de les voir deux fois en concerts récemment et d'écouter quelques nouveaux titres. Ce groupe est génial, encore un peu bancale mais c'est assez foufou et tendu pour que ça passe parfaitement. Peut être que certains plans sont trop ambitieux techniquement.. Perso, je pense que je serais incapable de faire tenir autant de riffs dans un morceau !! Mais l'énergie est là, les bonnes idées aussi, les breaks inventifs, les textes sont cool… Alexis le chanteur guitariste a un putain de charisme, c'est drôle de le voir sur scène sauvage et plein de tensions quand on le connaît en dehors, doux, réfléchis et posé.


THE DANSANT - La rhétorique et les briques.mp3
(sur la compilation mp3 SUPPORT YOUR LOCAL PUNK SCENE VOL.1)



LESS THAN JAKE - GNV FLA
Voila un groupe que j'écoute depuis longtemps et je dois avouer que j'ai encore un goût de vomi en bouche au souvenir de leurs derniers albums en date… Je crois même que je n'ai même pas écouté le tout dernier. Je m'en rappelle, j'allais au lycée avec leur vieux disque à donf dans le lecteur minidisc, ouais, tu te souviens de ce truc? Je me galérais à télécharger des mp3 sur Napster puis à les graver sur CD pour ensuite les copier sur minidisc!! Déjà que y'a des kids qui ne savent même pas ce que c'est que Napster, j'imagine même pas ce que le minidisc doit leur évoquer... Bref, voila que sort GNV FLA, exit la major, ça arrive sur leur propre label après des chouettes rééditions des premiers opus. Allez je me jette une oreille dessus. Cool! on dirait presque un album de la grande époque, période Losing Streak. Ça fait du bien par ou ça passe. Malgré leurs récentes prestations scéniques pantouflardes me voila tout de même réconcilier, cet album c'est presque comme faire du sexe après une bonne dispute.



ACCIDENT
Je suis tellement mal. Comme bercé par le remous au fond d'un puit. Quelques semaines après la rupture ça affecte encore plus. Pas de regrets ni rien, au contraire, mais juste un vide terrible, un conflit muet et en même temps une angoisse pesante à l'idée de la croiser. Assumer devant tout le monde que l'on n'est plus ensemble. Pas simple. Pourtant j'arrive à sublimer, à paraître au top, l'alcool aidant… elle doit me trouver infect. Je ne sais même pas si je le mérite. Sûrement. En même temps, en face elle simule la même comédie... Je suis sur qu'elle encaisse mieux que moi mais c'est elle qui va trouver secours. J'ai juste envie de m'endormir, ici en plein jour, ou même sur mon scooter, me prendre un bus en pleine face, être la vedette d'une vraie violence pas comme ce caricatural malaise d'ado qui me stigmatise le ventre.



COLISEUM
J'attendais avec hâte leur concert et je n'ai pas été déçu, ça allait même au-delà de mes espérances, looks déplorables certes mais super énergie, pas trop de sérieux et interventions parfaites. Le batteur est un monstre de technique et de charisme, une pure pile électrique chargée à bloc. Très impressionnant. J'en ai profité pour choper le dernier album. Excellent lui aussi. Dans la même veine que le précédant. Hardcore lourd et ravageur, je me laisserai bien aller à dire que c'est vaguement stoner mais j'ai tendance à l'utiliser d'habitude comme gros mot, un style souvent beauf et pas fin. Toujours est-il que ça galope sévèrement sur ce disque et que les 13 morceaux défilent à toute vitesse, à peine le temps de se mettre dedans que c'est déjà fini et que je me le repasse illico. Un parfait mélange de stock-car et de bulldozer.



A HISTORY OF VIOLENCE - David Cronenberg
Je n'avais toujours pas vu ce film, pourtant j'adore Cronenberg et qui plus est ses films les moins "fantastique". Ce film est un chef d'œuvre. C'était hier soir et j'en ai encore des frissons, je le regarderai presque déjà à nouveau. Si le film est très violent, cette violence n'est absolument pas stylisée comme c'est souvent la mode en ce moment, ça reste très froid, très calme, toujours frontal. Viggo Mortensen qui interprète le héros est parfait, le jeu du regard qui illustre ses changements de "personnalité" est impressionnant de maîtrise et de justesse. J'ai encore malgré tout du mal à situer le propos du film. Est-ce un film sur la rédemption ? sur notre rapport à la violence, voir même au sexe ? Une critique sociale de cette Amérique ou la violence est sans cesse glorifiée ? Un film sur la famille ? Peut-être tout à la fois. Ça va même sûrement encore plus loin encore que tout ça… un chef d'œuvre je te dis !!



RENTOKILL - Antichorus
On l'aura attendu longtemps cet album. Le bon en avant par rapport au premier opus, n'en est que plus impressionnant : au niveau du son déjà, mais aussi des compos et du chant surtout, beaucoup plus à l'aise. Le rendu est plus nerveux, plus direct. Fougueux à souhait et énervé. A la manière de Flatliners ou Hostage Life par exemple. Le disque tourne beaucoup autour des médias, internet, la consommation échevelée d'infos ou de musique... Les premier mot du disque sont "Are we streaming to listen or are we listening to stream ?" beaucoup de texte passe par des questions. "Are we using our music to sell revolution or using revolution to sell our music ?", ici pas de slogans idiots et stéréotypés à reprendre en chœur et bien en rang. Le titre le l'album d'ailleurs n'est pas là pour me contredire. Leur rhétorique est souvent construite sur ce genre de chiasme, je me demande si user à outrance du même mécanisme ne va finalement pas à l'encontre de leur propos ? Enfin, on fait tous pareil, peu importe. Le discours est pertinent, les idées sont bonnes et la musique foudroie, que demander de plus ?



STRENGTH APPROACH - All the plans we made are going to fail
Nouvel album pour les italiens de Strength Approach. Si l'album précédent était très old school, très roots, là ça s'envole vers du punk hardcore mélodique assez moderne. La bio du label les situe entre Sick Of It All and Kid Dynamite, c'est pas si mal en fait comme comparaison. Et pourtant je n'accroche pas tellement à SOIA sur disques… Les 15 titres arrachent du début à la fin. Ici ça ne s'encombre pas avec des intros interminables, pas de mosh part à la con non plus, ça défouraille à fond : du hardcore jouer comme du punk rock, pas l'inverse comme le font tous ces groupes affreux… ces mecs ont tout compris.



(à suivre)

'Till you speed up.

Guerilla Poubelle

On dirait que Till a le feu au cul ! Ça fait un bout de temps que je connais le garçon, et il est toujours au taquet. Même après plusieurs centaines de concerts (à l'heure où vous lirez ces lignes, le compteur tourne toujours), ce mec reste toujours aussi accessible. Mickson m'avait mis entre les mains son split zine (avec PACK THIS aka Seb de P.O. Box) et c'est pas une surprise, ce mec sait écrire. Ultra actif et prolifique, ça ne lui laissait plus trop le temps de mettre en page/imprimer/distribuer la suite. C'est là qu'on intervient, je lui propose de mettre en ligne ce second numéro. La réponse ne se fait pas attendre, avec une plâtrée de textes en fichier attaché ... C'est aussi simple que ça ... Alors prenez le temps de savourer la première partie du numéro 2 de HAPPY HALF THE TIME, la suite arrivera ... très vite, forcément.



« SEPTEMBER GURLS DO SO MUCH… » (BIG STAR)



C’est parti pour le top 5 de la rentrée. Ca va pas trop parler de meufs (un peu quand même je crois) mais c’est une cool chanson. Parfaitement adaptée quoi.



ADMIRAL’S ARMS on stage : « less fashion more passion » (Benny) j’avais été scotché par leur morceau ‘Dawn of the new age’, avec Ollie Sykes de BMTH en featuring (rien que ça) sur un sampler Rock One. De la grosse balle, qui sonne comme un truc de chez Solid State. Le 12 les mecs sont sur scène au Select (ça doit leur faire drôle après avoir joué au Warped Tour cet été…) et on va checker ça… bar antipathique à souhait, maigre public (aussi cool que le bar), y’a du look façon boutique Landscape rue Keller le samedi aprème. Casquettes de truckers, chemises à carreaux griffées, futes moulax, piercings, regards désinfectants, génial… peace, unity, mes burnes ! Ca piaille, ça crache par terre (plus tard ça crachera dans la salle, sur le groupe…) j’ai rien compris. On glande sur le trottoir (ça me rappelle des soirées au Saphir boulevard de Charonne), on ricane en buvant du Coke (qu’on aura pris soin d’acheter chez le dépanneur d’à côté pour pas filer ne serait-ce qu’une piastre aux tenanciers du rade)… on voit passer des flics, des b-boys, y’a du spectacle quoi… on laisse filer des groupes (trois quand même) et on entre dans le cloaque, on est une vingtaine dans la salle du fond… j’ai connu des bibliothèques plus bruyantes… des fois ça balance des vannes issues de « La classe américaine »… ça se traite d’enculé… cool toujours… bon le son est correct (un peu faible quand même) les AA font de leur mieux, j’ai l’impression que ça leur soulève pas les pattes d’être là… le chanteur fait un mini speech genre on m’avait dit que le nord c’était la teuf et tout… pitié pas ça ! Ces conneries sur les chtis et tout le kit, je déteste. Culture de pouilleux. Ouais je suis né dans le 5-9, caisse que j’en ai à foutre ? Rien. J’emmerde Dany Boon, la putain de braderie, les estaminets flamands, les tisheurtes du Gallodrome, tout ça c’est de la merde vulgaire en tube. Chacun fait ce qu’il veut mais m’imposez surtout pas ça putain. Bref. J’ai trouvé le groupe convaincant quand même, ça joue grave, et j’adore les tics du chanteur à la David Yow. J’attends qu’un truc, les voir ailleurs, avec un autre public, dans une autre ville.
C’était cool quand même les gars.



TORI D’AMELIO c’est pendant une session de clip-hopping sur Youtube que je découvre cette nana. Je matais des videos de Jimmy Eat World. Après avoir visionné ‘Work’, je vois qu’une fille (plutôt choubidou d’ailleurs) reprend ce titre en acoustique. Cool. Je vais checker sur son myspace pour plus d’infos… elle vient d’Arizona mais s’est installée à Orange County (dudes !!!)… elle est fan de Jimmy Eat World, New Found Glory, Foo Fighters… en fait ça sonne comme les chansons de Hayley James-Scott ! Pure pop FM, sensible, touchante et frissonnante ! Une guitare, une voix, et c’est plié. Trois chansons à écouter, dont une reprise de Stevie Nicks. Du super boulot. Dingue, on dirait que mes fantasmes féminins venant des séries TV existent dans la vraie vie. Fuck. Vlà autre chose. Si comme mézigue vous êtes dans le bubblegum jusqu’au cou…
www.myspace.com/toridamelio



POLAR BEAR CLUB « Chasing Hamburg » chouette galette issue de chez Bridge Nine (un label que je vais avoir à l’oeil), pour fans de HWM, Leatherface, Small Brown Bike… HC emo/mélo hyper maîtrisé, des voix traitées à la clope roulée qui filent le frisson, des guitares tranchantes, avec en sus un poil d’inventivité (le créneau chiadé à la Afghan Whigs), c’est de la balle. OK pour être 100% honnête, il y a deux-trois morceaux un poil faiblards mais quand c’est bon c’est vraiment bon ! Du tube tendu à l’extrême, bien emballant, du coriace pour cœurs d’artichauts. Go baby go !



DISTRICT 9 un bon buzz accompagne ce film c’est ouf… tous les organes de presse pondent des papiers emballés, même le Canard Enchaîné, d’habitude branché cinoche indé iranien… scénar subtil et tout, tout le monde l’admet… donc je raque mes $5 et je m’installe. Et c’est la grosse claque quand même. Une histoire de vaisseau extra-terrestre qui reste en suspension au dessus de Johannesburg, genre en panne… les autorités découpent la coque du truc et y découvrent des aliens dégueus et mal nourris style boat-people from outer space… il les emmènent sur la terre ferme et les parquent dans des camps tout pourris… un nouveau ghetto est né, le district 9. Les crevettes (surnom pas trop affectueux donné aux visiteurs) squattent là pendant des années, prennent leurs habitudes et bam les différends de la populace s'estompent parce que celle-ci a trouvé un ennemi commun venu d’ailleurs… ça trafique, ça tue et ça vole dans le ghetto… les humains en ont classe, une multinationale qui fricote avec l’armée (à la OCP dans Robocop) est chargée de les déplacer dans un autre camp. L’opération est pilotée par un blaireau intégral qui va connaître un destin hors du commun… ça va merder !
Bien réalisé (faux doc, images d’archives et caméras de surveillance), ce film est une petite merveille d’intelligence. Fun toujours, montage super-vénère à la Cloverfield, bien finaud, ça touche au but.
Ça tape dans tous les registres, action-movie, thriller, SF, gore, avec en plus une réflexion sur les rapports humains (et non-humains). J’ai adoré le parti pris tout part en couille, parce que c’est réaliste et logique… c’est vrai si des aliens débarquaient sur notre foutue planète ça se passerait cash comme ça, vu qu’on traite tout à base d’incompréhension et de haine. C’est clair que les ET feraient mieux de nous foutre une branlée direct histoire de faire le ménage. Bref j’en dis pas plus, allez-y quoi.

PS - Y’a du court du réal (Neill Blomkamp) qui traîne sur Youtube !



PARAMORE ‘Brand new eyes’ nouvel album pour Paramore, après des rumeurs de split, du stress, le carton de ‘decode’ (on n’est pas le groupe de Twilight ! qu’ils beuglaient)… donc on temporise, et ‘Brand new eyes’ sort le 23.09 (28.09 pour nous autres les french fries) et je suis à l’affut, limite je file un coup de main aux guys de la Fnac pour déballer leurs cartons, allez file-moi ce cutter, jvais le faire ! ouaip c’est l’événement les gars, le groupe sera en couve du prochain Rock One, ils ont fait celle de AP, et une autre pour Kerrang… moi je trippe comme un chien là-dessus, depuis le premier album… j’ai un énorme crush (et même un crush crush crush) pour Hayley Williams, une meuf fraîche et souriante, loin des putains de déguisements rock n’ roll BettyPagecerisestattoos de merde… cette zique est intégralement taillée pour ma pomme, pop-punk radio friendly, avec une chanteuse charmante as fuck… bon l’album est hyper-cool, pas de problème, pas de grosse surprise… c’est du pur Paramore. Mélodique, énergique, émotif, enlevé. Une balade géniale qui sonne à la Turin Brakes. Du tube efficace et carré. Le tout produit par Rob Cavallo (Avril Lavigne, Jawbreaker…). On voyait la relève pointer son museau avec Hey Monday. Cassadee Pope est mimi, son groupe est cool… mais Paramore ça reste les chefs pour l’instant.

C’est de la grosse balle. Fueled By Ramen. Fueled By Hayley. Fueled by pop-punk.


BONUS – Lindsay Lohan va jouer dans Machete du père Roberto Rodriguez. J'suis comme un fou.

PEACE
Mickson



OPTIMISATION.

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I’M AOUT OF CONTROL

Sans plus attendre, Mickson nous livre le premier de ses Top 5 mensuels, enjoy !

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J’avais commencé ce truc sur TRAHISON. Je fais mes cartons et je me translate vers CRUST CAVIAR… allô, U-HAUL ?


Mon top five du mois d’août 2009, donc.



1- FOUR YEAR STRONG « explains it all » en cette période estivale (de merde) tout est bon pour se booster le moral. Pour certains ça passe par la case plage, chaussés de tongs UMP, à se choper un mélanome malin et à jouer au bitch-volley. Ou pour ceux qui restent en ville, à coincer en terrasse, lunettes de soleil sur le groin à mater les gens qui paradent comme au catwalk, vêtus d’oripeaux atroces, la peau orange, le regard désinfectant. Chacun son truc. Perso je m‘en tiens à la seule chose qui me foute la gomme : du son dans mes oreilles. Le nombre de fois où un skeud m’a sauvé la vie… eh ouais, last night a DJ saved my life. Ou presque. Mon Prozac® audio ces derniers temps c’est bien cet album de Four Year Strong… le quintet a pondu « explains it all » mi-juillet (timing parfait), un skeud de reprises 90. Des tubes à la sauce pop-punk, comme sur les compiles Before you were punk. Classe… en vrac Smashing Pumpkins, Nirvana, No Doubt, Everclear, Alanis Morisette et j’en passe, plongés dans le shaker poppy-hardcore, avec des boules de vanille et un trait de caramel… on secoue bien fort quelques secondes… et bam dans ma gueule. Gros son, fun, décomplexé, addictif, saupoudré de guests coolos (pour faire le topping amandes pilées), c’est grave le disque de l’été pour moi.

Evidemment, y’avait d’autres participants, mais il faut bien un gagnant à cette compète si particulière.



2- MYTHBUSTERS sur Discovery putain jsuis grave accro à cette émission (ça rediffuse à bloc cet été, vivement les inédits). Pour ceux qui ont pas suivi : une équipe de fous du bricolage/spécialistes des effets spéciaux recensent des légendes urbaines et les testent. Exemples : une balle de .45 peut-elle être stoppée par un badge de flic ? Comment ça marche la réaction Mentos + cola light (comme dans le clip de Weezer pork & beans) ? Peut-on abattre un arbre à la mitrailleuse ? est-ce qu’on peut faire exploser un requin qui a une bouteille d’air comprimé dans la gueule, comme le chef Brody dans Jaws ? Du caviar, comme 90% des shows de Discovery… instructif et fun. Pour un nerd comme mézigue, c’est géant. L’équipe est cool, Jamie le taciturne, Adam l’exalté, Grant et ses robots, Tory et ses ecchymoses… et je bloque comme un malade sur Kari Byron, une rouquine incendiaire lookée rock n’ roll, avec un sourire plus qu’envoûtant, et qui assure comme une reine la scie circulaire à la main… et elle est aussi diplômée en sculpture et en cinéma (www.karibyron.com)… la classe, cette donzelle. Je m’instruis, je me gondole et j’en prends plein les mirettes. Que demander de plus ?


3- CAMP LAZLO sur Cartoon Network du dessin animé de ce tonneau c’est matin midi et soir ! Ce truc est sorti de cervelle déglinguée de Joe Murray, déjà responsable de Rocko’s modern life : les aventures tordues d’un wallaby et de son pote Heffer, un veau obèse et crétin élevé par des loups… à noter que Stephen Hillenburg (avant d’être satellisé avec Bob l’éponge) s’était fait les crocs sur cette série… vous voyez le style… on reste chez les animaux avec Camp Lazlo, les tribulations picaresques d’une bande de scouts au bord d’un lac… fumant ! Des situations bien branques, des scénars qui roulent sur la jante, un style bien trashy entre Tex Avery et John Kricfalusi, c’est de la grosse balle ! J’enfile mon uniforme et je file faire chier le chef Lourdingue avec Lazlo, Raj, Clam et tout le gang !


4- La monstrueuse parade je cherchais de la doc sur les démons et bam je tombe sur un site extra-cool, le Wikipédia des créatures flippantes ! Rangées par catégories, classées alphabétiquement, on trouve des tonnes de fiches illustrées… vampires, zombies, loups-garous, esprits frappeurs, démons, sans oublier les monstres bien réels, les tueurs en série de Jack l’éventreur à JK Toole en passant par Ed Gein… le bestiaire de l’enfer. Supa-cool pour faire le malin (ou plutôt le Malin ?) genre qui est Pazuzu (le démon qui fout les boules à Regan dans l’Exorciste… ouaip, également la « gargouille ingrate » de Futurama) ? Eh ben c’est le fils du dieu Hanbi chez les Sumériens (vers 800-500 avant JC), le vent du Sud-Ouest, le porteur de tempêtes, qui amenait famines et sauterelles ! Et j’apprends qu’il y en a une figurine de 15 cm au Louvre ! Une d’époque hein, pas de chez Mc Farlane Toys… merde alors… si ça c’est pas de l’info qui latte… si comme mézigue vous êtes branchés films d’horreur/Buffy/Stephen King/Robert Bloch dropez sur ce site édifiant as hell : www.monstropedia.org


5- Mon poster d’Hayley Williams les nuits d’insomnie… on se relève pour aller boire un verre de Coke zero… on analyse la situation : soit on retourne au plume soit on sort un book ou le mp3… là je me souviens avoir plus ou moins rangé des posters, dont certains chopés dans Rock One. Un en particulier, avec la frimousse de la môme Hayley de Paramore. Je farfouille et bingo ! Cette fois il n’y a qu’elle là-dessus, pas la peine de tronçonner le reste du groupe… y’ a pas à chier je reste un post-ado attardé. Je vire l’affiche qui craint le plus (un truc avec des luchadores Mex, maintenant ça me file la colique tout ce merdier) et je punaise la rouquine à la place. Nickel. Pas la peine d’aller chercher l’infâme Damidot de M6 pour refaire la déco de mon antre ! Je reste fidèle à l’esprit de la piaule que j’occupais chez mes parents, quand j’étais au bahut. Sauf que maintenant j’ai 60 m2 pour m’exprimer. J’aurais pu attendre le lever du soleil pour exécuter cette délicate opération, mais pourquoi différer ? Quand on pionce pas c’est du temps qu’on peut mettre à profit. A part ça y’a un nouveau Paramore qui devrait tomber dans quelques semaines. Plus de news sur www.fueledbyramen.com



Bonus 1 - DESTINATION FINALE 4 – 3D j’avais le choix entre suivre la hype et mon instinct… je vais pas voir le dernier Tarentino (je le verrai tôt ou tard) et je me rabats sur le quatrième volet de cette série que j’adule. Pas déçu ! C’est construit exactement sur le même schéma que les trois précédents (cahier des charges oblige), une bande de guys échappe à la mort grâce à l’un d’entre eux, qui a une vision de ce qui va leur arriver… comme d’hab quoi. Mais c’est bien torché, y’a du rock FM en bande son, les meufs sont jolies (surtout Laurie), les morts (violentes) gore comme il faut… super scène d’intro (obligatoire aussi, comme dans chacun des volets) genre Days of thunder, trippant ! La scène de l’escalator (c’est Brodie qui va être vénère – voir Mallrats SVP), celle du cinoche… de la piscine (qui m’a fait vachement penser à une nouvelle de Chuck P dans "A l’estomac")… de la grosse balle ! Et la 3D, bien cool… c’est la première fois que je vois un film dans ces conditions (je compte pas les trucs à la Géode et les dessins animés), c’est top… j’ai les sourcils cramés et un tournevis planté dans le front… presque.



Bonus 2 - THE OCTOPUSSYS on stage vendredi 28 août, 19 h. Que faire de ma putain de carcasse ? A midi j’ai déjà……………………. (confidentiel pour l’instant dudes), comment faire plus cool que ça ce soir ? J’ai des dessins à encrer. Bof. Option moule : bouffer des crackers dans le canape en matant des San Ku Kai. Mouais. Autre solution, filer au Blind Test pour aller voir les Octopussys. Punk-rock belge c’est écrit sur le fly. Pour $ 2. Allez go. Eh ben j’ai bien fait. Non seulement c’était gratos (un groupe présent sur deux prévus) mais les guys de Vilvoorde font dans un registre qui me branche à mort, l’école Fat Wreck mi-90. A la NUFAN et tout le kit. C’est bien en place, ça joue serré, les mecs sont hilares (malgré qu’on soit à peu près 12 dans le public), ça sautille, c’est que du bonheur en tube. Deux reprises (le truc de Flashdance, comme Hateful Monday, marrant… et un Blink)… leurs morceaux à eux sont hyper-cools. Ambiance série TV/teen movie assurée… les pièces du puzzle se mettent en place toutes seules. Sauf quelques-unes : putain si j’avais été dans ce rade avec la captain des cheerleaders. N’importe laquelle du team en fait. Après on serait allés faire un tour dans ma Chevy Nova. Bouffer des sundaes et se lécher la pomme sur le backseat. Mince… fauk j’arrête de fantasmer.

Mais j’ai trop besoin de ça. REALITY BITES.



Peace, suckahs.
Mickson